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Les Nombrils, Tome 7: Un bonheur presque parfait
--> par Maryse Dubuc et Marc Delaf
Nous avions laissé nos nombrilistes après leur été trop mortel et nous les retrouvons pour un nouveau tome qui fait l’état des choses tout en nous révélant de nouvelles donnes. Mon papa m'a toujours dit que le mauve était une couleur diabolique car ça représentait Anderlecht. Comme je ne m'intéresse pas au football je ne l'ai jamais écouté. Avais-je tort? La dernière fois, Vicky avait bien failli y passer, menacée de noyade qu’elle était par le psychopathe mais charismatique Vinko, le désormais ex-bassiste d’Albin et les Albinos qui en avait également profité pour perforer le bide du chanteur titulaire. Remise de ses émotions, elle n’en garde en apparence aucune séquelle et a par ailleurs d’autres chats à fouetter pour affronter la rentrée scolaire. Enfin parvenue à devenir la nouvelle préférée de ses parents grâce à la conquête du beau James, elle se pavane et frime au bras de l’étudiant en Droit et n'hésite pas à narguer son insupportable grande sœur Rebecca (qui ne l’a certes pas volé). Mais rien n’est idyllique au pays pimpant des bourgeois de banlieue qui se targuent d’être supérieurs au petit peuple et qui se flattent hypocritement les uns les autres (les parents de Vicky ont trouvé leurs clones en les personnes de ceux de James) et Vicky n’est peut-être pas faite pour ce monde. Pas plus que ne l'est Mégane, l’ado rebelle et sœur de James qui fait tache dans le décor et pour qui Vicky éprouve des sentiments confus bien malgré elle depuis qu’elles ont échangé un baiser secret. Mais au vu du climat d’intolérance dans lequel elles évoluent, un coming-out est difficilement envisageable, surtout que Vicky n’assume pas vraiment… De son côté, Albin a en revanche sévèrement
morflé à cause des évènements précédents et en garde les marques (du moins
jusqu’à la planche 36 où sa guérison miraculeuse me laisse plus que dubitative
mais j’y reviendrai) : passée sa convalescence physique, il est de retour
mais n’a plus le goût de vivre. Lui qui
était le swag incarné dans son costume immaculé « albinos et fier de de
l’être » traine maintenant comme une âme en peine dans son deux-pièces de
plus en plus bordélique fringué mode barakie + charentaises de grand-père.
Devenu une véritable loque, il n’a de motivation pour rien à part pour
l’auto-apitoiement, le cerveau ravagé par la trahison de son meilleur ami et
par une véritable crise existentielle. Karine tente de lui remonter le moral
grâce à des techniques d’envergure telles que taper dans ses mains d’un air
convaincu et lui faire boire des infusions de camomille, ce qui curieusement ne
fonctionne pas. La déprime d’Albin pose problème au groupe qui vient juste de
signer un contrat avec un Quant à Jenny, notre magnifique mais écervelée rouquine parade toujours en compagnie de Jean-Franky, le maître-nageur au six-pack de rêve et au QI de moule. Devenue officiellement sa nouvelle « chick », elle ne réalise qu’à moitié qu’il n’est qu’un macho et que n’être appréciée que pour son joli minois et ses boobs est peu gratifiant sur le long terme. À côté de ça, elle ne peut plus se passer d’Hugo, le moche rondouillard mais tellement attachant qu’elle voit en cachette, mais qui ne supportera pas éternellement d’être surnommé Lord Friendzone ou Super-Bouche-Trou. Autant l’annoncer de suite, mon opinion sur ce tome est mitigée. Pas de panique, ça ne veut pas dire que c’est mauvais, la série reste globalement excellente et le tome en lui-même est plutôt bon, mais ce ne sera pas mon préféré. Pour ainsi dire, c’est celui que j’aime le moins des sept (je me réserve le droit de changer d’avis d’ici environ deux ans). Après un départ sur les chapeaux de roue et un premier acte très bien posé (exposition et mise en place), ça se dégrade peu à peu ensuite, et si le final rattrape tout, il a lui aussi quelques défauts et le scénario aura entretemps souffert de certaines intrigues qui trainassent, d’autres qui au contraire se résolvent trop vite, des incohérences, des révélations un peu grosses pour être crédibles à 100%, et l’apparition d’un nouveau personnage introduit brutalement et que j’ai été tentée —les membres du forum de Spirou en sont témoins— de traiter d’affreuse Mary-Sue. Imaginez-la avec la peau verte, «666» écrit sur le front et un décor qui brûle, le tout avec du speed metal en bruit de fond. C’est un tome que je ressens comme étant de transition, et après l’avoir relu et laissé décanté dans mon esprit, il me fait l’effet d’être une sorte de long prequel pour le 8 (qui sera une tuerie, je le sais dans mon cœur ! Quoi ? C’est niais ce que je dis ?). Aussi, j’ai découvert en cours de lecture que mon attachement pour Karine avait disparu et que désormais je me soucie peu de ce qui va lui arriver, et pour un personnage principal, c’est désagréable. À l’inverse, mon affection pour Vicky et Albin est renforcée (bien que dans le cas du second, je me demande sérieusement ce qu’ils ont foutu avec lui dans les dernières pages, son comportement défie la logique-même, moi pas comprendre !) La série commence selon moi à pâtir des limites de son format. Pour rappel, Les Nombrils est au départ une bédé humoristique suivant