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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petites créations ainsi que mes impressions sur le monde...

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Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

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Lundi (13/05/24)
J’ai joué à Princess Peach Showtime
--> Stella Artois présente sa propre Pêcheresse pour contrer le crû cépage Syrah

J’ai joué à pas mal de jeux depuis mon dernier article dans cette catégorie. Oui, je vais en écrire un sur Tears of the Kingdom, même si c’est avec un an de retard, promis ! Par contre, c’est beaucoup trop tard pour que je parle des derniers Pokémon ou de Luigi’s Mansion 3, alors faites une croix dessus (mais je les ai grandement appréciés). Pourtant, le dernier cité à quelques points communs avec celui dont on va parler aujourd’hui, du moins dans sa construction.


Tout comme le troisième volet des aventures solos du lion peureux à casquette verte débutait par celui-ci recevant une invitation pour un séjour dans un hôtel de luxe qui se révèlera être un traquenard, nous voyons ici Peach se faire convier à un spectacle de théâtre avec entourloupe à la clef. La princesse du Royaume Champignon se trimballe également les mêmes bagages roses (cette fois heureusement, elle n’en a pas pris trouze mille qu’elle inflige de porter aux Toads…quoi que je m’en fiche, j’ai jamais pu saquer ces bolets à la voix irritante, qu’elle les fasse trimer !). Alors qu’elle avait à peine fait checker ses tickets, voilà qu’un grand fracas magique expédie ses laquais hors du bâtiment, et sa couronne avec. Les portes se scellent, l’enfermant à l’intérieur du théâtre désormais sous le contrôle de la sorcière Syrah qui veut transformer toutes les pièces en tragédies et a emprisonné leurs Étincellistes (les acteurs vedettes). La fée étincelle Stella qui ressemble à la fusion de Lisa Simpson et d’une déco de Noël arrive en pleurant et supplie Peach de les aider. La princesse n’hésite pas un seul instant et accepte avec joie.

Elle va pour cela devoir jouer le rôle principal dans chaque pièce et libérer les Étincellistes. Grâce aux pouvoirs de Stella qui remplace sa couronne perdue par un ruban magique (ce qui n’est pas sans rappeler Cappy de Super Mario Odyssey), elle peut désormais se transformer façon magical girl pour endosser divers costumes et développer les talents qui vont avec : maîtriser l’escrime ou le kung fu, élucider des mystères telle Sherlock Holmes, chanter comme une sirène… Pour enfin régler son compte à Syrah pourquoi j’ai envie d’écrire « Sia » ?


Trois choses me viennent à l’esprit en sortant de ce jeu :

1) Oui, c’est un jeu pour petites filles. Ce n’est ni très long ni très difficile (sauf si on veut faire du 100%, il y a deux-trois trucs qui peuvent donner du fil à retordre) et c’est très girly. Ça dégouline de rose, de petits cœurs et petites étoiles, les enjeux sont loin d’être de grande envergure, rien n’est effrayant et même la grande méchante ne peut pas être considérée comme véritablement maléfique au vu de ses ambitions (elle veut juste que toutes les pièces de théâtre soient des histoires qui finissent en eau-de-boudin, bouh la vilaine !). C’est un jeu feel good où l’on va surtout regarder Peach porter de jolies tenues et évoluer dans des décors sublimes pour venir en aide à des personnages mignons. Bref, un jeu pour petites filles (qui peut cependant plaire à toute autre démographie), mais surtout un bon jeu pour petites filles. Ça donne envie d’aller trouver ceux qui ont commis les Léa Passion et autres machins centrés sur Barbie ou les princesses Disney pour leur dire : voilà, c’est comme ça qu’il faut faire, c’est pas parce qu’on s’adresse à un public enfantin et/ou féminin que ça ne peut pas être qualitatif !

2) Décidément, ce que je préfère dans le Marioverse, ce sont les sous-séries centrées sur littéralement n’importe qui sauf Mario. Pas que j’aie quoi que ce soit contre le célèbre plombier, mais ses jeux ne sont pas ma came. J’ai déjà parlé de Luigi’s Mansion, j’ai aussi de bon souvenirs d’enfance liés aux jeux sur Wario et Donkey Kong, et si Super Princess Peach (le précédent et pour l’instant unique autre jeu consacré à la demoiselle) ne m’avait pas laissé une impression de chef-d’œuvre impérissable, je l’avais trouvé quand même bien sympa. Ce Princess Peach Showtime me conforte dans ma positition et pour sûr que je vais suivre un peu plus assidument ce qui va être produit autour de ce personnage. Par contre Mario, déso, mais il peut aller se faire cuire une poêlée de trompettes de la mort.

3) Pourquoi vous faites pas pareil pour Zelda ? Pourquoi, Big N, pourquoi ? Vous en êtes capables, vous avez suffisamment de cartes en main pour le faire, vous savez qu’il y a une demande pour ça… Vous avez bien fait des spin-off sur ce fichu Tingle, alors pourquoi pas pour Zelda, bon sang de bokoblin ?

Bon, reprenons.
Shigeru Myamoto avait un jour comparé un des jeux Super Mario à une pièce de théâtre dans laquelle chacun avait son rôle à jouer. Je ne me souviens plus de quel jeu il parlait, mais ce constat peut s’appliquer à tous les jeux de la franchise (spin-off compris). Ce qui permet d’expliquer, pour ceux qui éprouvent le besoin de tout rationaliser, les aspects les plus douteux ou absurdes, tels que pourquoi le scénario a l’air de se répéter de jeu en jeu, ou pourquoi les personnages sont de fichus stéréotypes (le héros capable de tout, le méchant très méchant qui se lave pas les dents, la demoiselle en détresse,…) qui ne semblent jamais rien apprendre et dont l’évolution stagne. Tout le contraire de ce qu’on trouve dans Legend of Zelda, dont le cadre est plus sérieux et où la répétition de l’histoire est justifiée par le lore (une malédiction en l’occurrence), avec des personnages qui ne sont pas les mêmes d’un opus à l’autre. J’insiste là-dessus, car pas mal de monde ne tient pas compte de ce fait en faisant entre les deux franchises des comparaisons du coup bien injustes, dans un sens comme dans l’autre.

À première vue, Peach n’est rien de plus que le cliché de la jouvencelle en détresse : faible, délicate, infichue de faire quoi que ce soit à part crier à l’aide et offrir un bisou sur la joue pour récompenser son valeureux sauveur. Bref, un trophée et une caricature de féminité fragile. Il faut dire que ce n’est pas très valorisant, ni pour le personnage, ni pour les femmes en général. Et le fait que, contrairement à Zelda qui dans chaque jeu est une personne différente, Peach est bel et bien le même individu implique qu’en plus elle n’a aucune évolution significative. Il y a bien de petits moments où elle fait montre de plus d’indépendance (comme dans Odyssey) mais ça reste léger. Surtout quand on voit dans Smash Bros ou dans les jeux où elle fait partie des persos jouables qu’elle peut balancer des tatanes sans problème et est donc capable de se défendre seule, on en vient à se demander pourquoi elle ne se sort pas un peu plus les doigts de son séant princier dès que Bowser la kidnappe pour la trente-sixième fois…

La réponse est simple : les jeux Mario sont des scénarii caricaturaux à dessein et Peach est une actrice très douée et très impliquée ! On attend qu’elle fasse la potiche en détresse et elle le fait avec la meilleure conscience professionnelle.

Je ne trouve donc pas anodin que ce deuxième jeu qui la met à l’honneur tourne justement autour du thème du théâtre. J’avais déjà évoqué dans mon article sur Super Mario Odyssey (oui, je reviens toujours sur celui-là, parce que je parle de ce que je connais) que j’avais apprécié la critique méta (voulue ou non) de la formule habituelle avec pour thème cette fois le mariage (de Bowser et Peach). C’était à la limite de l’auto-parodie. Ici, c’est pareil : Peach va littéralement utiliser le théâtre comme gameplay.

