Joueb.com
Envie de créer un weblog ? |
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web. |
Bienvenue
Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petites créations ainsi que mes impressions sur le monde... Vous pouvez emprunter les images de mes peintures et dessins, mais veuillez me créditer si vous le faites.
Vous cherchez un article en particulier? Par ici!
...ou par-là!
9ième art
Billets d'humeur Bouquins Cosplay Divers Films Jeux Vidéo Mes autres modestes petites créations Mes modestes petites peintures Mes modestes petits dessins au crayon Mes modestes petits dessins au pastel Musique Séries Télé
Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...
|
Richard au pays des livres magiques
--> Dis-moi quel film t’obsédait lorsque tu étais enfant et je te dirai quel métier tu feras plus tard
Richard Tyler est un petit nerd de dix ans qui ne vit et ne respire que pour les statistiques, surtout celles qui concernent les accidents : il refuse de jouer au base-ball à cause de la probabilité d’avoir une tumeur cérébrale après avoir reçu une balle sur la tête, il s’obstine à ne pas vouloir monter dans la chouette cabane que son père lui a construite dans un arbre, effrayé par les 11% d’accidents liés aux arbres et aux échelles…Il a aussi peur des sandwiches au thon...enfin, du taux de mercure qu'il y a dans le thon. Et ne parlons pas de son vélo, tellement équipé de protections qu’on le croirait destiné à voyager dans l’espace! Vous voyez? Un jour, son père l’envoie acheter des clous avec sa
super bécane, et sur le chemin du retour, un orage éclate, obligeant Richard à
se réfugier dans une bibliothèque luxueuse mais glauque au milieu d’un bosquet
lugubre. Après avoir été accueilli par un bibliothécaire sacrément allumé et
déçu qu’il ne soit pas venu pour lire, il demande à téléphoner à ses parents. Le bibliothécaire lui indique le chemin vers le téléphone en lui précisant que
s’il se perd, il n’aura qu’à repérer et suivre le panneau «Exit». Tout
ruisselant d’eau à cause de la pluie, Richard glisse et perd connaissance. A son réveil, la fresque du plafond lui coule sur la tête et il est transporté dans un monde imaginaire où il se retrouve dans la peau d’un personnage dessiné. Un curieux individu se présentant comme le Maître des Livres lui explique que pour rentrer chez lui, il devra parcourir un univers étrange peuplés de personnages littéraires et triompher de diverses épreuves. Accompagné de trois livres anthropomorphiques, Aventure, Fantaisie et Horreur, Richard se lance à la recherche du panneau «Exit » dans une bibliothèque devenue vivante, affrontant savants fous, pirates et dragons…
Vous savez, quand vous étiez gosse, il y avait ce film, THE film, que vous regardiez tout le temps, au point que vos parents n’en pouvaient plus. Vous étiez tellement fasciné que vous ne vouliez en manquer aucune seconde, même les passages qui vous ennuyaient ou qui vous faisaient peur à en faire des cauchemars. Encore aujourd’hui, vous vous rappelez la majorité des dialogues par cœur. Eh bien pour moi, c’était Richard au pays des livres magiques (le titre français n’est clairement pas terrible, The Pagemaster, sans être le top du top, c’était déjà mieux). Et je suis devenue bibliothécaire…coïncidence? Prise d’une envie de nostalgie, et incapable de mettre la main sur le vieux VHS, j’ai été cherché ce film en streaming. Ils ont refait un nouveau doublage français. Je n’aime pas les nouvelles voix, elles sont immondes, surtout celle de Fantaisie, et celle de Richard n’a pas la moindre expression. Après une demi-heure, j’ai préféré me rabattre sur la VO, bien plus magique au niveau sonore. C’est difficile de faire une critique sur quelque chose qu’on aime autant sans l’encenser sans discernement. Mais honnêtement, pourquoi ce film est-il si souvent aussi malmené par les critiques, c'est quand même pas aussi mauvais? Évidemment, mon récent visionnage m’a permis de trouver certains défauts, notamment, Richard m’a paru moins attachant que dans mes souvenirs (Macaulay Culkin, quoi!), mais au moins, je me suis plus attardée sur le bibliothécaire (Christopher Lloyd, quoi!), qui s’appelle Mr Dewey (le nom d’un système de classification, ha ha). Ce film a néanmoins tout pour me plaire : un voyage initiatique, un personnage qui évolue, et un paradis des références littéraires, que ça soit pour celles qui sont clairement citées, mais aussi pour celles glissées ça et là.
