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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petites créations ainsi que mes impressions sur le monde...

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Vous pouvez emprunter les images de mes peintures et dessins, mais veuillez me créditer si vous le faites.


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Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

Le château dans le ciel

Après un générique faisant l’hommage de machines volante à la Leonard de Vinci, le film s’ouvre sur des pirates volants attaquant un dirigeable. Ils cherchent une petite-fille nommée Sheeta, et plus particulièrement la pierre qu’elle porte en pendentif. La petite finit par tomber dans le vide, mais son caillou la protège et adoucit sa chute, la faisant flotter dans les airs.

Elle est recueillie par Pazu, un jeune garçon. Ensemble, ils tenteront de trouver la cité mythique de Laputa (prononcez « lapiouta »), située sur une île céleste, dont Sheeta est la descendante de la famille royale qui y vivait. Evidemment, il y en aura pour leur mettre des bâtons dans les roues, en plus de la bande de Dora (les fameux pirates), il y a aussi le gouvernement, et les services secrets, dont le charismatique mais cruel Muska. Tous cherchent à atteindre Laputa, l’Eldorado céleste, pour la richesse, le pouvoir ou juste pour l’émerveillement.

Eh bien, voilà, j’arrive à la fin de mon marathon Miyazaki.  Alors, l’heure du bilan ?

 Le château dans le ciel est, d’après ce que j’ai lu, l’opus préféré de son auteur. Pas le mien (mes préférences se partagent entre Le voyage de Chiiro, Princesse Mononoke et Le château ambulant), mais se situe quand même haut dans mon classement, même si cela est sûrement dû à la musique, qui pour je ne sais quelle raison m’a particulièrement marquée. Je constate aussi que la bande originale des films de Miyazaki, c’est parfois du silence. Du silence bien placé, avec juste des bruitages, du calme, là où un Disney (par exemple) se sentirait obligé de rajouter une musique d’ambiance.
 
C’est aussi je pense, l’opus comprenant le plus d’humour (il suffit de voir certaines scènes, comme celle où le patron de Pazu affronte un des fils de Dora et qu’ils commencent en gonflant leurs torses jusqu’à faire craquer leurs vêtements). Le personnage de Dora en lui-même est assez marrant, la mamie édentée qui dirige une famille de pirates avec une poigne de fer. Il est assez amusant de noter que les deux personnages féminins prépondérants, Dora et Sheeta, ont tous deux des tresses (et vu le nombre de fois qu’on entend dire qu’en vieillissant, la si jolie Sheeta pourrait ressembler à Dora…brrrr !).



Encore une fois, on bouffe du ciel et on raconte l’éternel conflit entre la beauté de la nature et les dangers de l’industriel, avec des robots gentils et des références à l’univers de Jules Verne ou Jonathan Swift (Les voyages du Gulliver).



Notons que l’île céleste (qui est juste magnifique) a beaucoup inspiré le jeu vidéo. Je pense notamment à ...

 

Pour revenir sur Dora, je remarque aussi la récurrence de personnages féminins dans le rôle de mentor, ou de vieilles sages, voire de sorcières redoutables et redoutées mais finalement pas méchantes (Dora, Yubaba, la Sorcière des Landes, Sophie version vieille, la mère louve de San, la chamane du village d’Ashitaka…), rôles qui ailleurs échoient plus souvent aux hommes.

Tout comme les histoires d’amour. Je peux voir un couple dans chaque Miyazaki (sauf peut-être dans Totoro…) : Chiiro/Haku, Sophie/Hauru, Ashitaka/San, Ponyo/Sosuke, Nausicaä/ Asbel, Porco/Gina, Kiki/Tombo et ici Pazu/Sheeta. Sauf qu’il n’y a jamais (ou alors très peu) d' échange de «Je t’aime» ou de baiser, de scène cucul-la-praline. Bon, vu que dans les personnages cités, il y a pas mal d’enfants, ça se comprend, mais en tous cas, on sent toujours une énergie qui s’installe entre ces duos : de la confiance, de l’amitié, de la tendresse, de l’affection, de la fascination…et «quelque chose en plus» qui n’est jamais mentionné, mais on sent que c’est de l’amour.

Un autre point que je remarque chez Miyazaki, c’est l’absence de manichéisme. Comme je l’ai dit dans un précédent article, il y a peu ou pas de méchants. Finalement, tout ne se résume pas à mettre d’un côté le Bien et de l’autre le Mal, à la place, il s’agit de personnages qui effectuent des choix. En ça aussi il s’oppose à Disney, qui reprend toujours le coup du «gentil VS méchant». Je dis ça, mais j’adore les Disney aussi, hein !

Enfin, bref, Le château dans le ciel, encore un film d’animation bien magique, même si les graphismes n’y sont pas encore aboutis, on appréciera la beauté des décors, comme la voûte de la mine qui se mue en voie lactée sous l’effet des pierres volantes.

Aussi: osez dire que cette chanson n'est pas magnifique!

Ecrit par Campanita, le Jeudi 1 Mars 2012, 11:33 dans la rubrique "Films".