Ce jeu a aussi le mérite de jeter rétrospectivement un meilleur éclairage sur son prédécesseur. Présentons rapidement ce dernier : Super Princess Peach est de façon très directe une inversion d’un Mario de base : Bowser kidnappe Mario (et Luigi dont tout le monde se fiche et ça c’est pas bien !) et Peach doit le sauver (le tout aidée par un parapluie parlant nommé Perry qui est devenu un accessoire iconique mais dont l’histoire est laissée en suspend depuis 2006). C’est un plateformer, mais Peach dispose d’un pouvoir qui lui est propre, les émotions comme moyen offensif : la colère lui donne des pouvoirs de feu qui démolissent tout, la joie la fait décoller dans une bourrasque de de vent, la tristesse la fait pleurer tellement que ses larmes deviennent un double karsher. Un gameplay original et efficace mais qui avait attiré les commentaires goguenards et les vannes douteuses. C’est que voyez, un personnage féminin qui use de ses émotions, c’est un peu cliché, ah, les gonzesses, elles sont si sensibles, et puis, ces changements d’humeur, eh ben quoi, elle a les Anglais qui débarquent ? Super PMS Peach ! LOL ! bon...je l'ai fait aussi.... Sauf que Peach n’est pas victime de ses émotions, elle les contrôle parfaitement. Et quel est le métier qui recquiert ce genre de talent ? Ben oui : actrice ! On retrouve même un semblant de continuité dans Princess Peach Showtime avec les Théâtrins (le peuple du théâtre, des espèce de Wiggler humanoïdes) dont le gros nez change de couleur en fonction de leurs émotions. 

Pour parler du jeu plus en détails : le théâtre dans lequel on est enfermé fait office de hub. À chacun des quatre étages et du rez-de-chaussée il y a quatre portes menant vers une pièce de théâtre faisant office de niveau. Peach y interprète donc divers rôles (épéiste, cowgirl, pâtissière, détective…) qui lui confèrent des pouvoirs donnant lieu à un gameplay spécifique (parfois on déboîte les ennemis façon Link ou façon Chun Li, parfois on fait des mini-jeux, parfois on résout des énigmes,..). Chaque étage se conclut par un boss. Une fois validées deux pièces sur le même thème, on débloque un troisième acte au sous-sol dans lequel on libère l’Étincelliste. Et une fois qu’ils sont tous délivrés, on peut enfin affronter Syrah, avec Peach parée d’une nouvelle transformation la faisant méchamment ressembler à Harmonie.


J’ai adoré chacune des transformations, même si certaines plus que d’autres. J’aime beaucoup Peach Épéiste et Peach Kung Fu, bien que je les trouve un peu trop similaires en fin de compte, mais j’apprécie le côté Link que ça donne ( elle casse même des pots et crie : « Hyaa ! »), le look sexy et dandy de l’épéiste, et les niveaux de kung fu ont une ambiance appuyée par la musique qui donne une bonne vibe de film de série B décérébrant mais fun où t’as un mec qui déboîte plein d’autres mecs. Je ne m’attendais pas à aimer Peach Weastern (moi et les histoires de cowboy…), surtout qu’il y a des séquences à cheval (si vous me connaissez vous savez que je kiffe pas trop…), mais c’était étonnement sympathique, surtout à partir du moment où il y a des tchoutchous. Je suis moins fan de Peach Voleuse, mais c’est sans doute parce que je me suis révélée vraiment nulle avec, malgré la présence d’un grappin Le grappiiiiiiin, le grappin est notre maître, il choisit ceux qui s’en vont et ceux qui viennent ! Je suis assez partagée sur Peach Patineuse, car même si elle est vraiment stylée et que les niveaux ont une énergie entraînante, il y a un peu trop de passages vicieux. Trois transformations proposent un gameplay assez particulier et un rythme plus lent : Peach Sirène, qui ne trouve grâce à mes yeux que par son ambiance agréable et le chant qui est un délice pour les oreilles ; Peach Détective, qui est sans doute le plus original, mais le niveau de difficulté des énigmes, disons-le tout de suite, c’est pas du Professeur Layton, ce n’est même pas du Détective Pikachu (D’ailleurs, « Peach » ça se prononce presque comme « Pichu » non ? Aaaah, ça explique !) ; et Peach Pâtissière (ah, Peach et sa passion pour les gâteaux…) probablement celle que j’ai le moins aimé, même si ça donne faim. Peach Super-Heroïne m’a laissée de marbre, sans doute parce que c’était encore un peu trop proche d’Épéiste et Kung Fu, mais en plus la vibe super-héros ça m’a toujours fait ni chaud ni froid. Ma préférée, ça doit être Peach Ninja, qui présente le plus de styles variés, avec des séquences d’infiltration (oui, ça peut être fun, la preuve !) et d’autres plus énergiques où l’on courre sur les toits façon Naruto. Je passe rapidement sur Peach Resplendissante, car c’est juste un super-mode, certes sympathique, mais limité au boss de fin.



Puisqu’on est sur les boss, parlons de ceux gardant chaque étage. Conceptuellement, je les ai trouvés assez originaux : ce sont tous des animaux mechas géants composés d’accessoires de scène liés à la lumière. Par contre, leurs noms… Discoplume, Reptoflash, Projomiaou et Lumilion… même dans Pokémon ce serait vraiment le fond du panier. À part Discoplume (le Marioverse a vraiment un problème avec les boss aviaires, pourquoi ont-ils toujours l’air profondément débile ?), leur design est réussi, mention spécial à Projomiaou et son côté « chat du Cheschire » qui fait probablement de lui l’élément qu’on pourrait le plus considérer comme effrayant dans ce jeu. Les combats contre eux étaient également assez amusants, surtout celui de Reptoflash, car même si c’est clairement le plus difficile et le plus rageant, c’est aussi le plus intéressant et le plus épique, avec cette énorme construction sur laquelle il faut grimper et cette mécanique de retour dans le temps à la Rétrospective de Tears of the Kingom (sauf que cette fois c’est l’ennemi qui l’utilise).


Sinon, que dire, le jeu est visuellement très beau. Bien entendu, il faut aimer les palettes colorées, mais même s’ils s’agit de décors de théâtre (donc en carton peint, avec des ficelles très visibles), c’est un vrai bonbon pour les yeux. Et c’est sans parler de s’extasier sur les transformations de Peach qui lui donnent l’air soit stylée, soit sexy, soit trop choupikawaii. Bon, quand je dis : « sexy », c’est toutes proportions gardées, on reste dans un jeu kid-friendly, mais rendez-vous sur Deviantart, en tous cas moi j’ai le crayon qui me démange d’avoir Zelda qui remet en question son orientation sexuelle.
Côté musique, même si je trouve que rien n’atteint le statut de banger, ça reste très agréable également (encore une fois, Peach Sirène…). Le thème du hub une fois tous les niveaux clear fait étrangement penser à la mélodie de Cruella Devil… on nous avait déjà fait le coup dans Breath of The Wild avec le thème des relais qui ressemble à Ce rêve bleu… Voilà, maintenant, grâce à moi vous n’entendrez plus que ça ! De rien.

Le jeu n’est bien entendu pas exempt de défauts. À commencer par le fait qu’il est impossible de revenir en arrière dans les niveaux pour vérifier qu’on n’a rien loupé, combiné avec l’absence de checkpoint dans lesdits niveaux, il est plus que frustrant et lassant de devoir tout recommencer depuis le début si on a le malheur de rater le moindre collectible. Ce détail mis à part, la collecte de gemmes d’étincelles est sûrement la partie la plus amusante du jeu, celui-ci étant comme je l’ai dit assez facile et court quand on ne cherche qu’à le terminer. Une fois cela fait, le post game donne accès à de nouvelles quêtes. Celle des ninjas cachés n’est en rien un défi un tant soit peu compliqué, mais il fournit une excuse pour revisiter chaque niveau. Les défis des boss sont tout de suite beaucoup plus ardus, puisqu’on y demande de les vaincre en accomplissant des tâches supplémentaires (prendre zéro dégât, n’utiliser que des orbes à rayures, éviter le petit bout de la queue du chat qui passait par là,…). Sans oublier les Répétitions, des niveaux bonus où il ne faut pas se faire toucher une seule fois ET remplir un objectif (comme atteindre un certain KO count) ET le faire dans un temps imparti.

