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Marina
--> de Carlos Ruiz Zafón


Fin des années 70 à Barcelone, le jeune Óscar Drai est attiré par les yeux d’un chat qui le mènent dans une vieille maison en apparence abandonnée…mais qui ne l’est pas. Dans cette demeure comme hors du temps où l’on s’éclaire à la chandelle, vivent Marina, une fille de son âge, et son ex-peintre de père Germán. Bientôt, Óscar multipliera ses échappées de l’internat pour rendre visite à cette étrange famille et peu à peu intégrer leur monde. La maladie qui semble ronger Germán, sa mélancolie au souvenir de sa défunte femme chanteuse d'opéra, le rêve de Marina de devenir écrivaine…

Jusqu’au jour où Marina décide d’emmener Óscar au cimetière pour inspecter une tombe sans nom ayant un simple papillon noir pour épitaphe. Et qu’une mystérieuse dame voilée, tout de cette couleur vêtue, vient régulièrement saluer. En la suivant, les deux amis déterreront ainsi l’histoire aussi lugubre que fantastique de Mijail Kolvenik, un génie fou qui rêvait de tromper la mort.

Ce n’est pas mon premier roman de Zafón, comme beaucoup, j’ai découvert cet auteur avec L’ombre du vent (il faut d’ailleurs que je me décide sérieusement à lire Le jeu de l’ange, j’ai du retard…), et j’ai ensuite dévoré ses premiers livres, ceux destinés à un public jeune. Et je viens juste de terminer Marina, et si on retrouve souvent les mêmes thèmes, les mêmes ambiances, et des narrateurs adolescents débrouillards, j’ai le sentiment que celui-ci est plus abouti, pour une raison que j’ai peine à identifier. Peut-être que Mijail me semble plus charismatique/fou/torturé que les autres méchants, peut-être est-ce du au fait que le personnage de Marina, vraiment attachant, m’a plus touchée que les autres héros et héroïnes à qui il arrive des sorts peu ou prou semblables ?

Pendant un moment, j’ai été gênée par le fait qu’il y avait comme deux histoires, d’un côté, il y avait Marina et son père, et de l’autre il y avait Mijail et le reste du mystère des poupées, et il m’arrivait de penser qu’une des deux étaient peut-être de trop, en mon sentiment. Jusqu’aux dernières pages, où (surlignez le spoiler) Óscar est tellement fou de douleur à l’idée de la mort de Marina qu’il se précipite chez le Dr Shelley pour utiliser la potion de Mijail. Peut-être aussi ce roman a-t-il une ambiance vraiment particulière, entre les créations de Mijail, le côté Phantom of the Opera et autre Frankenstein (est-ce un hasard le personnage nommé Mary María Shelley ?). Ou encore, le fait qu’il y a quelque chose de vraiment horrible dans cette histoire, et de vraiment tragique. Et de l’Amour. Tous les ingrédients de L’ombre du vent étaient déjà présents en germe ici.

Bref, si je continue à lire cet auteur, je vais vraiment croire qu’il y a des mystères et de la magie à Barcelone.

Ecrit par Campanita, le Mercredi 6 Juin 2012, 20:41 dans la rubrique "Bouquins".


Commentaires :

  Cari
Cari
09-06-12
à 15:45

il a  l'air bien ce livre, tu me donne envie de le lire :)