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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petits gribouillages ainsi que mes impressions sur le monde...

***

Vous pouvez emprunter les images de mes peintures et dessins, mais veuillez me créditer si vous le faites.


Vous cherchez un article en particulier? Par ici!


...ou par-là!

Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

Word of God

"I'm a geek. I'm a writer. I spent all of my time in my childhood obsessing about Sherlock Holmes and Doctor Who. I was alone, I was an outsider — what do you expect? I was that bullied kid at the back of the class weeping for loneliness. I don't think, generally speaking, people become writers because they were the really good, really cool, attractive kid in class. I'll be honest. This is our revenge for people who were much better looking and more popular than us. I was a bit like that, I suppose."

Steven Moffat

"De longues recherches m'ont menée à ce constat. : l'aliment théologal, c'est le chocolat. Je pourrais multiplier les preuves scientifiques, à commencer par la théobromine, qu'il est seul à contenir et dont l'étymologie est criante. Mais j'aurais un peu l'impression d'insulter le chocolat. Sa divinité me semble précéder les apologétiques. Ne suffit-il pas d'avoir en bouche du très bon chocolat non seulement pour croire en Dieu, mais aussi pour se sentir en sa présence ? Dieu, ce n'est pas le chocolat, c'est la rencontre entre le chocolat et un palais capable de l'apprécier."

Amélie Nothomb in Biographie de la faim


Legend of Zelda : Triforce Heroes
--> Fashionista Link est dans la place!

Ça y est, mon premier test de jeu vidéo. Ce qui est étrange étant donné que je parle énormément de Zelda sur ce blog, au point qu’en toute logique vous devriez l’avoir classé comme étant ma deuxième obsession, juste après Doctor Who. Enfin, en admettant que vous n’ayiez rien de mieux à faire. Mais cette fois, on n’abordera pas la musique bonne ou mauvaise des jeux Zelda, on ne disséquera pas l’horrible série animée, pas plus qu’on ne causera des adaptations manga ou de mes poupées tricotées au crochet. Nous parlerons du dernier jeu sorti, c’est une grande première.

Au préalable, je vais présenter (ou préciser) mes goûts en la matière, cela pourrait aider à éclairer mes opinions.

Je ne suis pas une hardcore gameuse (même si le jeu vidéo et les joueurs constituent à mes yeux une activité, une communauté et un univers riches que je suis prête à défendre contre ceux qui continuent à en avoir une mauvaise vision), je suis d’avantage une fan de Zelda à qui ça arrive de temps en temps de jouer à autre chose (ma dernière acquisition non-zeldaesque étant Luigi’s Mansion 2, sinon, j’aime encore bien la série des Pokémon, je ne m’éloigne pas trop de Nintendo, quoi !). Mon tout premier Zelda fut Link’s Awakening, et ce fut comme Christopher Eccleston pour Doctor Who : premier contact avec un truc que j’allais adorer à la folie, donc, même si ce n’est pas le meilleur, il aura toujours une place dans mon cœur. Mon amour absolu, c’est Majora’s Mask . Le jeu que j’aime le moins en revanche est Adventure of Link. J’ai également tendance à avoir une grande affection pour les jeux moins aimés ou éclipsés par d’autres plus populaires, tels A Link Between Worlds (que je trouve même supérieur à A Link to the Past, oui j’ai conscience que je risque d’être traitée de blasphématrice pour avoir dit ça !) ou les deux opus sur 2DS, Phantom Hourglass et (surtout) Spirit Tracks. Je n’ai pas de préférence pour les jeux en 2D ou 3D, ni entre ceux sur console de salon ou console portable.

Ce que je trouve vraiment, mais vraiment cool avec l’univers de Zelda, c’est que c’est comme Doctor Who (oui encore, c’est ma faute si tous les machins dont je suis fan ont des similitudes troublantes ?) : tout peut s’y produire, tout et n’importe quoi ! On peut alterner un épisode sérieux, mature, grave, glauque, creepy et dramatique avec un autre qui sera drôle, léger et délirant. Ou encore plus bizarre : les deux en même temps. Après tout, c’est pas parce qu’une Lune nantie d’un visage de cauchemar est sur le point de tomber sur la Terre en tuant toute forme de vie dans une ambiance d’Apocalypse tout ça par la faute d’un homme-enfant psychotique qui a mal à son p’tit cœur parce qu’il n’a pas d’amis et qu’il est possédé par un masque démoniaque qu’on ne peut pas s’amuser à faire danser le kazatchok à des momies ou à jeter la correspondance amoureuse de la fille de l’auberge à cette main qui sort de la cuvette de WC en criant « papieeeeeer !!!! » (je vous ai dit que j’adorais Majora’s Mask ?).