Sinon, on débloque au fur et à mesure de nouveaux tissus pour la robe de base de Peach (ou des rubans pour Stella), et si certaines sont très jolies, d’autres sont un peu douteuses (sérieux, la robe Projomiaou, en mauve et jaune, c’est cheum on dirait Wario).

Bref. J’ai joué à Princess Peach Showtime. Et ce fut ma foi un bon moment, bien que pas le jeu du siècle. Ma petite pupuce était sur mes genoux (ou ceux de son papa qui jouait aussi) la plupart du temps. À trois ans, elle a enfin le droit d’être exposée aux écrans sans qu’on nous taxe de parents irresponsables, bien qu’en temps limité. Les niveaux de ce jeu étant très courts, cela permet des sessions à dosage raisonnable, c’est donc parfait pour elle. Peach est désormais sa nouvelle héroïne et j’espère qu’un second opus sortira d’ici trois-quatre ans, ainsi elle pourra y jouer elle-même (et sans doute redécouvrir celui-ci). Par contre, jouer avec elle qui backseat, faut pas rater la moindre gemme d’étincelle, sinon elle te fait remarquer que : « L’en manque une ! » dans sa meilleure imitation de Louis de Funès dans La folie des grandeurs.
Ecrit par Campanita, à 15:21 dans la rubrique "Divers".
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Vendredi (23/12/16)
Les animaux fantastiques...
Tout est dit.

Non pas vraiment, en fait. Mais c'est amusant.

Ecrit par Campanita, à 12:57 dans la rubrique "Divers".
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Vendredi (26/04/13)
Japan Geek
--> Mais où est...euh, plein de monde!
Au gré des vagues (quoi, on dit bien «surfer sur le net», je peux continuer la métaphore, non?), je trouve de temps en temps des petits jeux sympas. Celui-ci a pour principe de chercher Charlie (quoi qu'il y est) toutes les références possibles. Histoire de prouver que vous êtes un vrai geek et non un vulgaire kikoo. Allez, la première fois, j'ai en trouvé quelques 70, puis j'ai regardé mieux et je suis arrivée à plus de 120...et j'en retrouve encore à chaque fois. Qui dit mieux?



 


Bien sûr qu'il faut cliquer sur l'image pour agrandir!
Ecrit par Campanita, à 14:46 dans la rubrique "Divers".
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Lundi (31/12/12)
Best of des requêtes 2012

En consultant les requêtes tapées dans les moteurs de recherche pour arriver jusqu’à ce joueb, je trouve parfois des perles. Voici tout ce que j’ai collecté pour l’année 2012 et qui m’a paru amusant/bizarre/douteux/portnawak, ou qui m'ont tout simplement fait sourire. Les fautes d’orthographe, de grammaire, etc. sont d’origine, je n’ai rien touché.

« pierre a 80 ans mais il vient de fêter son vingtième anniversaire. comment cela est-il possible ? proposé par sparrow. »

Je me demande sérieusement comment cette requête a pu mener jusqu’ici…

« de quoi se nourrissent les criquets »

Celle-là aussi.

« minish-time lord »

D’accord, il m’arrive de parler de Doctor Who (naaaan, sérieusement ?), donc de Time Lord. Et aussi de Zelda, donc de Minish. Mais pas sur la même page.

« la plus grande araignée du monde »

Mouais, si tu veux…

« torture endurer par marina »

Euh ?

« matt smith plus subtil »

Quoi, il est pas subtil, Matt Smith ?

« comman on fabrique le tardisse de docteur woo »

L’idée qu’un autre fan de ma série préférée puisse écrire comme ça me donne envie de pleurer à chaudes larmes.

« www.histoire d'une fille qui decouvre le sex.com »

Mais mais mais…y’a rien de ce genre sur mon pauvre petit blog !

« filles qui font l'amour ensemble »

Qu’est-ce que je viens de dire ?

« fille 15 ans fait l'amour »

Et en plus, avec des mineurs !

« one+piece+nico+robin+nue »

Et ça continue…

« lolicon »

Nan, mais arrêtez !

« melusine spirou porno »

Pfff…

« sorcière balai gode »

*soupir*

« sex fille avec le majora »

Le véritable objectif de Skull Kid…

« film annee 90 avec docteur pervers »

O_O Vous ne parlez pas de mon Seigneur du Temps adoré au moins?

« nom de fee sensuelle aimante mais dominante »

« garçon manga au cheveux blanc »

Pour autant que je sache, les mangas n’ont pas de système pileux.

« les yeux de campanita »

Hu hu !

« livre qui vole »

Dans Harry Potter, y’en a même qui mordent…

« calvin et hobbes président »

Ouais, votons pour des personnages de bédé aux prochaines élections!

« j'ai deux cockers »

Moi aussi !

« kaley cuoco grosse »

Je peux jurer que ce blog ne s’intéresse pas aux caractéristiques pondérales des acteurs de The Big Bang Theory. Quoi que…Kunal Nayyar n’aurait-il  pas un peu forci dernièrement ?

« princess robot bubblegum sex anime »

Gné?

« illustration compagnons emmaus »

What ?

« amélie nothomb est une sorcière »

…et Nicolas Ancion est un loup-garou!

« tim burton alphabet »

Celle-là, je l’ai testée, premier résultat dans Google images, c'est ceci.

« croissant salé maison »

Pas de pitié pour les croissants !

« hare+nocci+guu+hantai »

Ça fait peur, là.

« dionysos bird'n'roll mauvais »

Pardon ? Qui a osé dire ça ? Mécréants…

« chanteuse blonde anglaise techno »

Hein ?

« particularité de l'encre des shinigami death note »

???

« pouvoirs surnaturels pieces monnaie bd comics »

C’est supposé avoir un sens?

« new chanteuse doctor who»

Quelle chanteuse?

« qui habille laurence boccolini »

Qu’est-ce que j’en sais moi ?

« j'écris un conte dans lequel il y a une sorsière et une fée avec des pouvoir magiques et un héro »

Contente pour vous.

« episode ou doctor who se la raconte »

Y’en a pas qu’un, c’est pas un modèle de modestie, le Doc !

« les photos d'anime qui fume »

Après les mangas qui ont des cheveux, les animes tabagistes !

« histoire complete du vieux gripsou de noel »

A Christmas Carol, by Charles Dickens. Ouais, de rien, à votre service.

« acteur série moche »

Je suppute qu’une personne très gentille et pas du tout langue-de-pute a tapé cette requête.

 « shrek chien andalou »

Je devine que ça a du mener vers mon article « Questionnaire Cinéma et Télévision », où je parle et de Shrek, et d’Un chien andalou. Mais ce que je me demande, c’est qui a bien pu taper une requête mêlant le cinéma surréaliste aux ogres verts…

« image de billie papier dans doctor who »

« Billie Papier », mouarf ! J’en ris encore !

« serviette de bain doctor who david tenant »

Oh yeah ! Essuie-moi le dos, mon p’tit Ten!

« film l'héroine se retrouve dans une foret enchantée ou elle et aider par des animaux et la nature elle doit récuprer quelq'un ou quelque chose dans un chateau ou y reste une méchante reine c'est une histoire d'amour aussi style cendrillon sa fait longtemp qu'il est passer a la télé »

Misère, misère…

« mauvais cosplay peggy de retour »

Pas compris non plus.

