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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petites créations ainsi que mes impressions sur le monde...

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Vous pouvez emprunter les images de mes peintures et dessins, mais veuillez me créditer si vous le faites.


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Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

Alana ou le futur imparfait




En l’an 3000 l’Humanité vit dans une société paisible et harmonieuse où tout le monde se vêt de couleurs claires et certains se maquillent avec des points noirs sur le côté de la tête. Alana (Katharine Cullen), une jeune-fille de 14 ans, poursuit son apprentissage pour être guérisseuse.

Pendant ce temps-là, le premier voyage dans le temps est sur le point d’être testé par Tulista, la gouvernante personnelle d’Alana.


La capsule temporelle.

La gamine se précipite pour assister à l’évènement et la voir partir. Mais le simple fait de sa présence dans ce lieu de singularité temporelle cause quelques soucis. Tulista est envoyée en l’an 2500, période à propos de laquelle ceux du 31e S ignorent à peu près tout. Elle revient presque aussitôt, mais pas toute seule…

En effet, Tulista émerge de la capsule temporelle, un pisto-laser sur la tempe, menacée par un sinistre individu bien louche (John Howard) qui s’exclame : « Muhahahaha, c’est moi le méchant, je m’appelle Silverthorn ! ». Alana se porte au secours de sa gouvernante, et Silverthorn en profite pour la prendre en otage et repartir avec elle dans les méandres de temps. A l’arrivée, la capsule est en mauvais état et Silverthorn a l’air un peu beaucoup mouru. Alana laisse son ravisseur en plan et déambule déboussolée et terrifiée dans une époque barbare et primitive…

Elle est finalement recueillie par Jenny Kelly (Melissa Marshall), une ado des nineties aux cheveux violets qui joue de la batterie et qui colle ses chewing-gums sur les portes. Les deux filles se lient d’amitié et Alana devra s’adapter à la vie fin du 20e S avant de retrouver un moyen de regagner son époque (et c’est assez drôle de la voir laver ses vêtements au micro-onde).

Encore une série à rajouter dans ma liste «Nostalgie». Alana ou le futur imparfait (The Girl from Tomorrow), une série australienne que je regardais dans Ici Blabla sur RTB2. Mes souvenirs étaient flous, mais je me rappelais au moins d’un truc :

TRANSKINÈS !

Ma mère peut en témoigner, avec une gamine du voisinage, on se promenait dans le jardin avec un serre-tête customisé pour jouer à Alana. Et on ne devait pas être les seules, je suis sûre que pas mal de gens de cette génération l’ont fait. Il faut dire que le transkinès, c’est le genre de truc qui mérite un certificat de coolitude de Soul Evans. A quoi ça sert? A plein de trucs: télékinésie, explosions, soin des blessures mineures...

Après, je ne me rappelais plus vraiment l’histoire. C’est dingue, Alana me paraissait plus âgée et moins candide! Et j'avais complètement zappé PJ, sa montre-ordinateur qui sert à tout, et Petey, le petit frère de Jenny féru de SF, qui se déguise en super-héros (Captain Zero!) et qui mange ses céréales dans une gamelle pour chien!


Sérieux, j'ai pas compris leur délire, là. Alors que j'admets l'histoire de la fille qui vient du futur.

Deux saisons, vingt-quatre épisodes, et pas le moindre loner, le rythme ne laisse aucun temps mort sans pour autant aller trop vite (quoi que certaines explications sont trop facilement expédiées, ça reste une série pour la jeunesse), on a notamment droit aux aventures d’Alana qui a le mal de l’époque, qui intrigue à l’école de Jenny, etc. Avant que les choses ne deviennent plus dangereuses quand on se rend compte que Silverthorn n’était pas si mouru que ça en fin de compte.

Et qu’il a de plus grandes capacités d’adaptations qu’Alana, puisqu’il lui a suffi de quelques jours pour devenir plein aux as, avec villa, limousine (immatriculée «NEW 666», ce qui est encore moins subtil que la Bessie «WHO 1» de Jon Pertwee), et de se dégotter un sous-fifre abruti (peut-être l’a-t-il acheté à la Flander’s …et qu’il y avait une promo ce jour-là). Mais le bougre a un gros problème, une tumeur au cerveau (ça explique deux-trois trucs concernant sa santé mentale, au passage). En l’an 2500, on traite ça en prenant des gélules régulièrement, mais en 3000, on peut se soigner définitivement en utilisant le transkinès. Alana étant guérisseuse, elle doit pouvoir s’en charger. Silverthorn, bientôt en manque de pilouzes,  s’empresse donc de fomenter un plan pour s’emparer d’elle. Et pour corser les choses, c’est aussi lui qui détient la capsule temporelle réparée, et celle-ci est programmée pour repartir dans dix jours exactement...


La saison 2 (Tomorrow's End) est un peu plus sombre. Suite aux évènements de la première, Alana, de retour dans son époque avec Jenny et Silverthorn (nécessitant tous deux d'être soignés par la médecine de l'an 3000), s'apprête à reconduire ces deux-ci dans leurs temps respectifs une fois remis (et les cheveux de Jenny revenus à leur blondeur naturelle), accompagnés d'une certaine Lorien. Silverthorn semble être devenu gentil-lapinou-câlinou à cause d'une amnésie, mais Jenny n'y crois pas. Et elle a raison, arrivés en 2500, il leur fausse compagnie et prépare un nouveau mauvais coup.

Ce deuxième arc permet de découvrir le 26e S, et donc de jongler cette fois avec trois époques: la nôtre (enfin, 1990^^, l'époque de référence), une utopie (3000) et une dystopie (2500).

Car oui, c'est pas une période très rigolotte, l'entièreté de la planète étant la propriété d'une seule et unique société, Globecorp, dirigée par Draco (Marshall Napier) (non, pas Malfoy, ce Draco n'a pas de cheveux blonds platine...il n'a pas de cheveux du tout en fait). A part quelques nantis, les gens vivent dans la misère (et la crasse), craignent les sbires de Draco (et la crasse), l'eau non polluée est une denrée rare (on ne se lave pas souvent en 2500). En outre, voyager dans le temps étant dangereux, Alana and co ont sans l'avoir voulu provoqué des catastrophes timey-wimey. Notamment, le Grand Désastre, qui fera de 3000 une terre ravagée et radioactive. Faut réparer tout ça maintenant. Nos héros pourront compter sur l'aide de Nick (Jeremy Scrivener), un garçon de 2500 un poil rebelle (et crasseux).



Draco prend son bain annuel. Et ceci n'est pas joué à des fins humoristiques. L'eau est vraiment rare!
 

 

Globalement, revoir cette série m'a apporté plus que de bons souvenirs, car même si on perçoit que le public visé est assez jeune, l'histoire est bien menée et on ne s'embête pas un seul instant. Les effets spéciaux sont ce qu'ils sont et paraîtraient ringards aujourd'hui, mais je vous rappelle que je suis fan de Doctor Who (des fois que vous l'oublieriez) et suis donc rodée de ce côté.

A part ça, je me demande quand même ce qu'est cette obsession pour les chips que les personnages semblent presque tous avoir...

 

Ecrit par Campanita, le Lundi 3 Décembre 2012, 23:17 dans la rubrique "Séries Télé".