L’aspect de gameplay que j’apprécie le plus est l’exploration : avoir tout un univers virtuel dans lequel se balader, mille et un secrets à découvrir, avec pour seule limite des obstacles qui n’attendent que le bon item pour te laisser aller encore plus loin. L’équilibre entre l’action et la réflexion est aussi important à mes yeux : j’aime résoudre des énigmes, j’aime combattre des ennemis et des boss, mais je n’aime pas avoir trop de l’un ou de l’autre. Pour moi, un donjon réussi doit proposer de la diversité dans ses épreuves (et accessoirement avoir une superbe musique qui colle à l’ambiance). Je suis par contre moins fan des systèmes qui impliquent de refaire une même épreuve (avec ou sans difficulté supplémentaire, mais si la difficulté c’est de recommencer le jeu en prenant le double des dégâts afin de réaliser une performance, je ne trouve pas ça très intéressant). J’aime moyennement les minijeux (avec une sainte horreur de ceux qui comportent un timer, qui me stressent). Et j’adore les quêtes secondaires, même celles que tout le monde considère comme longues et chiantes.

Ah, et j’aimerais qu’un jour Link soit une femme (ou du moins qu’on puisse choisir comme d’autres licences le proposent, Mass Effect pour ne citer que celle-là), mais ce n’est pas le débat du jour.

 

Voilà.

Et maintenant, place à Trifroce Heroes, sorti en 2015 sur 3DS !

 

Le scénario

 

Ce jeu est la suite directe de A Link Between Worlds, datant de 2013 et sur la même console : c’est donc le même Link qui, après ses péripéties en Hyrule et Lorule, s’en va vers d’autres horizons et vers une nouvelle aventure. Et comme à chaque fois qu’une même incarnation de notre héros en tunique verte est réutilisée dans un autre jeu, cette aventure se révèle bien plus zarb que la première, qui consistait en la bonne vieille formule de devoir sauver Zelda (ou une expie de celle-ci) des griffes de Ganon (ou d’une expie de celui-ci).

Cette fois, point de dimension parallèle schtarbée ou d’univers de poche onirique, car Link se retrouve on ne sait comment au royaume d’Estoffe (un état-tampon si j’en juge d’après sa taille : un château, trois bicoques et une place de marché). En Estoffe, la mode et l’élégance vestimentaire font loi. Hélas, la princesse de ce royaume, Mousseline (oh purée ce nom !) est victime d’une terrible malédiction qui fait qu’elle ne peut plus rien mettre…Oui oui. Elle se voit forcée de rester vêtue d’une combinaison noire moulante de la tête aux pieds et qu’elle ne peut retirer (c’est vrai que ça craint, imaginez : elle ne peut plus aller aux toilettes !). Son père le roi Frisette (no comment) est catastrophé : comment Mousseline peut-elle être le symbole d’Estoffe affublée de ce collant ringard ? Il dépêche le général Gomina (no comment non plus) pour trouver un héros qui sauverait la situation. Et là, il se passe un truc pas croyable : alors que d’habitude dans un jeu tu te retrouves tout seul à devoir affronter tous les dangers possibles et imaginables pendant que les PNJ se tournent les pouces (certains te mettent même des bâtons dans les roues et les commerçants te font raquer pour des objets supposés sauver leurs fesses), plein de monde se présente pour sauver la princesse. Dommage que tous ces aspirants héros se fassent recaler parce qu’ils n’avaient pas la tête de l’emploi. Véridique : pour être choisi, il faut avoir la tronche de Link et de personne d’autre. Voilà, Link est littéralement le visage de l’héroïsme. Une fois recruté, Gomina vous exposera plus amples détails sur votre mission : vous devez vous rendre dans les Contrées Maudites et triompher de toutes les épreuves jusqu’à affronter celle qui est responsable de la malédiction : la sorcière Lady Satyne, afin d’obtenir les trois pièces de sa tenue qui permettront de lever le sortilège. Pour vous aider, vous allez vous aussi passer en cabine d’essayage pour revêtir différentes tenues (dont certaines beaucoup plus ridicules que celle de la princesse) aux effets divers, conçues et réalisées par Madame (ce personnage n’a ni nom ni prénom, c’est juste Madame, et on devine que ça se prononce « Maââdâââaaaame ! ») une couturière excentrique qui imite les vocalises d’une chanteuse d’opéra tout en œuvrant.