« galaxy life jai améliorer mes colocs et ca c'est annulé »

Idem.

« rouquin confiserie »

Sans doute un vendeur de bonbons au gingembre…

« image humour sur les roux »

Ahem…

« martine parodie hentai »

S’il s’agit bien de la Martine à laquelle je pense, c’est assez effrayant…

« histoire d une fee tomber sur la tete »

Là, il est possible que c’était bien moi qu’on cherchait^^

« brûlez rome! »

Néron est donc venu sur mon blog...

« questionnaire exemple cas de chocolat»

Je ne sais pas trop ce que ça veut dire, mais ça doit être bien si ça concerne le chocolat!


Et enfin, j’ai gardé la meilleure pour la fin :

« je déteste les gens sympa, je déteste les gens beaux mais j'aime pas les moches non plus. je déteste les gens intelligents mais encore plus les gens stupides. je déteste les gens classes mais les négligés sont craignos. je déteste les gens trop sincères mais j'aime pas les focus. je déteste les gens heureux en amour et je méprise les dépressifs. je déteste les gens qui collent trop mais je déteste les gens trop distants. je déteste les pimbêches, je déteste les cultivées. je déteste les gens qui font du 40. je déteste les grands même si les p'tits c'est moche. je déteste les maniaques, je déteste les bordéliques. je déteste tout le monde. »

Comme dirait le Voleur du Donjon de Naheulbeuk : « Tiens, voilà une corde, mon ami ! »

Sur ce, on se retrouve en 2013.

¡Feliz y prospero año nuevo para vosotros, vos familiares y amigos!


Ecrit par Campanita, à 10:32 dans la rubrique "Divers".
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Mardi (25/12/12)
Joyeux Noël!

Un petit fan art de mon cru pour commencer.

Et ceci, trouvé sur Deviantart: DW et les traditions de Noël!



Pères Noëls robots, sapins lanceurs de boules explosives, aliens belliqueux...C'est vrai qu'un Whovian, c'est pas pareil qu'une personne normale!

Ecrit par Campanita, à 15:02 dans la rubrique "Divers".
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Lundi (24/12/12)
Comment décourager un enfant de lire en 8 leçons
Voici un petit texte d'humour au second degré issu de 1001 activités autour du livre de Philippe Brasseur, sur lequel certains adultes devraient méditer...




Comment décourager un enfant de lire en 8 leçons

1- Gardez les livres hors de sa portée. Il pourrait les abîmer, surtout les beaux livres.

2- Ne lui lisez pas plus d'un livre par semaine. Sinon il deviendra dépendant de vous plus tard pour la lecture. Et puis, il a la télé pour nourrir son imaginaire.

3- Ne lisez jamais devant votre enfant. Il pourrait croire que vous y prenez du plaisir, alors que lire, c'est s'instruire.

4 - Interdisez les «mauvaises lectures». Évacuez sans pitié BD, magazines et autres livres d'humour que votre enfant dévore et qui l'éloignent des «bons» livres.

5 - Posez-lui toujours des questions pour vérifier s'il a bien compris et retenu le livre.

6 - Dès que l'enfant sait lire, arrêtez de lui raconter des histoires puisqu'il sait le faire tout seul!

7 - Forcez-le à lire 10 pages par jour, rien que des livres que vous aurez choisis, bien écrits, avec un contenu et des «valeurs».

8- Obligez-le à terminer ses livres... comme on termine son assiette. Il y a des petits pauvres qui n'ont pas de livres!


Bref! Trêve de plaisanteries. Avant de poser une «règle» à l'enfant en matière de lecture, posons-nous la question, «Est-ce que moi, je m'applique cette règle?»

Ecrit par Campanita, à 00:20 dans la rubrique "Divers".
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Lundi (12/11/12)
Mangez-moi!
--> je goûte le tofu...
J'aime bien les tests à la con sur le net. Celui-ci est assez spécial, il vise à déterminer ce que vous gouteriez si un cannibale vous mangeait.

C'est par ici. Précision: c'est en anglais.

Moi, j'ai un goût de tofu qu'ils ont dit.



Ecrit par Campanita, à 20:04 dans la rubrique "Divers".
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Mardi (16/10/12)
Versatile Blogger Award

J’ai été taguée par Cari  pour The Versatile Blogger Award.

Le principe est le suivant :
1) Mettre le logo check
2) Citer et linker la personne d’où provient le tag check
3) Dire 7 choses à propos de soi
4) Tagger 15 personnes

 J’aime pas trop ce genre de trucs de blogging, mais faut bien que je m’y colle. Mais je ne vais pas remplir le point 4) parce que je n’ai même pas une seule personne à tagger. Les gens avec qui je discute virtuellement, je me vois mal leur refiler un tag (à part Cari elle-même, vu qu’elle a plusieurs articles de ce genre). Alors, tant pis.

Alors, 7 choses à propos de moi:




Il y a mon frère, directeur de chantier. Adore la mécanique, l'électronique et cetera. Depuis tout petit, il aime démonter des engins pour voir comment ça fonctionne, puis les remonter, les améliorer, ou créer d'autres trucs avec. Une fois, il a inventé un pistolet qui tire des morceaux de patates. Il passe beaucoup de temps à bricoler.

Il y a ma sœur, étudiante en pharma (histoire de continuer l'entreprise familiale). Sociable (contrairement aux deux autres), super baby-sitter, animatrice louveteaux. Très très studieuse, n'a jamais doublé une année de sa vie.

Et enfin, il y a moi, l'aînée, mais la seule qui n'a pas encore passé son permis de conduire. Bibliothécaire à tendances geekesques, fait du dessin et de la peinture comme hobbys. Planche à pain filiforme qui se dessine plus jolie qu'elle ne l'est en réalité.




Mon rêve professionnel, ce serait d’être responsable de la section bandes dessinées d’une bibliothèque. Mais autant mes connaissances sur la bédé façon «franco-belge» et sur les mangas sont tout à fait défendables, autant pour les comics…Mais j’essaie peu à peu de rattraper ça.




Moi qui d’habitude ne me soucie pas des marques, les Converses, c’est mon péché mignon. J’en ai plus que de tout autre type de chaussures.




Que ça soit sur un garçon ou sur une fille, je trouve ça magnifique. Ce qui ne veut pas dire que je trouve tous les rouquins que je croise beaux, ni que les blonds et les bruns me paraissent immondes. Dans presque toutes les fictions que j’aime, j’ai automatiquement une affection (pas toujours justifiée) pour le roux ou la rousse.




Déjà, j'aime pas trop le sport (sauf le jogging, la randonnée et l'escalade...pour autant, je ne les pratique pas souvent, mais j'aime bien). Mais en plus, quand il y a de l'eau froide...brrr. Le pire, c'est d'avoir la tête sous l'eau, ça me rend claustrophobe, j'ai l'impression que je vais me noyer, que je ne remontrai jamais à la surface à temps...En plus, je n'ai jamais osé ouvrir les yeux dans l'eau. J'avais trop peur de le faire au cours de piscine quand j'étais petite, du coup, je ne le ferai sans doute jamais.

En revanche, glander au bord de l'eau, ça ne me dérange pas.





Mais j’ai pas son esprit brillant, dommage ! J’avale des quantités de sucreries absolument pas recommandées. J’ai la chance d’avoir un métabolisme très rapide qui fait que je ne grossis pas (je suis même en déficit pondéral, c’est dire !), mais je crains quand même les autres conséquences, comme d’avoir un jour le diabète, ou l’hyperactivité, des caries (d’ailleurs, le dentiste m’a fait mon premier plombage il y a quelques jours). Mais j’en peux rien, j’adore le chocolat, les pâtisseries, tout ces trucs-là…je serais capable de me sustenter uniquement avec des desserts si mes proches ne me forçaient pas à avaler du salé de temps en temps. Et puis, il y a le thé. Je tourne à environ dix tasses par jour. J’ai besoin de théine comme d’autres ont besoin de caféine, c’est ainsi.



