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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petits gribouillages ainsi que mes impressions sur le monde...

***

Vous pouvez emprunter les images de mes peintures et dessins, mais veuillez me créditer si vous le faites.


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...ou par-là!

Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

Word of God

"I'm a geek. I'm a writer. I spent all of my time in my childhood obsessing about Sherlock Holmes and Doctor Who. I was alone, I was an outsider — what do you expect? I was that bullied kid at the back of the class weeping for loneliness. I don't think, generally speaking, people become writers because they were the really good, really cool, attractive kid in class. I'll be honest. This is our revenge for people who were much better looking and more popular than us. I was a bit like that, I suppose."

Steven Moffat

"De longues recherches m'ont menée à ce constat. : l'aliment théologal, c'est le chocolat. Je pourrais multiplier les preuves scientifiques, à commencer par la théobromine, qu'il est seul à contenir et dont l'étymologie est criante. Mais j'aurais un peu l'impression d'insulter le chocolat. Sa divinité me semble précéder les apologétiques. Ne suffit-il pas d'avoir en bouche du très bon chocolat non seulement pour croire en Dieu, mais aussi pour se sentir en sa présence ? Dieu, ce n'est pas le chocolat, c'est la rencontre entre le chocolat et un palais capable de l'apprécier."

Amélie Nothomb in Biographie de la faim


Doctor Who: Dead of Winter/ Les morts de l'hiver
--> de James Goss


Le TARDIS se crashe sur une plage glacée de la Côte d'Azur au 18e S, en plein mois de décembre. Le Docteur, Amy et Rory sont recueillis et soignés par le Dr Johann Bloom et sa délicieuse épouse Perdita, qui dirigent le sanatorium isolé de Saint-Christophe, réputé pour guérir de la consomption (la tuberculose en somme) de manière miraculeuse en leur faisant respirer le bon air du large. Les trois voyageurs sont un peu paumés et ont la mémoire qui flanche, mais ils ne tarderont pas à remarquer qu'il y a un truc pas net là-dessous. Brume d'une luminescence vert phosphore, prince russe énigmatique et zombis qui dansent sur la grève...certes, tout cela n'est pas très naturel!

C'est mon premier livre sur les aventures de notre cher Seigneur du Temps. Je ne sais pas si c'est le meilleur pour débuter mais globalement, c'est plutôt une bonne surprise. Bonne intrigue, bon traitement des personnages. Je veux dire que je les ai vraiment reconnus dans leurs raisonnements et leurs façons d'être. Le roman a été écrit avant la saison 6, et on y voit plusieurs réflexions sur la nature des relations entre le Doc et ses compagnons qui du coup sonnent assez prémonitoires. Notamment, l'auteur donne l'impression d'avoir merveilleusement compris le personnage de Rory, ses doutes, ses inquiétudes vis-à-vis d'Amy.

Un détail qui ne pas emballée par contre est le style épistolaire. Pour être exact, le texte est divisé en chapitres correspondant au point de vue d'un personnage, avec un narrateur à la première personne, ce qui est une bonne idée pour explorer l'histoire sous ses différentes facettes. Il y a une grande diversité dans la forme revêtue par ces points de vue:
«L'histoire de Rory», «Ce dont Amy s'est souvenue», «Lettre de Maria», «Journal du docteur Bloom»...Mais j'aurais préféré qu'on se limite aux bulletins cérébraux (pour reprendre l'expression usitée par John Lang dans ses romans sur Naheulbeuk), comme les «Ce dont Amy s'est souvenue». Ce qui me gêne, ce sont les lettres de Maria et de Mr Nevil, et le journal du Dr Bloom, parce qu'on se demande vraiment quand ils ont le temps d'écrire. Il y a parfois deux lettres ou deux entrées de journal qui se succèdent directement (entrecoupées par le point de vue d'un autre), et je m'imaginais le personnage dire: «Stop, une minute, faisons une pause, faut que j'écrive, quelqu'un aurait un stylo?
». Bref, c'était plutôt bancal. D'autant plus que les dialogues retranscrits intégralement et les descriptions trop littéraires (surtout sous la plume d'une gamine de 11 ans), pour moi, ça passait pas.

Par contre, une très bonne exploitation du support livre, impossible à réaliser dans une vidéo, c'est:

Spoiler Le Docteur et Rory qui pensent chacun être l'autre. Quand Maria s'est mise à crier le nom secret du Docteur, j'ai pensé: «Brillant!»

En résumé, cette première expérience livresque avec le Whoniverse est satisfaisante. L'humour n'est évidemment pas absent, on retrouve: l'attitude et les réflexions loufoques du Docteur, les sarcasmes d'Amy, et l'autodérision de Rory. Il y a même une blague (assez nulle mais qui fait quand même rire, vous voyez le genre) en partie écrite en gallifreyen circulaire. Non, mais c'est vrai, je mens pas!


Sommaire Whoniverse
Ecrit par Campanita, le Samedi 29 Décembre 2012, 12:24 dans la rubrique "Critiques bouquins".