Il est certain que nous sommes dans un Zelda léger et humoristique. Ce scénario n’a pas fait l’unanimité à la réception, et si moi aussi j’ai eu pour première réaction de croire qu’on m’avait vendu la mauvaise cartouche en visionnant l’animation au début, il n’est pas aussi insultant que certains l’affirment. Bien que je l’aurais plutôt vu dans un Mario ou un Kirby que dans un Zelda, j’ai décidé d’accepter ce scénario pour ce qu’il était : ça fait exprès d’être débile pour le plaisir d’être débile, et puis, on l’oublie assez vite une fois qu’on se met à jouer.

Si vraiment vous éprouvez le besoin d’y trouver un projet un tant soit peu intelligent, dites-vous que c’est une critique de notre société où l’image est au centre de tout et peut être la source d’un suicide social. Vous pouvez même par ce biais raccrocher TFH à la continuité avec ALBW avec ce thème de l’image : Yuga, l’esthète autoproclamé, était obsédé par l’idée qu’il se faisait de la beauté et de l’art et transformait les gens en tableaux ; Lady Satyne tente de détruire un royaume en utilisant le pouvoir social de la mode et de la haute couture.

 

Le gameplay

 

Premier point à noter, et non des moindres, c’est qu’il s’agit d’un opus multijoueurs (comme dans Four Swords et Four Swords Adventures bien qu'il y a ait deux-trois différences). Deux autres Links seront vos partenaires, inconnus en ligne ou amis assis physiquement dans la même pièce. Car vous avez tous le visage de l’héroïsme (c’est beau ce que je dis !). Un mode solo est également disponible, vos partenaires sont alors remplacés par des pantins que vous pouvez contrôler à tour de rôle. Mais les épreuves sont les mêmes pour les deux modes et, le jeu ayant été pensé avant tout pour le multijoueurs, certains passages en solo sont atroces.
 


Allez les pantins, on y va!

Car oui, malgré son scénario volontairement débile et son univers très coloré, ce jeu est difficile. Probablement l’un des Zelda les plus difficiles (tout de même après les deux sur NES qui doivent être indétrônables à ce point de vue). Les niveaux dans le Ciel sont particulièrement vicieux. Bien entendu, le mode multijoueurs génère des difficultés que le mode solo n’a pas, comme les problèmes de coordination ou le fait que les partenaires, contrairement aux pantins, ne sont pas invulnérables quand vous ne vous préoccupez pas d’eux. Mais il est bien pire de devoir affronter seul une épreuve prévue pour trois cerveaux. Être submergés de toutes parts par l’ennemi ou encore être soumis à un chronomètre devient rapidement une galère. Heureusement, le mode solo propose un joker : des fées qui permettent de passer l’épreuve concernée en échange d’une moins bonne récompense à la fin, mais ce système reste frustrant au possible et donne la désagréable impression de ne pas avoir gagné de façon légitime. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire !

Aussi, après m’être longuement désolée de cet état de fait, avoir tenté au maximum de me débrouiller en solo et surmonté mon côté asocial, je me suis mise à jouer en ligne et l’expérience s’est effectivement avérée plus fun. Même si je suis parfois tombée sur des boulets ou des cas sociaux, j'ai toujours passé un bon moment, et les victoires à trois sont plus savoureuses.

Bon par contre, quand la connexion plante et que la partie s’arrête pour vous et vos compagnons, vous avez juste envie d’étriper la personne qui consomme la bande passante. 