Plus jeune, j’ai suivi des cours de solfège et de piano. J’étais arrivée à un niveau oscillant entre « bof bof » et « potable » avec le dernier. Mais je n’y ai plus touché depuis près de dix ans, donc, je me demande si je peux encore ne fusse qu’en jouer. Pas que je n’aime pas faire de la musique, j’aime bien chanter, et j’ai appris les bases de quelques instruments en autodidacte, comme la flûte à bec, la flûte de pan, la flûte à champagne et l’ocarina (un ocarina péruvien à six trous). J’aimerais bien essayer un jour la flûte traversière et l’ocarina de Zelda (pas pareil qu’un ocarina « ordinaire »). Mais l’instrument qui m’éblouit le plus en ce moment, même si ça m’a l’air compliqué (et surtout assez onéreux), c’est le thérémine. C'est assez particulier, mais ça produit un son qui ressemble à
« une voix de fantôme ou d'extra-terrestre ».

Ecrit par Campanita, à 20:30 dans la rubrique "Divers".
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Samedi (13/10/12)
Synesthésie

Cet article ne concerne ni mes tableaux et dessins, ni mes dernières lectures. Non, cette fois il est question d’un fait que j’aimerais juste partager.

Il y a peu, j’ai découvert que j’étais synesthète. Je ne le savais pas, ou plutôt je n’y avais jamais fait attention de manière consciente, je l’ai appris un peu par hasard. Et si ça se trouve, vous allez peut-être découvrir que vous l’êtes aussi à la lecture de cet article.

«Ouais, mais, ça veut dire quoi synémachin?» pensez-vous, «C’est quoi, une maladie mentale, un pouvoir psychique?».

Eh bien, sachez tout d’abord que cet article n’a rien de scientifique, ce n’est même pas de la vulgarisation, c'est plutôt un simple témoignage, et je vous donnerai même à la fin des liens vers des sites plus professionnels. Mais grosso modo, la synesthésie est un phénomène neurologique qui fait que plusieurs sens sont connectés. Par exemple, certains synesthètes perçoivent les lettres de l’alphabet comme étant colorées. D’autres associent les couleurs à des sons, d’autres encore (comme c’est mon cas) représentent les nombres sur une carte géographique…

Bizarre, non ? Figurez-vous que près de 26 % des gens seraient atteints de synesthésie. Enfin, je n’aime pas le mot «atteints» car ça n’a rien d’une maladie. L’origine de ce phénomène serait quelques synapses (connections entre neurones) qui ne devraient pas être, entraînant des liens entre des zones du cerveau indépendantes.

Maintenant, vous devez vous demandez à quoi peut bien servir la synesthésie ? A rien. Non, franchement, ça ne sert à rien ! Dans la majorité des cas, ce n’est ni un handicap, ni un avantage intellectuel, ça ne cause ni problèmes psychologiques, ni sociaux ni rien. C’est comme la couleur des yeux : les avoir bleus ne signifie pas qu’on a une meilleure ou moins bonne vue que si on les avait bruns, ça ne sert à rien. Les synesthètes ne voient pas le monde de manière différente, plus belle, plus colorée, plus fascinante, plus poétique, ou que sais-je. D’ailleurs, la plupart d’entre eux ignorent leur particularité et n’y avaient jamais prêté attention avant qu’on ne le leur fasse remarquer. Je peux en témoigner : ça fait près de 25 ans que je suis sur Terre et pendant tout ce temps j’ai cru que tout le monde voyait les chiffres et les mesures de temps dans l’espace. Alors que non. Et j’ai eu des sales notes en math durant ma scolarité, comme quoi, ça ne m’a rien apporté. Et là, je sens venir les commentaires des mecs: "Ouais, normal, les filles et les maths..."

Il y a plusieurs types de synesthésie, comme dit ci-dessus. Et croyez-moi, les types autres que le mien me paraissent tout aussi étranges que le mien doit l’être pour un non-synesthète.

Liste (non-exhaustive) :

-Le type le plus répandu est la synesthésie graphème-couleur : les lettres de l’alphabet correspondent à des couleurs. Par exemple, certaines personnes voient les i bleus, les a rouges…Notez que chaque cas est différent, un synesthète ne voit pas la même chose qu’un autre.

-Le type son-couleur : idem que le précédent, sauf qu’ici, c’est le fa# qui est peut-être vert ou mauve.

-Le type lexical-gustatif : la personne a des sensations de goûts sur la langue en prononçant certains sons ou mots complets. Je voudrais en rencontrer un rien que pour savoir ce que mon prénom «goûte» selon lui!

-Le type personnification : apparemment très rare. C’est le fait d’attribuer une personnalité à des lettres, des chiffres, des jours de la semaine…Par exemple, le k est une femme, le t est sympa, le 5, on ne peut pas lui faire confiance,…A ne pas confondre avec les facteurs culturels, bien sûr, si vous craignez le 13 ou le 666, ça n’a rien à voir avec la synesthésie, et si le 42 vous paraît être incroyablement sympathique, c’est juste que vous êtes un geek^^.

-Le type nombre-espace ou numérique, que je cite en dernier, et qui est mon type. Ça consiste à voir les nombres et toutes sortes de mesures (le temps, l’âge, le poids…) comme représentés dans l’espace, le tout organisé comme sur une carte géographique, parfois avec des couleurs ajoutées. C’est peut-être le type le plus difficile à faire comprendre, aussi, puisque je suis une synesthète numérique, je vais en profiter pour vous illustrer tout ça avec mon cas, en espérant que ça sera assez parlant.


Voici comment je vois les nombres quand ils ne représentent rien d’autre que des valeurs mathématiques. Ceci est la carte complète, car en général, je ne la vois pas entièrement, je «zoome» sur la partie dont j’ai besoin. Vous remarquerez que plus la valeur est grande, plus la région est petite sur ma carte. J’imagine que c’est parce que j’ai commencé par apprendre à compter jusqu’à 10, puis jusqu’à 20, et à ce moment-là, j’avais compris comment faire une dizaine, donc, plus la peine de détailler les suivantes (et il est aussi possible que le fait que la langue française utilise des termes différents pour les unités entre 10 et 20 alors que la logique voudrait qu’on dise «dix et un» plutôt que «onze» a fait que j’aie du m’attarder plus sur cette dizaine quand j’apprenais à compter). De même, les centaines sont encore plus floues que les dizaines, et quand la valeur devient très grande, je ne me donne plus la peine de les dessiner en détails, car le principe est acquis. Idem pour les nombres négatifs, qui ne sont qu’un miroir des positifs, donc j’ai tendance à ne pas m’y intéresser. En ce qui concerne + et -, comme cela s’apprend beaucoup plus tard, je ne sais pas trop où je les vois, disons qu’ils «flottent» un peu au milieu du schmilblik.

Vous remarquez également le choix des couleurs. Je vois toujours cette carte sur un fond noir, avec les chiffres en jaune clair, et quelques fois en blanc.

Alors que, comme vous le voyez sur l’image suivante,pour le temps, c'est des dates en noir sur un fond blanc avec des colorations chaudes pour le passé, et froides pour le futur.

Alors, oui, je vois la vie de ma planète comme plus importante que celle de l'Univers tout entier, l'existence de mon espèce trop longue par rapport à ce qu'elle devrait être, le siècle et la décennie de ma naissance (1987) sont plus marqués que les autres, tout comme les années 90 qui représentent mon enfance. Ça fait un peu égocentrique, mais il se trouve que ma petite personne est le repère le plus fixe pour générer la construction de cette carte, c'est comme ça. Après l'an 2000, je vois la décennie  2001-2010, et quelques années après, mais c'est très flou. Le futur est un endroit inconnu, il me fait l'effet d'un océan mystérieux, l'Histoire qui a déjà eu lieu est comme la terre ferme et chaque nouvelle année produit un prolongement qui apparaît comme de la roche en fusion qui durcit dans l'eau froide.

