Satsuki et Mei, deux gamines, emménagent dans une grande maison poussiéreuse et découvrent que des créatures mystérieuses vivent dans les bois alentours, notamment les Totoro, personnages issus d’une histoire qu’on leur racontait.

Mon blog est encore récent et ma rubrique consacrée aux films, téléfilms et séries est déjà surchargée de Miyazaki, puisque j’ai décidé de tous les faire. Et honnêtement, je pense que ce réalisateur mérite bien qu’on parle de lui un peu plus, plutôt que de le laisser être toujours ignoré par beaucoup trop de personnes pour la simple excuse que les mangas, on trouve ça forcément laid/violent/stupide/biffer les mentions inutiles. C’est pas moi qui vais y changer quoi que ce soit, mais soit.

Vu que c’est un long-métrage destiné aux mioches à partir de trois ans, Mon voisin Totoro, c’est pas trop mon truc. Mais c’est toujours aussi mignon et poétique, et j’apprécie les clins d’œil de-ci de-là à Lewis Carroll (le sourire du chat-bus, la petite-fille qui tombe dans un terrier…) et Totoro est un gros machin tout doux tout gentil. Bien que je sois plutôt du genre Mononoke ou Chiiro, et que les scènes de vie campagne toutes simples ne m’intéressent pas trop, il y a quelque chose de reposant, et qui apporte du bien-être, à regarder la joie de vivre de ces deux petiotes qui courent dans les champs en riant et qui rêvent de se faire des amis à fourrure rembourrée ronflant dans les bois. Elles sont choutes comme tout.

Fait intéressant, peu après la sortie du film, Miyazaki a créé la Fondation Totoro, a but écologique.