Pour ce qui est du multijoueurs local, je ne l'ai tout simplement pas testé, puisque pour ça j'aurais dû arranger le coup avec deux amis qui posséderaient chacun une console et un exemplaire du jeu. Or, mon copain et moi avons l'habitude de n'acheter qu'une fois pour deux (nous avons été déçus, d'ailleurs, de constater que TFH ne disposait que d'un seul fichier de sauvegarde) et toute personne parmi nos connaissances à être fan de Zelda hésitait à dépenser de l'argent pour ce jeu que certains voient comme un spin-off.

En outre, impossible de jouer à deux. C'est un ou trois, pas le choix.

C’est là mon premier reproche : autant je comprends que le but n’est pas de me plaire à moi et rien qu’à moi, mais le système comprend quand même quelques imperfections bien râlantes. Alors que j’y avais mis de la bonne volonté. Avoir une connexion pourrie peut vous gâcher tout le plaisir et c'est bien dommage !

EDIT  février 2016

Mea Culpa: j'avais pas compris à quoi rimait le mode téléchargement, qui en fait permet à quelqu'un ayant acheté le jeu d'inviter deux autres ne l'ayant pas (mais ayant la console) de jouer en se connectant au réseau local. Du coup, nous avons invité quelques amis pour une soirée Zelda et on s'est bien marrés!


En mode multi l'écran inférieur de la 3DS permet de communiquer avec vos nakama via ces icônes.

Second point, et plus grand grief de ma part ce coup-ci : il n’y a pas de monde ouvert ! La ville d’Estoffe est microscopique et réduite à son minimum syndical en matière d’interactions ; et le gros du jeu s’effectue dans les Contrées Maudites, où vous et vos partenaires/pantins êtes téléportés par un vieux qui balance des formules magiques.

Les Contrées Maudites sont au nombre de huit (plus une neuvième comprise dans un DLC gratuit mais j’y reviendrai en temps voulu) : la Forêt, la Rivière, le Volcan, le Glacier, le Désert, les Ruines et le Ciel. Bref, que du classique en matière de thématiques. Chaque contrée est divisée en quatre niveaux, divisés eux-mêmes en quatre tableaux. Vous sélectionnez un niveau dans le menu et devez enchaîner ses quatre tableaux sans récupérer de vie entre deux, et à l’issue desquels vous aurez à choisir entre trois coffres pour obtenir des matériaux qui permettront à Madame de vous confectionner de nouvelles tenues. Le dernier niveau d’une contrée correspond plus ou moins à un donjon et son dernier tableau est uniquement occupé par un boss.

Et c’est ça qui me déplait le plus : oublié l’aspect exploration que j’aime tant ! Les tableaux sont assez réduits en superficie et il n’y a quasiment rien à trouver à part quelques coffre faciles à repérer.

Une fois que vous avez réussi tous les niveaux d’une contrée, vous pouvez les recommencer avec des défis supplémentaires, comme de rester dans le noir complet, avoir votre épée confisquée, devoir échapper à un Fall Master (chouette !) ou affronter un chronomètre (re-chouette !) afin d’obtenir des matériaux différents.

Parlons un peu de ces fameuses tenues confectionnées par la wannabe-Castafiore-Jean-Paul-Gauthier. En plus de vous donner l’air idiot pour la majorité d’entre elles (mais je suis méchante, il y en aussi des classes, comme celle-ci par exemple) ce sont simplement vos power-up : certaines augmentent la capacité d’un objet, d’autres vous donnent des conteneurs de cœurs supplémentaires, d’autres vous permettent de marcher dans la lave ou de ne pas être engloutis par les sables mouvants… Sachant qu’il s’agit de la seule façon de modifier votre vie/endurance/compétence et que l’effet est temporaire.

Les tenues Boomerang, Martingale, Tourbillon et Explosive.



Les tenues Goron, Tingle le chelou Collant Baudruche, Pyjama Chanceux et Zora


En gros, c’est un jeu où vous allez faire et refaire encore les mêmes niveaux pour farmer afin de compléter votre collection de tenues.

Mais la véritable innovation de ce jeu est bien évidemment la possibilité de créer un totem. ALBW exploitait la semi-3D (soit la profondeur des décors) en vous permettant de de glisser sur les surfaces verticales sous forme de dessin en 2D ; dans TFH vous pouvez empiler deux ou trois Links pour accéder à différents niveaux de hauteur. Cette mécanique sera énormément utilisée pour générer les énigmes des différents tableaux.

