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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petites créations ainsi que mes impressions sur le monde...

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Vous pouvez emprunter les images de mes peintures et dessins, mais veuillez me créditer si vous le faites.


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Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

Le suiveur
--> de Christopher Nolan


Bill, écrivain solitaire et paumé, aime prendre en filature des gens au hasard dans la rue. Simplement pour savoir où ils vont. Ce hobby, pourrait-on dire, n'a pour but ni la perversion, ni rien de mal intentionné, il s'agit juste de curiosité. Bill s'était fixé une règle: si jamais il découvrait où habitait la personne suivie, il devait renoncer à la tentation de la suivre à nouveau.

Mais tout dérape le jour où un homme qu'il suivait le repère et l'aborde, et s’avère être un cambrioleur qui ne tardera pas à l'embobiner dans ses combines. Il dit s'appeler Cobb et aime non pas le vol en lui-même, mais déranger les affaires personnelles des gens pour bouleverser leur quotidien et les amener à se poser des questions, à déterrer des sujets...

Bill, malheureux naïf, devient son partenaire et prend peu à peu goût à cette activité...

Étant donné que Mickael J fait une semaine spécial Nolan pour la sortie de The Dark Knight Rises, c'est pour moi l'occasion de découvrir les quelques films de ce réalisateur que je ne connaissais pas encore (en gros, j'ai surtout vu les plus récents, Memento et Insomnia me sont aussi inconnus, je ferais donc des articles également pour ces deux-là, si j'arrive à les voir).



Bien que sorti dans les années 90, ce film est entièrement en noir et blanc par choix esthétique (d'ailleurs, il remporta (entre autres) le Prix du meilleur film en noir et blanc du Festival international Slamdance), comme pour accentuer la tristesse et l'aspect misérable du héros, pas méchant, mais pathétique et se laissant mener par le bout du nez. L'ambiance est définitivement grise, les seules lumières utilisées sont celle du soleil ou celles des pièces dans lesquelles les scènes ont été tournées. La construction est originale et complétement déstructurée: flash backs et flash forwards s'entremêlant sans prévenir, ce qui peut être surprenant au premier abord, mais le spectateur n'a finalement aucun mal à reconstituer le puzzle, et ça ne donne que plus de force aux retournements de situation.



Côté acteurs, nous avons un casting d'illustres inconnus (mis à part que John Nolan, l'interprète du policier, doit être de la famille du réal) campant leurs personnages avec un talent variable. Jeremy Theobald est parfait dans le rôle de Bill, avec son air candide et un peu benêt, le désespoir semble suinter hors de lui. Alex Haw est aussi bon en Cobb, son manque d'émotion et son élocution trop rapide lui confèrent un petit côté psychopathe qui lui sied. Petit bémol pour Lucy Russel dans le rôle de...la blonde (elle n'est jamais nommée, pas même dans les crédits), qui manque elle aussi d'émotion, mais pour un personnage supposé plus charmeur et plus chaleureux que Cobb, ça le fait moyen. Les seconds rôles ne m'ont pas fait plus d'impressions que ça.



Un exercice de style qui aborde le thème du voyeurisme et des conséquences de la curiosité, toute innocente soit elle.

Notons également un petit clin d’œil sympa (quoi que prémonitoire): un logo de Batman sur une porte d'appartement.

Ecrit par Campanita, le Vendredi 20 Juillet 2012, 13:31 dans la rubrique "Films".