la formule « gag d’une planche » sans véritable chronologie (n’essayez pas d’en établir une pour le tome 1, le résultat n’a aucun sens). Et au fil du temps et en six tomes, l’histoire s’est muée en récit feuilletonnant (à l’image des séries télévisées dont les auteurs disent s’inspirer) où fils rouges, intrigue multiple et profondeur psychologique s’entremêlent de façon harmonieuse, le tout servi avec un humour décapant et acidulé. Mais voilà, cela marche beaucoup moins bien dans ce septième tome. L’histoire est à mon sens devenue trop complexe pour être racontée en seulement 48 pages et les différentes sous-intrigues sont désormais trop nombreuses pour être gérées avec la même qualité. Si celle de Jenny s’en sort avec les honneurs, ce n’est pas la plus palpitante (même si elle et Hugo constituent un couple qui explose le quota mignon). Celle de Vicky supporte quelques longueurs et répétitions un peu lourdes, et celle de Karine/Albin, au rythme inégal, commence avec une bonne mise en place dans le premier tiers de l’album puis part en sucette avec une résolution précipitée où la vraisemblance est mise à mal. Aussi, devoir terminer chaque planche par une chute a donné naissance à des gags pas toujours drôles, voire forcés. L’humour est toujours présent et parvient encore à former un mélange homogène avec des évènements plus graves ou plus tendus, mais il est désormais plus percutant à l’intérieur des planches qu’à leur conclusion. Même quand ça concerne Jenny, alias le joker humour, surtout que beaucoup trop de gags impliquent qu’elle crie ou tape sur Hugo après avoir mal interprété ses paroles ou son attitude, ce qui est marrant la première fois, moins les suivantes. Le point qui m’a le plus fait tiquer est le traitement subi par le personnage d’Albin, qui est un de mes deux préférés mais qui divise ô combien les lecteurs : on l’adore ou on l’abhorre, mais il ne laisse personne indifférent ! Si comme moi vous l’adorez, votre foi en lui va être testée dans ce Bonheur presque parfait, où il fait pitié dans un premier temps puis revient en force de façon soudaine, pour mieux se faire démolir par de nouveaux détails de son passé peu reluisants. Si le personnage a toujours été un générateur de mystères et qu’on sait depuis belle lurette que c’est un manipulateur de première, les dernières révélations sont à la limite du crédible et ces nouveaux éléments donnent l’impression de n’avoir jamais existé avant la phase d’écriture de l’album, et s’insèrent donc avec peu de naturel dans la trame principale. Pareil pour Anna, le nouveau personnage qui sort de nulle part, qui j’espère sera étoffé dans les tomes suivants parce que pour l’instant elle ne me convainc guère (et n’a pas réussi son entrée). Finalement, ce n’est pas tant ce qui est raconté qui péche que la façon dont c’est amené, et bien que j’ai le sentiment qu’on cherche à nous faire détester Albin (pour mieux préparer le retour de Dan, yeurk !), je garde quand même espoir : exposer un personnage dans ses défauts c’est aussi lui offrir une occasion de se remettre en question et évoluer. D’autant plus que d’une certaine manière, il m’évoque dans sa façon de fonctionner des personnages comme Sherlock, Sheldon Cooper ou le Docteur (ce qui ne pouvait pas me déplaire). Il reste que je n’ai pas du tout digéré le coup de sa guérison. Je chipote peut-être, mais qu’après nous avoir si bien raconté à quel point il est en ruine, qu’il ne veut plus chanter des textes coécrits avec un meurtrier, un message auquel il ne croit plus et qu’il ne sait plus qui il est ni ce qu’il veut, il se ramène frais comme la rosée du matin et serve comme excuse qu’il s’est gavé d’antidépresseurs, et hop ! le problème est réglé…Non. Sorry, I don’t buy that ! Tous ses tourments pourtant si bien décrits ont disparu mystérieusement, comme aspirés dans la même faille spatio-temporelle dont Anna est probablement sortie. Et ces idiots de Karine, Gary et Red qui ne se posent pas la moindre question et acceptent ça comme si c’était un jeu de rôle et qu’Albin leur avait dit « Ta gueule, c’est magique ! ». Non, désolée, il y a des limites à la suspension d’incrédulité, soigner une dépression ça ne fonctionne pas comme ça ! Dans notre rubrique Faits Divers: aujourd'hui, Albin, leader du groupe de punk rock Albin et les Albinos, a été retrouvé se baignant nu dans la fontaine sur la place publique en chantant Ça plane pour moi! Après avoir interrogé son entourage, il ressort que son attitude est la conséquence d'une overdose d'antidépresseurs. Le jeune-homme a été hospitalisé d'urgence pour une cure de désintoxication. À côté de ces quelques points négatifs Au niveau du dessin, le style de Delaf
continue à devenir plus beau et plus soigné d’album en album et la mise en page
est toujours aussi inventive. Il y a pas mal de montages très efficaces entre
plusieurs scènes. Et si mon avis sur l'ensemble du scénario est en demi-teinte, le twist final vous laissera sur votre auguste séant, et promet un tome 8 qui va déchirer sa race ! Le mot de la fin ?
YAOI TIME!!! Ecrit par Campanita, le Lundi 7 Septembre 2015, 15:03 dans la rubrique "9ième art".
Commentaires :
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Qui va là?
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