Je regrette que l’aspect réflexion soit réduit dans ce jeu, mais je salue comme d’habitude l’habileté des créateurs à exploiter jusqu’au bout ce mécanisme du totem pour proposer un maximum d’énigmes possible. Et encore heureux, car il ne faudra pas compter sur les objets secondaires pour fournir des casse-neurones: on peut en avoir un seul par Link et par niveau, que l'on perd à la fin de celui-ci, ce qui réduit pas mal la réflexion pour résoudre les tableaux.



Ouh, un boss avec un gros nœilnœil en guise de point faible, pas de doute, c'est un jeu Nintendo!

Il existe également un troisième mode de jeu : l’arène de combat, qui m’intéresse peu. Si j’ai des réticences envers le multijoueurs collaboratif, j’en ai encore plus pour le multijoueurs compétitif. Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce troisième mode : c’est tout au plus un minijeu bonus permettant d’affronter d’autres joueurs en ligne (et gagner quelques matériaux rares).

 

Musique, graphismes, ambiance, etc.

 
Tssst, cette image est un mensonge, y'a pas d'histoire de carte!

Ici je vais attribuer une note parfaite à ce jeu. Il n’y a pas à dire, c’est très joli, et en plus les mouvements sont extrêmement fluides (bon, peut-être un peu moins quand vous jouez en ligne et que ça lague, mais ça…). Les graphismes sont repris de ALBW, la seule différence concerne les artworks qui reprennent le style de dessin de Wind Waker et ses suites.

Quant à la musique, elle ne fait aucune fausse note (ah ah ah!) et se révèle assez…frenchy. Dans la même veine que Spirit Tracks dont la bande son évoquait l’Amérique du sud pour coller avec le scénario se déroulant sur un nouveau continent découvert par Link et Tetra à la fin du jeu précédent (symbolique du nouveau monde), celle de TFH nous plonge dans une ambiance française. La ville principale d’Estoffe dispose d’un soundtrack cherchant à créer une atmosphère parisienne. Bon, Paris selon le fantasme d’un étranger s’imaginant que tout le monde y joue de l’accordéon. Et à la réflexion, ça expliquerait cette histoire de mode et de haute couture, car il s’agit sans doute (avec la gastronomie) de ce qui fait la plus grande réputation de la France aux yeux du reste du monde. Notamment des Japonais.

Coup de cœur pour le thème de Lady Satyne, et son remixe pour le combat final (qui me fait penser à une séquence de transformation de Magical Girl…mais c’est un peu ce qu’est cette sorcière, non ? Une sorte de Magical Girl maléfique qui aurait vieilli et se prendrait pour Coco Chanel ?)


N'empêche, entre Yuga qui trouvait Link moche et celle-là qui le trouve mal sapé, cette incarnation de notre héros en ramasse plein la gueule niveau insultes sur son physique.

Notez que la petite Belge que je suis a tout de même repéré un de ses compatriotes : le mec au chapeau haut-de-forme posté au centre de la ville près du seul point de sauvegarde non-automatique : quand vous lui parlez, il se fendra d’une flopée de « Oufti ! ».

 

Et pour finir,  le DLC

 

Dès le 3 décembre 2015, une mise à jour de ce jeu a été disponible. Et ils ne se sont pas payé nos têtes avec ça ! D’abord parce que c’est gratos, ensuite les bonus sont réellement intéressants.

Les preuves d’amitié, un matériau pour tenues qui n’était jusque là qu’ostensible grâce au multijoueurs peut maintenant être acheté chez le marchand (pour 2000 rubis…mais on en gagne vite dans ce jeu). Une question est maintenant posée au début d’une session multijoueurs afin de vous trouver des compagnons dans le même état d’esprit que vous. Deux nouvelles tenues ont été ajoutées, et non des moindres : l'une au catalogue de Madame,  la tenue de Linebeck (qui est Linebeck ? Juste l’argument numéro 1 pour aimer Phantom Hourglass !); et l'autre comme récompense ultime de la neuvième contrée, l'armure de dieu démon, aka  Oni-Link (qui est Oni-Link ? Les gens normaux font des cauchemars avec Majora. Majora fait des cauchemars avec Oni-Link !). Je vous laisse découvrir leurs effets, mais j’avoue que même pour le fan-service (qui est assez évident), je suis électrisée. Et last but not least, le DLC inclut une neuvième Contrée, la Crypte, qui est l’enchaînement de quarante tableaux de combats intensifs ! Et dont le boss final est spoiler UN TRIO DE DARK LINKS!!!! /spoiler
Bref, on en a pour son argent.

