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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petites créations ainsi que mes impressions sur le monde...

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Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

Kiki la petite sorcière
--> Encore un Miyazaki (mais oui, je vais tous les faire!)



Maintenant qu’elle est âgée de 13 ans, Kiki doit quitter sa famille pour entamer son apprentissage de la magie et devenir une vraie sorcière, comme le veut la tradition. Après avoir revêtu une robe noire, elle enfourche son balai et s’envole avec son baluchon et son chat noir doué de parole Jiji. Son objectif est de trouver une ville et s’y installer comme sorcière.


 

Bien avant Harry Potter, les sorcières n’étaient pas forcément de vilaines mégères garnies de verrues qui se vouaient au Mal. Preuve en est cette adaptation du roman de Eiko Kadono, Majô no takkyūbin (Le service de livraison de la sorcière). Assurément, Kiki est mignonne à croquer. J’ai dit dans un article précédent que les méchants chez Miyazaki se révélaient ne pas en être,  et bien ici il n’y a tout simplement aucun opposant pour mettre des bâtons dans les roues de notre petite héroïne, qui devra plutôt affronter les aléas de la vie.

 

J’ai été assez étonnée, voire un chouïa déçue, du peu de «magie» dans ce film pour une histoire de sorcière, à part des animaux qui parlent et des vols en balai, rien. C’est que l’intérêt n’est pas là. En fait, il s’agit plutôt d’une initiation, d’un rituel de passage à l’âge adulte. Kiki ressemble physiquement à une fillette, mais elle entre tout juste dans l’adolescence, et la voilà obligée de quitter le nid pour voler de ses propres ailes (littéralement, à part pour les ailes), faire son chemin, trouver un travail et gagner sa vie par elle-même pendant un an, c’est une épreuve de maturité placée dans le contexte fantaisiste de la sorcellerie (heureusement aussi, les autres personnages sont tous incroyablement gentils). Quand rien ne va plus, Kiki éprouve des difficultés à voler et perd sa capacité à comprendre Jiji, comme quoi, même les sorcières font tout de travers quand elles n’ont pas le moral, et son amitié avec la peintre Ursula permet à Kiki de se ressourcer.


 

Pour finir, pas de cours de Potions en compagnie de Rogue ou d’échiquier géant, juste une gamine qui apprend à se dépatouiller toute seule en devenant livreuse de boulangerie. Comme Ponyo, c’est pour les enfants, c’est mignon, mais ce n’est pas mièvre, c’est une leçon de vie.

 

A côté de ça, nous sommes dans un autre monde, et la ville imaginaire où Kiki s’installe est un mélange de villes européennes avec un port, et  c’est une ambiance magnifique. On retrouve l’éternel élément aérien avec les envolées de Kiki sur balai, et le drôle de «vélo volant» de Tombo.

 

Bref, une héroïne effectuant un voyage initiatique, une quête de l’indépendance, des envolées et de la poésie, c’est bien du Miyazaki!


Ecrit par Campanita, le Mercredi 2 Novembre 2011, 17:08 dans la rubrique "Films".