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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petites créations ainsi que mes impressions sur le monde...

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Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

An Adventure in Space and Time

À l’occasion du 50th de Doctor Who a été composé un biopic consacré aux débuts de la série.

Série dont je parle énormément sur ce blog (et dont je parlerai encore), phénomène british encore trop peu connu de par chez nous, excepté par une poignée de geeks dont les proches ne comprennent toujours pas pourquoi ils aiment autant la couleur bleue et les tournevis. On n’imagine absolument pas la dimension que cette série peut atteindre Outre-Manche, et l’impact qu’elle doit exercer sur leur culture. Enfin, du moins dans mes fantasmes. Je suis personnellement convaincue que dans leurs tests de nationalité, il y a des questions relatives à Doctor Who. Tout comme il y en a à propos des Beatles, de Shakespeare, d’Harry Potter et des Monty Pythons.

*brandis l’Union Jack en faisant scintiller mes yeux d’étoiles*

Bref, pour moi, regarder An Adventure in Space and Time, c’est comme regarder un film sur la Genèse pour un chrétien. 

Et donc, la genèse de Doctor Who 

1963, la BBC cherche un nouveau feuilleton de courte durée pour la jeunesse, histoire de ne pas perdre trop d’audimat entre deux trucs plus sérieux. Finalement, le producteur Sydney Newman (joué ici par Brian Cox) se décide pour une science-fiction éducative mettant en scène un personnage énigmatique qui voyage à travers le temps et l’espace….Il ignore que de cette initiative va naître une aventure télévisuelle qui cinquante plus tard sera un véritable phénomène.

Et c’est parti ! Voici les différents acteurs qui interviendront dans cette aventure : Verity Lambert (Jessica Rayne, petite anecdote : je l’ai d’abord prise pour Jacqueline Hill à cause de sa coupe de cheveux proche de celle de Barbara), première femme productrice à la BBC, une débutante à qui Newman confie la production ; Waris Hussein (Sacha Dhawan), premier réalisateur indien. Et bien entendu, les premiers castings, William Hartnell (David Bradley, ouais, Rusard !) en tête.



Ce biopic, réalisé par Terry McDonough et scénarisé par Mark Gatiss, est à la fois très accessible pour quelqu’un qui ne connaît absolument pas la série et qui découvrira alors une petite histoire sympa sur une bande de gens qui ont à faire leurs preuves dans le monde à la Mad Men des années 60, et est en même temps un bonus très intéressant pour les afficionados, même ceux qui connaissent tout par cœur et remarqueront la moindre anomalie. Oui, certaines choses ne se sont pas vraiment déroulées comme ça, mais on le sait, et il fallait bien romancer l’affaire.

Il y a quelque chose de très excitant à voir William Hartnell (pourtant pas mon Docteur préféré), qui à l’époque était toujours enfermé dans des rôles de vieux militaire grincheux, chercher à rebondir dans sa carrière et décider, un peu avec dérision, de se lancer dans cette aventure en n’ayant l’air d’y croire qu’à moitié et confronté à une équipe d’une génération qui n’est pas la sienne. Tout comme c’est avec un frisson dans le bide qu’on assiste à la création d’éléments comme le thème du générique composé par Ron Grainer, le bruit du TARDIS, la salle de contrôle de celui-ci,…et last but not least, les Daleks, ces machins-chouettes qui ressemblent à des salières armées d’un débouche-wc (et dont le design a été réalisé de manière bâclée façon Légo si on en croit le biopic ^^) devenir progressivement cet élément si proéminent dans la mythologie whovianne, ces horribles machines à tuer sans pitié et équivalents aliens des nazis.

Un point qui me tient particulièrement à cœur, car les Daleks, c’est quand même un sujet délicat. Difficile d’imaginer que ces espèces de poubelles en métal aient pu faire peur à qui que ce soit, mais c’était pourtant bien le cas dans les années 60. Malgré qu’il ait fallu cravacher un peu pour les introduire, le succès fut sans appel. Donc, on n’insulte pas les Daleks. Comme dirait Mad Dog (un de chez Vox Makers), se moquer de Doctor Who à cause des Daleks, c’est comme se moquer de Star Trek parce que les uniformes ont l’air de pyjamas, c’est con donc.

C’est peu dire qu’on y croyait pas des masses, à la réussite de la série, avec ses débuts à la Ed Wood, une équipe qui de son propre aveu aimait moyen la SF et d’autres circonstances (genre l’assassinat de JFK le jour de la diffusion du premier épisode) et pourtant…Ce biopic fait partie du package « 50 ans », comme quoi, ça a fait du chemin depuis.


Hello, fellow Doctor!
Ecrit par Campanita, le Mardi 13 Mai 2014, 15:53 dans la rubrique "Films".