 
Kyaaaaa!!!

En conclusion…


Triforce Heroes ne sera pas mon préféré, mais c’est essentiellement parce qu’il met l’accent sur des aspects de gameplay que je n’aime pas et néglige ceux que j’aime. Mais c’est aussi cette diversité et cette façon de se renouveler qui permet à la franchise Legend of Zelda d’avoir ce succès, cette qualité et cette longévité (comme Doctor W…okay, c’est bon, vous avez compris). Et cela ne m’a pas empêchée de m’amuser énormément avec ce jeu et d’y passer de nombreuses heures.

Mais pour les déçus, courage ! Le prochain jeu sur Wii U arrivera sans tarder et ce sera un tout autre trip !



Oui, c'est bien la robe de Zelda...bah, si ça se trouve, c'est un premier pas pour nous habituer à l'idée que Link puisse se féminiser...
Ecrit par Campanita, le Samedi 12 Décembre 2015, 11:23 dans la rubrique "Divers".


Commentaires :

  Cari
Cari
17-12-15
à 12:59

On reconnait la meuf qui t'as siphonné les tympans a force de te parler de Mass Effect...*cours se cacher* J'ai celui d'Ocarina of time, que j'aime bien, surtout que les jeux Zelda sont pas facile donc dur...j'ai un penchant malsain pour les jeux durs et masochistes qui te donnent envie de bouffer ta 3DS/ta manette /ton pc...Genre, Géométry Dash ou encore Dark Souls...et c'est ceux que je préfèrent! T'as un vrai sentiment d'accomplissement quand t'as réussi un truc: un niveau, un donjon retord ou un boss...J'ai plus de 12h de jeu sur OoT et j'ai fait une floche qui me demande de tout recommencer...bizarrement, j'ai pas recommencé et j’essaye de me remettre de ma déconfiture...Ça fait deux ans, j'ai pris une grosse déconfiture...faudra que je m'y remette... Sinon le début, ça fait très JDG ^^

  Campanita
Campanita
17-12-15
à 18:02

Re:

Ce n'est même pas à cause de toi que j'ai cité Mass Effect. Effectivement, tu m'en as souvent parlé, mais je ne me souviens pas que tu aies évoqué la question de fem!Shep en particulier. C'est juste que c'est un super exemple de jeu qui n'a pas oublié que 50% des joueurs étaient des joueuses et que les personnages féminins sont très bien même quand on ne les sexualise pas à outrance. Et il serait vraiment temps qu'une licence comme Zelda (qui par rapport à Mass Effetc est plus...comment dire...mainstream et accessible à un public varié?) suive cette voie.

Sinon, dire que les jeux Zelda sont difficiles, ça dépend vraiment lesquels. Il y en a qui le sont effectivement, mais d'autres sont au contraire hyper faciles. Minish Cap par exemple, et le scénario (qui parle d'êtres minuscules que les adultes ne peuvent pas voir, ainsi il est nécessaire que le héros soit un enfant) indique que ce Zelda-là en particulier vise les plus jeunes. C'est aussi ce qui est bien avec Zelda: il y en a pour tout le monde! En tous cas, si j'ai des enfants, le jour où je déciderai de les convertir histoire de leur inculquer une bonne culture, je ne vais certainement pas leur coller dans les mains Majora's Mask ou Twilight Princess (pour le côté glauque et trauma) ni Adventure of Link (pour la difficulté décourageante).

Ah, et Triforce Heroes, justement par sa difficulté, a une grande jouabilité: j'y passe à peu près le triple de temps que sur A Link Between Worlds à titre de comparaison.

Par contre, depuis deux ans, je n'ai toujours pas compris ce qui te bloquait dans Ocarina of Time^^...au pire, consulte une soluce, c'est pas pour une fois.