On continue?

Comme vous pouvez le constater, je semble troublée à l'idée que les vacances d'été finissent...

J'ai lu que certains synesthètes numériques dessinaient également des cartes pour d'autres valeurs métriques, comme l'âge, le poids, l'argent, l'heure...Ce n'est pas mon cas, ou plutôt, je dirais que je les calque sur la première carte (ça explique peut-être pourquoi j'ai encore parfois le réflexe de penser qu'une heure vaut cent minutes avant de me reprendre une seconde plus tard).

Par contre, et je ne sais pas si c'est très répandu, mais j'ai aussi une carte des couleurs:


Et je vous rassure, je ne suis pas folle (enfin, peut-être que si, mais dans ce cas, c'est pour une raison bien distincte...)!


Remarques :

1) Ces images ne représentent pas exactement ce que je vois, car cela m’est impossible. Pour ce faire, il faudrait que je connecte mon cerveau à mon ordinateur avec un câble USB. Mais on n’est pas dans Matrix.

2) Mes cartes ne sont pas identiques à celles des autres synesthètes numériques. J’avais trouvé un article (mais je n’arrive plus à remettre la main sur le lien) ou quelqu’un avait lui aussi dessiné des cartes de sa synesthésie nombre-espace, et j’étais totalement perdue. C’était comme si mes cartes représentaient la Terre et les siennes Mars, si vous voulez.

Et pour conclure, quelques liens:

http://www.france-jeunes.net/lire-la-synesthesie-quand-le-monde-devient-colore-ou-sensuel-19304.htm

http://cerco.ups-tlse.fr/~hupe/synesthesie.html

http://www.synesthesie.info/



Ecrit par Campanita, à 15:50 dans la rubrique "Divers".
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Dimanche (07/10/12)
Top-10 des personnages goths

Nouveau top-10 sur…les personnages gothiques. Je sens que ça ne va pas être simple, et que mes choix risquent d’être jugés contestables. Parce qu’à la base, définir ce qu’est un « goth », ce n’est pas facile du tout. Entre les stéréotypes des gens qui n’y connaissent rien (mais qui l’ouvrent quand même) et les «kikoogoths» qui font des amalgames douteux et véhiculent une mauvaise image du mouvement, il n’est pas aisé de donner une définition correcte. Je crois qu’en fait, chacun à la sienne propre. Interrogez plusieurs goths, vous n’êtes pas sûrs d’obtenir une réponse unanime. Puis, faut faire gaffe à ne pas confondre avec les emos ou avec les punks, ce genre de choses.

J’ai décidé de ne pas me prendre la tête avec ça.

Aussi les personnages présentés dans ce top-10 y figurent surtout pour une question de ressenti personnel et ne cherchent pas à suivre l’une ou l’autre définition (qui ne mettrait pas tout le monde d’accord). Je trouve simplement que quelque chose de gothique émanent d’eux, peut-être penserez-vous que j’ai tort, mais tant pis. Je ne cite que des personnages imaginaires, pas de chanteur, acteur, ou autre.

Dernière remarque : vu que je me suis fixé la limite de dix personnages, j’ai du renoncer à certains (beaucoup en fait, il y a tellement de fictions avec ce genre de personnages, et traités de manières variées). Aussi, à la fin du top-10, il y a une section « Mentions Honorables »


10-Jane Lane, Daria

L’artiste cynique

Je sais, je sais, il y a une véritable goth dans Daria, qui s’appelle Andrea, mais c’est un personnage tellement secondaire qu’elle doit avoir eu trois répliques en tout et pour tout. Je préfère me pencher sur Jane, la meilleure amie de Daria. Jane ressemble beaucoup à Daria, mais pas tant que ça. Autant la majorité des personnages de cette série (y compris Daria) sont stéréotypés, autant quelques uns sont plus réalistes, comme Jane ou Jodie. Jane est excentrique et cynique, mais pas aussi extrême que Daria, elle a un look auquel elle tient, assez proche du gothique, en rouge et noir, elle se maquille, elle a des piercings. Ce n’est pas comme Daria qui s’habille vraiment n’importe comment et qui a peur d’être considérée comme futile rien parce qu’elle doit choisir entre des lentilles ou des lunettes (ce sur quoi elle cogite pendant un épisode entier). Jane a aussi des passe-temps, comme la peinture et le jogging (et le naturisme si on en croit l’épisode 2). Après, dire qu’elle est complètement gothique, c’est peut-être exagéré, elle est sur la limite, mais si c’est le cas, elle représente le type de gothique bien dans son look et bien dans ses choix. Par parce qu’elle veut choquer ou se rebeller, juste parce qu’elle s’aime comme ça.




Vous aurez compris pourquoi je m’identifie assez bien à ce personnage…

9-Shego, Kim Possible

La dark action girl

Et j’en profite pour dire que Shego est probablement la subalterne de génie du Mal la plus cool qui soit!

C’est pas que je n’aime pas Kim, mais ma motivation à regarder ce dessin animé provient beaucoup plus des méchants que des héros. J’adore le duo Drakken/Shego, surtout la manière dont la deuxième se fout constamment de la gueule du premier. J’aime comme Shego agit comme la voix de la raison et est mentalement plus stable que son patron, et son côté « Dark Lady of Shadow » toujours classe, son air sarcastique. Et son look à la Harley Quinn…version goth. Sous ses allures de reine des glaces antipathique et dépourvue d’émotions, elle est néanmoins plus sensible et cache bien une nature plus douce. C’est juste qu’elle est blasée du monde…ou de la bêtise crasse de Drakken, va savoir. Elle montre quand même qu’elle tient à lui à l’occasion.

Ce qui est aussi appréciable, c’est qu’elle est le genre de méchante qui tient en estime l’héroïne, même si elle la traite de « pompom » (quoi que, là c’est normal, Kim est une pompom !), elle reconnaît sa valeur, on a parfois l’impression qu’elles ne se castagnent que parce que c’est leur boulot. L’envie que Shego a de vaincre Kim ressemble à une rivalité façon shônen, vous voyez, ce mélange d’admiration pour l’adversaire tout en ayant envie de le surpasser ? Si Drakken est supposé être l’ennemi juré de Kim, Shego remplit cependant mieux que lui le rôle de la Némésis.

8-Albator (ou Herlock pour les puristes) et Emeraldas

Les badass mélancoliques de l’espace

Dans le magma de souvenirs des dessins animés de mon enfance, un personnage se détache du lot, une série dépareille : c’est Albator. Il y avait chez lui ce je ne sais quoi qui le différenciait des autres, ce côté mélancolique.

Quand j’y réfléchis, c’est plutôt récurrent dans l’œuvre de Mastumoto…enfin, je suis loin d’être une grande spécialiste, mais j’éprouve la même impression pour Galaxy Express 999 et Princesse Millénium. Je parle de cette atmosphère de mélancolie et d’obscurité qu’on retrouve jusque dans le dessin qui joue énormément sur le clair-obscur. Bref, je trouve qu’il y a une noirceur plutôt inhabituelle pour du space opera (pas que les space opera n’ont pas leur lot de drame et de tragédie mais…c’est une question d’ambiance).

Alors, Albator, le costume noir, la tête de mort, la cicatrice, la mèche de cheveux dans les yeux…et ce regard…Si je le compare avec un autre personnage de mon enfance, à savoir Actarus (Goldorak), pour qui j’avais un faible à l’époque, ils ont beau avoir tous les deux une histoire tragique, ça ne fait pas le même effet. Autant Actarus est flamboyant, autant Albator est…ténébreux.

