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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petits gribouillages ainsi que mes impressions sur le monde...

***

Vous pouvez emprunter les images de mes peintures et dessins, mais veuillez me créditer si vous le faites.


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Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

Word of God

"I'm a geek. I'm a writer. I spent all of my time in my childhood obsessing about Sherlock Holmes and Doctor Who. I was alone, I was an outsider — what do you expect? I was that bullied kid at the back of the class weeping for loneliness. I don't think, generally speaking, people become writers because they were the really good, really cool, attractive kid in class. I'll be honest. This is our revenge for people who were much better looking and more popular than us. I was a bit like that, I suppose."

Steven Moffat

"De longues recherches m'ont menée à ce constat. : l'aliment théologal, c'est le chocolat. Je pourrais multiplier les preuves scientifiques, à commencer par la théobromine, qu'il est seul à contenir et dont l'étymologie est criante. Mais j'aurais un peu l'impression d'insulter le chocolat. Sa divinité me semble précéder les apologétiques. Ne suffit-il pas d'avoir en bouche du très bon chocolat non seulement pour croire en Dieu, mais aussi pour se sentir en sa présence ? Dieu, ce n'est pas le chocolat, c'est la rencontre entre le chocolat et un palais capable de l'apprécier."

Amélie Nothomb in Biographie de la faim


Doctor Who : The Glamour Chase/ La chasse au mirage
--> par Gary Russel


Notre trio de la mort qui tue tente désespérément d'aller à Rio, mais le TARDIS ne l'entend pas de cette oreille (ceci en partant du principe que le TARDIS a des oreilles...ce qui ne m'étonnerait même pas, et là je ne parle même pas d'Idris). Suivant une balise de détresse, voilà le Docteur, Amy et Rory en pleine cambrousse anglaise en 1936 au beau milieu des moutons. Voici une aventure qui s'annonce laineuse, et elle le sera! Non loin de là, dans cette bourgade du Norfolk paisible mais étrangement peu peuplée, l'archéologue Enola Porter s'apprête à déterrer quelque chose qui de tout évidence n'est pas originaire de la Terre. Son époux, l'énigmatique Nathaniel Porter, propose au trio de les héberger dans son manoir. Mais personne dans les environs ne semble être ce qu'il est, et même le Docteur a l'air d'être largué...

Je ne saurais dire si ce roman est le meilleur que j'ai lu pour l'instant, mais c'est sans conteste le plus bizarre. Si les Thanns (méchants aliens de l'épisode) sont cette fois peu intéressants, leurs ennemis viscéraux la Sparterie (gentils aliens de l'épisode) sont tout à fait fascinants. Bien que j'aie beaucoup de mal à me les représenter visuellement, l'idée qu'ils se tricotent et se détricotent à volonté, puissent faire partie de leur vaisseau et soient tous des chiffres compris dans une séquence comparable à un code génétique ou informatique est très original et innovant. L'humour est également très présent, ainsi que  plus de références à la pop culture que jamais (je n'ai retenu que le passage avec Lady Gaga cependant).

Un grand soin a été apporté à la caractérisation de Rory, et (ce qui est plus rare dans les romans avec ce trio) son rapport avec le Docteur qui le prend encore un peu pour l'idiot de copain de sa compagne régulière mais qui se rend bien compte que le futur Mr Pond est loin d'être un baltringue. Si Rory est encore un peu perturbé par sa nouvelle vie de voyageur dans le temps (cette histoire se situe quelque part entre Vampires in Venice et le double avec les Siluriens), en temps qu'infirmier, il assure, et cela le rend très compétent pour une partie du boulot que le Docteur a l'habitude de négliger. De son côté, Amy dragouille sans complexe le garçon de ferme du coin, ce qui lui ressemble bien.

Un petit bémol en ce qui concerne les enjeux: si l'auteur prend le temps de tout mettre en place avec minutie et font monter la sauce peu à peu, je n'ai finalement pas ressenti de tension durant ce qui devait être le climax; et le Mirage, dont la description suggérait qu'il faisait froid dans le dos, m'a fait l'effet d'un soufflé made in Clara.



Mais dans l'ensemble, je classerai ce roman dans les réussites.

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Ecrit par Campanita, le Jeudi 2 Juillet 2015, 14:14 dans la rubrique "Critiques bouquins".