C’est l’histoire d’un garçon qui apprend à maîtriser sa peur au cours d’une quête du courage, après avoir survécu à un combat contre un dragon, on n’a plus la frousse de monter sur une échelle. Et en même temps, il y a ce côté magique de la littérature d’évasion. Avant, Richard ne semblait être passionné que par les documentaires, ne lisait que pour s’instruire (et se rendre complètement paranoïaque au passage), comme si on ne lui apprenait pas assez de trucs sérieux à l’école. Et voilà qu’on lui fait découvrir la lecture-plaisir, celle qui transporte et qui fait rêver. Parce que même si le monde imaginaire est effrayant…il est cool. Quand j’étais petite, je croyais que les trois bouquins ne servaient à rien à part à assurer l’humour du film par leurs pitreries (la romance Aventure/Fantaisie est vraiment ridicule), mais en fait, ils ont aussi un rôle de guides pour Richard. Fantaisie, unique personnage féminin à avoir de l’importance, est une sorte de figure maternelle, elle est là pour le réconforter, le consoler, avoir toujours une parole bienveillante. Aventure est celui qui l’amène à pimenter sa vie, à respirer le parfum du grand large, à oser sortir des sentiers battus. Quant à Horreur, encore plus couillon et timide que Richard, et affublé d’une très basse opinion de lui-même, il force celui-ci à devenir responsable en prenant soin de lui. On a toujours besoin d’un plus trouillard que soi, qui est un reflet de nous-mêmes. Et c’est en quelque sorte l’effet de ces trois types de littérature: l’horreur nous apprend plus sur nous-mêmes, l’aventure donne le goût du danger, et la fantaisie berce notre côté rêveur. Le truc que je regrette vraiment, c’est que certains personnages, sensés être terrifiants et/ou charismatiques, ne le sont pas du tout. John Silver et son équipage sont une bande de pirates plus burlesques qu’effrayants, Mister Hyde ressemble à une marionnette en chiffon…Mais le Dr Jeckill, Achab et le dragon font leur petit effet. Le casting est aussi intéressant, en plus de
Christopher Lloyd (qui prête aussi sa voix au Maître des Livres, d’ailleurs, le
parallèle entre ce personnage et Mr Dewey est plus qu’évident), il y a Woopie
Goldberg, Leonard Nimoy, Patrick Stewart…(Star Trek convention!) Et la musique de James Horner ♥ Mais il reste un mystère que je n’ai jamais réussi à élucider: à la fin, Richard a-t-il rêvé, où a-t-il vraiment vécu une aventure paranormale? Peu de temps semble s’être écoulé, et il se réveille au même endroit, mais les trois livres sont à ses côtés (d’ailleurs, une limite de prêt de 2, c’est quoi ça?). J’ai lu des tas de critiques négatives que je ne comprends pas à l’égard de ce film. Certaines étaient plutôt stupides (même de la part de Nostalgia Critic, zut quoi!), comme les suppositions comme quoi le bibliothécaire aurait un vice caché (sérieusement, pourquoi dès que dans une fiction pour enfant, le jeune héros rencontre une adulte excentrique, il faut qu’un mec sur internet se sente obligé de hurler «Pedobear spotted»?), comme le côté absurde de faire l’apologie de la lecture dans un film (alors qu’il est question de promouvoir la fiction et l’imagination au sens large, pas de rabaisser ceux qui préfèrent la télé aux bouquins), du fait que Richard aimait déjà lire avant du coup c'est con de vouloir l'inciter à lire plus (des revues scientifiques, c'est pourtant pas pareil que de la littérature, non?), et aussi le passage où Richard est avalé par le dragon, parce qu’il aurait du mourir à ce moment-là (Euh...z'avez jamais vu Pinocchio? Pourquoi chercher du réalisme dans un récit comprenant un dragon, des fées et des livres parlants? Pourquoi alors se prendre le chou pour la digestion, un processus chimique d’une créature qui n’existe pas? Et puis, ce passage peut être simplement le moment Ventre de la Baleine ou de la Caverne (moment le plus sombre du héros selon la théorie du Monomythe de Joseph Campbell) du film? Pfft, allez voir cette page...). Ou encore, que ce film dégoûterait de la lecture tellement il est nul. Je suis une preuve vivante du contraire. Et oui, dragon, on ne se méfie jamais assez des haricots! Après, je ne nierai pas que l'animation est affreuse, les graphismes pas jolis (Mac Culkin en cartoon...beurk), que le scénario n'est pas d'une originalité ébouriffante, et que notre quatre héros constituent une belle bande de bras cassés à tendance boulets...Mais rien n'y fait, j'adore ce film, c'est comme ça. Ecrit par Campanita, le Lundi 19 Novembre 2012, 20:40 dans la rubrique "Films".
Commentaires :
|
Qui va là?
It's dangerous to go alone, take this !
Mon compte Deviantart
Mon compte Fanfiction.net Mon compte Archive of Our Own Goth are smiling poeple Chaudron Bouillonne Cranistrips Floria Fanblog Tendance des Nombrils Nikkicréations
Ils ont laissé une trace de leur passage...
Campanita - Legend of Zelda : Tears of the Kingdom #2
Cari - Legend of Zelda : Tears of the Kingdom #1 Nini - J'ai joué à Link's Awakening sur Switch #1 Sylvain - Synesthésie #8 Anonyme - Les Nombrils, Tome 6: Un été trop mortel #18 Anonyme - Les Nombrils, Tome 6: Un été trop mortel #17 Campanita - Les Nombrils, Tome 6: Un été trop mortel #16 Azertyuiop - Les Nombrils, Tome 6: Un été trop mortel #15 Campanita - Les Nombrils, Tome 6: Un été trop mortel #14 Azertyuiop - Les Nombrils, Tome 6: Un été trop mortel #13
VWorp vwORP!
|
à 11:07