Quant à Emeraldas (évitez d'écorcher son nom et d'en faire une certaine Bohémienne), c'est un peu le pendant féminin d'Albator. Une cicatrice, un vaisseau génial (le Queen Emeraldas pour l'Arcadia de son collègue), mais des cheveux blonds et longs à n'en plus finir (typique des personnages féminins de Matsumoto, mais elle se distingue de Kei (Nausicaa si vous préférez) ou de Maetel (Marina) en étant bien moins tendre) et le rouge comme dominante au lieu du noir. Sous la couche de glace qui semble envelopper son cœur, il y a récurrence d'une douleur suite à la perte d'un homme. Et non, c'est pas Albator, c'est pas parce qu'ils se ressemblent que ça va devenir un pairing.

Tous deux sont très froids et taciturnes, mais ont la tête pleine d'idéaux qu'ils défendent.

 

7-Elvira

La femme fatale burlesque

Si vous pensiez qu’on ne pouvait pas surpasser Morticia Addams en matière de maquillage exagéré, eh bien si. Dans le genre aguicheuse et tape-à-l’œil, Elvira fait fort.

Héroïne aujourd’hui assez méconnue de deux films fantastiques complètement nanardesques (Elvira maîtresse des ténèbres et Elvira et le château hanté), c’est à l’origine un personnage incarné par Cassandra Peterson pour animer un show télévisé, Movie Macabre, où ledit personnage présentait des films de série Z habillé comme euh…une euh…enfin. Vous voyez. A la fin de chaque séance, elle prenait congé de ses téléspectateurs en leur souhaitant "Unpleasant dreams!"Faites de mauvais rêves!»).



C’est un personnage à la fois sensuel, rigolo et un peu effrayant. Et comptez sur elle pour remettre à leur place les blondezillas nunuches, pour balancer des répliques mordantes et pour choquer les âmes pudiques. Il est à noter que son animal de compagnie est un caniche punk. Ses aventures rocambolesques la voient flirter avec le fantastique de manière la plus clichée qui soit, et la critique n’a pas toujours été tendre avec elle…Mais le public raffole de cette catin (je dis ça au sens affectueux) narcissique et vulgaire mais attachante et drôle.

Cependant, visionner ces films nécessite un certain sens du second degré.

6-Saki et Megumi Hanajima, Fruits Basket

Les maudits glam

Vu le grand nombre de mangas/animes récents comprenant un ou plusieurs personnages goths, il m’a fallu faire un choix, et il s’est porté sur « la fille aux ondes » et son petit frère de la série de Natsuki Takaya (et un des rares shôjôs qui ne me soulent pas, au passage).

Saki est un des premiers personnages présentés, c’est une des deux meilleures amies de la candide héroïne Tohru Honda. Elle est sombre, mystérieuse, et exerce une aura particulière au sein du lycée grâce à sa capacité à manipuler les ondes.

Saki s’habille en noir pour se rappeler qu’elle est une menace, effrayée par son pouvoir (quand elle l’a découvert, elle a failli tuer quelqu’un !). Elle se juge elle-même stupide (à tort !), et les autres élèves la considèrent comme une sorcière. J’ai toujours apprécié la dynamique que Saki avait avec Arisa, l’autre meilleure amie de Torhu. Saki et Arisa agissent comme deux grandes sœurs protectrices de Tohru (elles ont fait un serment sut la tombe de la mère de cette dernière), mais chacune dans leur style : Arisa est une voyou garçon manqué qui foutrait des claques au premier qui s’en prendrait à sa petite protégée, et Saki est la gothique taciturne qu’on soupçonne de pratiquer sorcellerie (elle n’a pourtant jamais fait de mal à personne (du moins intentionnellement), tout au plus elle se sert des ondes comme un moyen de dissuasion).

Plus tard dans la série, on découvre que Saki a un petit frère appelé Megumi, capable de lancer des malédictions. Ils ont une relation frère-sœur très fusionnelle. Megumi adopte le même style vestimentaire que Saki par empathie pour elle, et possède un caractère très semblable.

Lors d’un épisode où les élèves jouent un remake de Cendrillon au théâtre de l’école, Saki hérite du rôle principal et chamboule bien le conte de fée. Notamment en demandant à ce que sa robe soit « profondément noire » et en n’ayant rien à cirer du prince.

5-Nemi

La malicieuse insolente

Héroïne dessinée par la Norvégienne Lise Myhre, Nemi, c’est la gothique décomplexée et sexy qui s’assume. Elle vit des aventures de Madame Toutlemonde…sauf qu’elle est gothique. Son maquillage est tellement poussé qu’elle a la peau blanche comme du plâtre, et pas qu’au niveau du visage (elle doit y aller à la truelle comme les geishas!). Nemi est gaie, fêtarde et facétieuse, même si elle a un regard critique sur la vie, et est notamment féministe. Elle alterne les moments cyniques avec les moments déjantés, toujours avec les mots justes. Malgré le fait qu’il s’agisse bien ici d’une adulte (quand elle commente de manière désabusée ses coups d’un soir), elle a quelque chose de la femme-enfant, elle a un côté très espiègle et très malicieux. Puis, elle est dingue de chocolat, bon point ça. S’il arrive à Nemi de partir trop à l’ouest, elle a son amie Cyan (nommée ainsi en raison de ses cheveux azur) lui sert de conscience. Nemi subit aussi Evilina, la nouvelle petite amie de son père, qui vient tout droit d’Enfer. Vous voyez que les gothiques ne sont pas tous démoniaques puisque ce sont leurs ennemis qui peuvent l’être?

 

4-Creepie

La colorée féerique

Drôle de Creepie, le dessin animé que j’ai regardé rien que parce que le générique en français était chanté par Lonely Lisa. Bon, j’ai finalement un avis un peu mitigé dessus, car au-delà du concept qui me plait beaucoup, je trouve que ça tourne en rond et que tous les épisodes se ressemblent. Mais le personnage principal, je l’adore.

Creepie est une fille qui va à l’école comme les autres, mais qui a une petite particularité: abandonnée dans un couffin devant une porte quand elle était bébé, la famille d’adoption qui l’a élevée n’est ni plus ni moins qu’une bande d’insectes: son père est un moustique, sa mère une mante religieuse, ses frères des cafards. Creepie est donc accoutumée à apprécier les petites bébètes rampantes et grouillantes. Même qu’elle se considère comme l’une d’entre elles, il suffit de voir le bruit qu’elle fait quand elle marche: «tic tic tic tic». Et elle est gothique, une gothique très colorée. En fait, je vous laisse juger sur cette vidéo.

3-Pr Rogue, Harry Potter

Le tragique-romantique

Albator, Megumi,et maintenant Rogue...ça va, j’ai un quota de personnages masculins respectable !

Ah, Severus…Au début, ce n’était pas du tout un personnage que j’aimais bien, mais au fur et à mesure des tomes, j’ai appris à l’apprécier, voir à l’adorer.

Bon, en fait, on pourrait se demander si vraiment il est gothique, puisque s’habiller en noir, c’est pas ça qui fait que. Puis, il était déjà comme ça durant sa scolarité dans les années 70. Mais moi je pense qu’on peut appartenir à une esthétique gothique bien avant que le mouvement existe, ou du moins avant qu’on y mette un nom. Il aime le noir (la cape tournoyante!), il a une personnalité différente qui fait qu’il n’est pas épanoui socialement, le goût des choses sombres, une vision du monde anti-manichéenne…et pour couronner le tout, une fois adulte, la tournure des évènement en font un personnage romantique et tragique. Le gothique, ça peut aussi correspondre à ça. Et vu que c’est un personnage excellent et complexe, on peut dire que c’est une image intéressante des gothiques qui est véhiculée à travers lui.

Si vous êtes fan de ce personnage (et même si vous ne l’êtes pas, et même si vous êtes un Martien croyant qu’HP c’est une marque de matos informatique), regardez ceci, c’est putain de magnifique !

