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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petites créations ainsi que mes impressions sur le monde...

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Vous pouvez emprunter les images de mes peintures et dessins, mais veuillez me créditer si vous le faites.


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Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

Le voyage de Chiiro

Chiiro, une gamine sans histoire, déménage avec ses parents dans une autre ville, sans grand enthousiasme. Sur le chemin, un détour dans les bois les mène à une voie sans issue au fond de laquelle se trouve un tunnel.



Chiiro en a froid dans le dos et veut faire demi-tour, mais ses parents décident de l’explorer, et le trio trouve de l’autre côté ce qui semble être un parc d’attraction à l’abandon. Poursuivant leur visite, ils se rendront bien vite compte qu’ils sont passés dans un autre monde, un monde dirigé par la magie et les esprits. Une fois ses géniteurs changés en cochons après consommation des mets locaux, Chiiro se voit prise au cœur d’une aventure abracadabrante, où pour sauver sa peau et rendre à ses parents leur aspect originel, elle devra travailler au service de la sorcière Yubaba qui ira jusqu’à lui voler son nom. Heureusement, un jeune garçon appelé Haku semble veiller sur elle…



Je n’avais jamais regardé de Miyazaki jusqu’ici (à part la fois où je suis tombée sur la fin de Princesse Mononoke en zappant par hasard, mais je suppose que ça ne compte pas, il faudra que le regarde correctement celui-là). Oui, shame of me. Mais voilà une erreur réparée à présent.

J’ai donc débuté mon initiation aux films d’animation du réalisateur japonais par Le Voyage de Chiiro. Et le verdict est: j’adore.

Cet univers est un véritable trip qui ne manque pas de rappeler Alice au Pays des Merveilles: c’est mystérieux, incompréhensible au début mais ça prend sens au fur et à mesure, et fascinant. On se demande où il a été cherché tout ça, toutes ces créatures, ces personnages malicieux ou attachants: l’effrontée Chiiro, l’énigmatique Haku, la terrifiante Yubaba, le flippant «Sans-Visage»…

L’héroïne est limite une petite pleurnicharde au début, mais on la voit évoluer, se faire une place dans la société de Yubaba, prendre ses responsabilités et son courage à deux mains pour sauver ceux qu’elle aime. Au début, Yubaba lui confisque son nom et elle doit entre autres parvenir à le récupérer, sinon elle finira par l’oublier. On peut interpréter cela comme une quête identitaire tout comme une initiation au courage pour affronter ses peurs.


C’est un conte, mais ça ne manque pas de moments un peu perturbants, voir glaçants, mais ce qui prédomine, c’est la créativité de Miyazaki et son monde parallèle hors du temps peuplé de dragons, d’hommes-araignées, de bébé géants et d’oiseaux en papier agressifs. La musique de Joe Hisaishi est magnifique, en particulier le thème du train qui donne à la scène concernée un aspect magique (ça et le fait que ce train se déplace sur l’eau vers une destination inconnue), les graphismes ne manquent pas de charme (à moins d’être vraiment allergique au style manga, si c’est le cas, je vous plains, les mangas c’est le Bien!) et donnent corps à l’imaginaire du film. Tout au long, on a l’impression d’être dans un rêve, avec la logique surréaliste voire absurde propre aux songes. Une fois que la vidéo s’arrête, on a simplement l’impression de se réveiller. Et malgré tout, ce n’est pas un monde si différent du nôtre.


Ecrit par Campanita, le Samedi 8 Octobre 2011, 20:42 dans la rubrique "Films".