J’ai lu pas mal de bédés dernièrement, mais il y a en pour lesquelles il m’est impossible d’écrire un article suffisamment long pour être digne de ce nom. Alors, voilà, une compile de ce que j’ai lu dernièrement.

Les Nombrils, Tome 5 : Un couple d’enfer

De Dubuc et Delaf.

Ouais, bon, ma lecture de celui-ci date un peu. Surtout avec Dupuis qui l’avait publié en trois mini-tomes en édition limitée pour ensuite sortir l’album complet, tssst.

Je suis de plus en plus fan de cette série, au début, c’était juste des gags, mais avec le temps, il y a une véritable trame scénaristique, les personnages évoluent, etc. Le précédent était déjà pas mal, mais avec celui-ci, on est carrément en plein thriller ! J’adore Albin, il est classe ce perso. Oui, je sais, à la fin on découvre que c’est loin d’être un ange, mais j’ai envie de dire : tant mieux, les personnages trop parfaits, j’aime pas ! Puis, l’est pas vraiment méchant, juste un peu trop manichéen, mais au fond, il veut le bien de Karine. Et je parie que c’est pas lui qui a tenté d’assassiner l’autre pouffiasse Mélanie, ce serait trop prévisible ! En tout cas, quand il dit « Je vais faire un monde meilleur ! », il me fait penser à Kira, c’est normal ? Et puis, il a inventé un cocktail, et ça, c'est la classe! A côté de ça, je reste sous le charme de Jenny, tellement conne qu’elle en devient délicieuse. Mentions spéciales pour le coup de la lettre anonyme avec adresse de l’expéditeur et pour son massacre de canards innocents.

Lanfeust and co

Alerston a créé un univers tellement cool qu’il mériterait une statue à son effigie. Oh, que j’adore Lanfeust de Troy (vive les rouquins!), ainsi que tous ses spin-offs, en particuliers les Trolls de Troy (et c’est bien la seule occasion où j’apprécie les Trolls). A l’exception des Gnomes de Troy, mais j’y reviendrais.

Je me suis récemment fait une cure des dernières parutions :

Lanfeust Odyssey, Tome 3 : Le banni d’ Eckmül

Une bonne nouvelle, ce troisième volet. Les deux premiers étaient sympathiques mais un peu mous, ici, le rythme reprend. Avec un passage chez les Trolls, c’est peut-être pour ça. Et Lanfeust est toujours aussi peu doué avec le sexe opposé, surtout avec Cixi 2 (qui a eu la bonne idée de se colorer en rousse, histoire qu’on la différencie de sa tante).

Cixi de Troy, Le secret de Cixi, 3^e partie

Cixi 1 nous dévoile la fin de son aventure en solo, celle qui s’enclave dans la chronologie de Lanfeust de Troy et où la plantureuse brunette jouait les justicières masquées tout en partageant la couche du vil mais séduisant Thanos. La trilogie se conclut assez vite, mais j’avoue avoir un faible pour le style de Vatine (oui, parce que si c’est toujours Alerston au scénar, le dessinateur change d’un cycle à l’autre).

Troll de Troy, Tome 15 : Boules de poils, 1^ère partie

Tetram, Waha, Profÿ et Roken (oui, cet abruti fait partie de l’aventure cette fois) se font rétrécir par deux gugus (les frères Zip, qui compressent et décompressent les gens et les choses grâce à leur pouvoir, haha^^), avant de se retrouver enfermés dans le sac à main d’une bourgeoise pratiquant le vol avec son mari. Mais même en version miniature, ça reste de sales petites bêtes teigneuses, les Trolls. La première partie de ce dyptique s’annonce bien, avec des références à DSK et le retour de Trollane, la coiffeuse.

Le dernier Gnomes de Troy dont j’ai finalement oublié le titre et la tomaison :

Les premiers m’avaient tout de même fait rire (parfois) alors même que je les trouvais déjà en-deçà du reste des autres bédés de l’univers de Troy. Pour les non-initiés, Gnomes de Troy raconte l’enfance de Lanfeust, Cixi, C’ian et leurs potes, un peu à la manière dont Le petit Spirou raconte celle du célèbre groom. Et tout comme pour Spirou, on a un aventurier rouquin dont les tribulations en temps qu’adulte sont narrées en longues histoires, et qui se retrouve dans la formule «gag d’une planche» en temps qu’enfant, avec un humour parfois coquin. Sauf que là où Spirou est vraiment drôle, sait se renouveler et sait où il faut s’arrêter, les Gnomes, je trouve ça juste vulgos et scato. Désolée, mais voir mini-Lanfeust se faire chier dessus par un pétaure, ça va un moment, puis ça lasse…

Morning Glory Academy, Tome 1: Un avenir meilleur

De Spencer et Eisma.

Je n’avais pas beaucoup d’attentes en voyant ce comic, et puis je me suis lancée. Pour finir, ce n’est pas mal, l’histoire a l’air bien psycho. Voyez ça : la Morning Glory Academy est une école prestigieuse qui n’accepte des élèves que selon des critères très sélectifs, et étranges (ils sont tous nés le même jour). Mais surtout, les méthodes de cet institut sont pour le moins radicales : figurez-vous que dans le but de vous blinder dans toute situation, on va tuer vos parents, ça vous apprendra à être sentimental ! Les personnages ne sont pour l’instant pas très développés, mais j’attends de voir ce que ça donnera plus tard.

Vivisection

De Cisko K et Dunhill

L’histoire d’un mec de 26 ans, Théo, qui se rend à un mariage, et tombe amoureux d’une jolie jeune-femme. Avant de se rendre compte que 1) elle a 15 ans et demi 2) c’est sa cousine…Il va passer la soirée à essayer de ne pas céder à ses pulsions. Une comédie sentimentale un peu glauque, avec une ambiance particulière. Surtout que le type est étudiant en bio et que son fantasme ultime, c’est de s’imaginer vivisectionné durant le coït. Dans le genre décalé…

Memento Mori, Tome 1

De Rann

Mallaury et Idris, deux amis fuyant la fiancée de l’un d’eux, croisent le chemin de Calliste (la demoiselle aux cheveux magenta) dont la jeune sœur Eïlis vient d'être enlevée. Mallaury veut aider Calliste et ensemble ils se retrouvent devant un rituel sacrificiel zarbi. Une force mystérieuse s’empare alors de Calliste et la téléporte près d'un étrange château, dont le maître des lieux, appelé Fléau, semble détenir un lourd secret.

Tonkam a décidé de lancer une série de bédés d’inspiration manga, nommée Yggdrasill (si comme moi vous vous êtes déjà intéressés à la mythologie nordique, vous savez que ce nom est celui de l’arbre-monde qui soutient les neufs royaumes...oui, je voulais étaler ma culture!). Voici donc celle que j’ai lue, parce que j’étais intriguée depuis que j’avais ramassé un marque-page représentant Calliste  à la Japan Expo. Ben, c’est très joli, dans un style équilibrant parfaitement le manga et la bédé occidentale, et l’histoire me fait penser à un remake de La Belle et la Bête.