2-Mercredi Addams, La famille Addams

La gamine creepy cold



Christina Ricci

Difficile de ne pas citer cette smala déjantée ici. Pourquoi Mercredi ? Pourquoi pas Morticia ou l’oncle Fester? Ben euh…parce que c’est mon personnage préféré, Mercredi, pardi. Je l’ai découverte avec le dessin animé des années 90, puis avec la série La nouvelle famille Addams, et puis enfin ai vu les deux films et la première série en noir et blanc.

Je sais que ce n’est pas très original, mais ma préférence va à la version de Christina Ricci, même si chaque Mercredi a sa saveur. Je pense tout simplement que c’est elle qui a posé le rôle, et c’est assez exceptionnel comme performance de la part d’une actrice aussi jeune.

La première Mercredi, celle de Lisa Loring, était une simple fillette aimant les poupées sans tête et les histoires d’horreur racontées par sa grand-mère. Elle n’était âgée que de 6-7 ans, était plus jeune que Pugsley et était joviale et sensible. Dans les films, elle devient l’aînée, est froide, taciturne, et aime torturer son jeune frère. Ricci redéfinit le personnage qui devient l’archétype de gamine flippante qu’on connaît tous, et qui fera de nombreuses émules. Les Mercredi suivantes, telles celles du dessin animé et celle de la nouvelle série, interprétée par Nicole Fugere, sont d’avantage des répétitions de Ricci.

Lisa Loring

Le dessin animé. Ah, les guéguerres entre frangins…

Nicole Fugere

 

1-L’ensemble des personnages de Tim Burton

Le gothoverse

Je termine par le must du must, évidemment. Je ne pouvais pas éviter de parler de Burton dans un article comme celui-là. Je ne parle pas de l'homme en lui-même, puisque je ne prends aucune personne réelle, mais bien de ses personnages. Je ne vais pas passer toute son œuvre en revue, mais on ne peut pas nier l’aspect «gothique» qui en émane, le goût des choses sombres, la mort, les cimetières, des personnages au look carrément gothique, que ça soit par choix (Lydia Deedz de Beateljuice) ou juste parce qu’ils sont faits comme ça (Edward Siscorshands). Et les décor avec des spirales noires.

D’une manière générale, son thème récurrent, c’est l’injustice subie par des personnages rejetés parce qu’ils sont différents. Ils ne sont pas plus malfaisants que les autres, juste différents. Et tristes. Mais ils ne sont pas ostracisés parce qu’ils sont tristes et que leur déprime rebute, mais tristes parce que l’incompréhension des autres à leur égard les plonge dans la solitude. Tim Burton, c’est le gars qui transforme les figures communément admises comme effrayantes ou méchantes en des personnages touchants et attachants, qui nous montre qu’aimer se vêtir de couleurs sombres et choisir un autre mode de vie ne devrait pas être un motif de rejet, mais que comme ça l’est quand même, ce sont les gens «normaux» et «bien pensants» qui deviennent les méchants de l’histoire à cause de leur intolérance, de leur stupidité et de leur mentalité bornée.

Dans plusieurs de ses films, il y a deux mondes qui se confrontent, comme par exemple, dans Corpse bride, le monde des vivants et le monde des morts. On pourrait croire que le monde des vivants et le plus joyeux et coloré alors que celui des morts est on ne peut plus lugubre. Et pourtant…

 

Parce que dans un groupe de gothiques, on retrouve tous les types de caractère: le rigolo, le sérieux, le rebelle, l’intello,…exactement comme dans n’importe quel groupe. Il y a des gothiques joyeux, parfois même plus que la moyenne des gens. Ce n’est un pas type de personnalité qui conduit automatiquement à la dépression, c’est juste avoir des goûts différents.

 

 

Mentions honorables :

-Plein de personnages de Soul Eater, retirés essentiellement parce que ça ferait trois top-10 d’affilée que cette série est citée, et cette redondance me gêne. Et en plus, je voulais limiter les personnages de mangas de la master liste, sinon ils l’accapareraient.

Arachnée Gorgone

Medusa Gorgone

Elka Frog

Blair

-Perona de Once Piece, parce que je la trouve quelque peu insupportable (et c’est pas Zoro qui va me contredire).


Dans la même série, je pense également à Nico Robin, quoi que dans un tout autre style que Perona. Pour le look, ça dépend, la tenue de l’arc Water Seven ou de l’arc Thriller Bark (image ci-dessous) collent parfaitement, celle de l’arc Baroque Works nettement moins. Côté personnalité, c’est de l’équipage de Mugiwara la plus mystérieuse, réservée, sombre, intelligente et mature. Elle est passionnée par l’Histoire et par les écritures anciennes, elle considère les ruines comme sacrées, au point qu’en détruire devant ses yeux correspond à appuyer sur son bouton berserk. C’est aussi elle qui a le background le plus tragique. On l’imagine plus dans l’équipage d’Albator que dans celui de Luffy (mais elle est très bien avec ce dernier, pas de lézard, c’est tout l’intérêt d’avoir des caractères différents).

-Sam Manson et Ember de Danny Phantom, parce qu’elles me les gonflent.



-Sophie de Hello Geekette !

 

-Karine et Jenny dans le Tome 5 des Nombrils, parce que pour moi, Karine n’a jamais cherché à être gothique et a même l’air de s’en tamponner les amygdales (elle veut juste un look dans lequel elle se sent bien). Mais quand même, point bonus parce qu'elle est plus rayonnante comme ça que dans sa version blonde à pantalon rose. Dans ta face, le cliché de la personne dépressive qui s'habille en noir! Quant à Jenny, elle fait juste ça pour copier sur sa cops et n’y met pas la moindre conviction (et en plus, c’est juste une version noire de sa tenue habituelle, ce qui fait qu’elle ressemble plus à Elvira qu’à Karine, si vous voyez ce que je veux dire...allez, Jenn, dis un peu "Unpleasant dreams!" pour voir.).

-Tout les égéries gothiques qui à l’origine sont commerciales, Emily the Strange, Ruby Gloom…je sais bien qu’il y a des adaptations en romans, séries, bédés…mais je n’arrive pas à y accrocher.

-Raven de Teen Titans, qui est déjà une sorcière mignonne.

-Jethro dans Doctor Who, parce que c’est un personnage secondaire dans un épisode, et que je vous parle suffisamment de DW comme ça (surtout que j’en ai pas fini avec cette série!). Et être incarné par Colin Morgan n’y changera rien.

Et puis, je le préfère en Merlin !

-Max de Kid Paddle

-Mandy de Malices Menaces. Cheveux blonds, robe rose à fleur…mais un caractère sombre et un sens du sarcasme à toute épreuve. Et le Faucheur est son meilleur ami, qu’elle mène à la baguette, c’est pas rien.

-Les Hex Girls, de deux téléfilms Scooby-Doo. Oui, j’ai bien dit « Scooby-Doo ».

I’m an hex girl and I’m gonna cast a spell on you !

-Kylie Griffin de la série animée Ghostsbusters

-South Park.

Je sais que la fille s’appelle Henrietta, mais les trois autres…

-Lenore

-Edgar et Ellen

-Charline dans Les Geeks

La brunette sur cette image est souvent critiquée par ses propres amis en raison de ses goûts personnels…pas parce qu’elle est goth, nan… parce qu’elle est pro-Mac !

-Yumi, Code Lyoko

-Vampira , une prédécesseuse d’Elvira de 1954

-Malicia dans X-men Evolution.

J’ai toujours énormément aimé ce personnage, peu importe dans quelle version. Mais elle n’est pas goth dans toutes. Or, j’ai été bien plus marquée par celle-là :

-Misa Amane de Death Note, qui est plus une gothic lolita (Perona aussi en fait).

Je vous mets quand même ceci pour conclure le top-10.

 

Ecrit par Campanita, à 16:42 dans la rubrique "Divers".
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