Je me souviens d’un dessin animé de mon enfance, Edgar, détective cambrioleur, que je n’avais pas eu l’occasion de regarder énormément, mais dont le générique m’avait marquée (ainsi que les nichons de Magali, si je me rappelle bien, on les avait vus quelques fois…ce qu’on ne permettrait plus aujourd’hui).

Ce dessin animé que j’avais plus ou moins oublié a resurgi dans ma mémoire récemment, alors que je visionnais Le château de Cagliostro, un des films basés sur cette série. Et devinez qui l’a réalisé et scénarisé ? Oui, Miyazaki, bien vu! Mais il fallait le savoir, parce que c’était avant les studios Ghibli et avant que Hisaishi ne se mette à composer pour Hayao-sama. D’ailleurs, si on ne me l’avait pas dit, je n’aurais jamais su qu’il avait un rapport avec ce film, car on ne peut pas dire qu’on reconnaisse sa griffe (peut-être que le fait que cela soit basé sur une série a fait que c’était trop balisé ?). Il s’agit de son premier film en temps que réalisateur.

Quoi qu’il en soit, l’histoire met en scène le fameux Edgar, ici renommé Wolf (en réalité, il y a eu trois versions françaises, avec trois noms différents (Vidocq, Wolf et Edgar), Lupin III en japonais, puisque notre héros est supposé être le petit-fils du célèbre Arsène). Donc, Wolf est un cambrioleur jovial qui vient juste de voler un coffre-fort de casino avec l’aide de son acolyte Jigen. Sauf que les billets sont faux. Ce qui ne semble pas inquiéter nos deux compères au-delà d’une demi-seconde, puisqu’ils balancent allègrement les faux biffetons par les fenêtres de leur voiture après avoir décidé de remonter jusqu'à l’auteur de cette contrefaçon.

Leurs recherches les mènent en Cagliostro, pays minuscule sans doute situé entre la Syldavie et l’Austerich (mais ayant subi l’influence culturelle des Italiens visiblement), où ils sauvent une jolie mariée de méchants qui veulent la ramener de force dans un château pour épouser le comte de Cagliostro qui est encore plus méchant, et en plus pas beau. La demoiselle portait une bague avec d’étranges armoiries, armoiries que Wolf semble connaître. Par ailleurs, il cacherait des choses à Jigen…

De fil en aiguille, Wolf se retrouve à devoir affronter le comte, non seulement pour sauver la pauvre fille qui en plus est une princesse, mais aussi pour mettre la main sur le trésor du château…On retrouvera d’autres personnages de la série comme Fujiko (Magali) et l’inspecteur Zenigata (inspecteur Lacogne), toujours aussi peu fut-fut.

J’avoue avoir plus reconnu la série de mon enfance que le côté Miyazaki dans ce long-métrage, mais c’était très plaisant, avec l’humour déjanté et le personnage malicieux d’Edgar, toujours aussi coureur de jupons.

Après, moi, en matière de Miyazaki, je ne me trompe pas, il me reste Le château dans ciel à regarder (il aime les châteaux, hein?)