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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petits gribouillages ainsi que mes impressions sur le monde...

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Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

Word of God

"I'm a geek. I'm a writer. I spent all of my time in my childhood obsessing about Sherlock Holmes and Doctor Who. I was alone, I was an outsider — what do you expect? I was that bullied kid at the back of the class weeping for loneliness. I don't think, generally speaking, people become writers because they were the really good, really cool, attractive kid in class. I'll be honest. This is our revenge for people who were much better looking and more popular than us. I was a bit like that, I suppose."

Steven Moffat

"De longues recherches m'ont menée à ce constat. : l'aliment théologal, c'est le chocolat. Je pourrais multiplier les preuves scientifiques, à commencer par la théobromine, qu'il est seul à contenir et dont l'étymologie est criante. Mais j'aurais un peu l'impression d'insulter le chocolat. Sa divinité me semble précéder les apologétiques. Ne suffit-il pas d'avoir en bouche du très bon chocolat non seulement pour croire en Dieu, mais aussi pour se sentir en sa présence ? Dieu, ce n'est pas le chocolat, c'est la rencontre entre le chocolat et un palais capable de l'apprécier."

Amélie Nothomb in Biographie de la faim


Blanche-Neige et le Chasseur
--> ça y est, je l’ai vu


Qui ne connaît pas le célèbre conte de Grimm avec la donzelle et sa pomme empoisonnée ? Il en existe des tonnes de versions, la plus connue étant celle de Disney dont la scène de la course dans la forêt me traumatisait quand j’étais petite. Depuis, je connais aussi celle de Picha et celle de Mylène. Plutôt différentes.

Cette fois, voyons la vision qu’en a Rupert Sanders, dans la veine des contes repris à la sauce goth du moment, que j’ai vue au cinéma avec ma meilleure amie, séance de 22h, nous avions la salle pour nous seules, ce qui fait qu’on pouvait mettre nos pieds sur la rangée de devant, rigoler à gorge déployée et hurler : «Kristen, tes dents sont moches !».

Bon, le bilan : ce film contient autant de bonnes idées que de défauts finalement. Plaisant à voir, mais que je ne regarderais pas une seconde fois.




D’un point de vue esthétique, c’est nickel, les paysages sont grandioses, l’ambiance mélange harmonieusement le sang, la boue, et la féerie. Tout n’est pas toujours très crédible, mais c’est un conte de fée, je ne lui en demande donc pas plus. Le scénario prend de son côté pas mal de libertés par rapport à l’histoire que nous connaissons tous, et c’était plutôt agréable de se laisser surprendre par de nouvelles donnes plutôt que d’espérer une adaptation qui colle jusqu’au bout. Avec quand même quelques incohérences sur les détails qu’il vaut mieux passer.

On remarquera que le film emprunte beaucoup d’éléments aux univers fantasy classiques ou récents, notamment au Seigneur des Anneaux avec ses Nains bourrins qui n’accepteraient certainement pas de se faire appeler «Atchoum», ou encore les fées (enfin, il est dit que ce sont des fées, moi, j’aurais dit des gnomes de jardin volants…) ressemblent à des mini-Gollums…

Puis, il y a cette séquence, un peu sortie de nulle part :



Ou c'est le dieu-cerf de Mononoke, ou c'est Harry qui nous a fait un patronus...

Il semblerait également qu’en ce moment, on aime les princesses (ou du moins jeunes-filles innocentes) qui deviennent guerrières et dirigent les armées façon Jeanne d’Arc. Ainsi donc :



Ce qui me rappelle :



Passons aux acteurs et aux personnages. Non, je ne vais pas m’arrêter sur Kristen Stewart dans le rôle de notre héroïne pure et virginale, dès le départ, je n’attendais pas grand-chose d’elle, et c’était le bon état d’esprit à avoir je pense. Idem pour le prince sans saveur. Non, oublions les jeunes premiers et concentrons-nous sur les méchants (ou «méchants passant du côté lumineux» dans le cas du troisième). Charlize Theron incarne parfaitement la vilaine reine, splendide, narcissique et cruelle, mais avec tout de même une petite blessure qui incite à (un minimum) de compassion. Même si on a quand même envie de lui crier : «Mais crève, salôôôôôpeuh !».



On lui introduit un frère (joué par Samuel Spruell), un triste sire aux tendances lubriques et un peu pathétique avec qui elle une relation…pour le moins trouble (c’est du moins l’impression que j’en ai eue).



Mais celui qui voit son personnage développé est évidemment le Chasseur (Chris Hemsworth) à qui on attribue un background tragique, une sensibilité et des sentiments pour l’oie blanche de service dépassant l’affaire du cœur de biche. De leur côté, les Nains (qui se font attendre), apportent un peu d’humour et de joie pittoresque.


Au final, ce Blanche-Neige et le Chasseur, c'est un peu comme Pirates de Caraïbes sans les bateaux et sans l'océan, avec Elisabeth qui repart avec Jack, le tout mâtiné de Harry Potter, de Seigneur des Anneaux, de Burton!Alice au pays des merveilles et de Princesse Mononoke. Sans jamais vraiment atteindre le niveau de tous ces films. Mais c'est visuellement très joli.



Ecrit par Campanita, le Mercredi 4 Juillet 2012, 12:53 dans la rubrique "Critiques films".


Commentaires :

  Cari
Cari
09-07-12
à 18:51

effectivement, Blanche neige qui prend les arme m'a aussi fait pensé à Alice qui tabasse le jabbewocky.
Et oui, la riene avait un super méga charisme qui rendait kirsten encore plus faible.

Perso je ne l’achèterai pas mais j'ai passé un bon moment.