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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petites créations ainsi que mes impressions sur le monde...

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Vous pouvez emprunter les images de mes peintures et dessins, mais veuillez me créditer si vous le faites.


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...ou par-là!

Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

Top-10 des animes chelous
--> Ils sont fous ces Nippons!

J’aime les mangas, et j’aime les animes.

Mais je dois avouer que c’est dans cet univers que j’ai pu tomber sur les trucs les plus bizarres imaginables…Si vous vous y connaissez aussi un minimum, vous avez dû le remarquer également, il y a sans doute au moins un manga ou un anime pour lequel vous vous êtes demandé quelle substance psychotrope devait cloper l’auteur le jour où il a eu une idée pareille. Si, si, j’en suis sûre, il y a bien une série ou l’autre qui vous vient à l’esprit, là, maintenant.

Ainsi, voici le thème de ce top-10 que je vous propose : les animes les plus zarb’ que je connaisse. Évidemment, ceci est mon classement, il y a une grande part de subjectif. Je n’ai pas vu tous les animes existants et il y en a que j’ai trouvés un peu bizarres mais pas assez pour figurer dans mon classement personnel. Veuillez donc comprendre que je n’ai pas «oublié» une série que vous vouliez voir citée, peut-être que j’en n’avais pas entendu parler, hein.

10. Soul Eater (de Atsushi Ohkubo)


J’ai oublié de préciser que la qualité ne fait pas partie de mes critères de sélection. Le dénominateur commun, c’est qu’à un moment donné, je me suis dit «WTF ?». Mais parmi les dix animes présentés ici, il y en a que j’adore, d’autres que je déteste, et d’autres dont je ne sais pas quoi penser.

Et on commence avec une série que j’adore, Soul Eater, assez connue je crois. L’histoire en elle-même n’est pas particulièrement bizarre, en fait, c’est même un scénario de shônen assez classique, avec le coup des jeunes héros qui doivent devenir plus forts pour battre le méchant, mais après, il y a un autre méchant encore pire à buter. Et tous les dix épisodes, les héros apprennent une nouvelle technique qui roxxe.

Dans un monde qui a l’air proche du nôtre (on y trouve des villes comme Londres, Le Caire, et je ne sais plus quelle église romaine) mais pas trop, les humains cohabitent avec d’autres espèces, comme les sorcières et les armes démoniaques. Ces dernières sont des personnes capables de se métamorphoser en arme, et d'être employées par un Manieur (Meister dans le manga), un humain qui devient leur partenaire au combat. Ainsi donc, les deux héros principaux sont Soul Eater, une faux démoniaque, et Maka Albarn, une Manieuse de faux.

Dans la ville fictive de Death City, se trouve l’école Shibusen, dirigée par l’excentrique Shinigami-sama. Dans une référence évidente à Harry Potter, Shibusen est un collège qui forme les jeunes Manieurs et armes. Shinigami-sama possède lui-même plusieurs armes, les Death Scythe, et pour en devenir une, il faut avaler 99 âmes d’humains corrompus (des embryons de démon) et une âme de sorcière. Maka, Soul et leurs potes poursuivaient tranquillement cet objectif, quand ils se sont retrouvés avec sur les bras un ou deux complots de sorcières malfaisantes et un démon réveillé…

Comme vous le voyez, si le pitch à son originalité, ce n’est pas encore trop bizarre. Là où ça le devient, c’est dans l’univers délirant et les personnages dont certains sont sacrément allumés.

Commençons par l’univers. Les graphismes sont assez innovants et on évolue dans un monde à mi-chemin entre le jeu vidéo et un film de Tim Burton. De plus, ça fourmille de références (qui sortent parfois de nulle part et qui sont joyeusement détournées) allant de Al Capone à Jack O’Lanturn. Mais l’élément le plus notable, ce sont les astres : le soleil et la lune, je jure que quiconque a vu cet anime ne les oubliera jamais ! Le soleil a l’air de flotter dans l’atmosphère terrestre (on peut parfois voir des nuages derrière) et émet constamment un bruit étrange, je ne sais pas trop s’il ricane ou s’il halète. Au crépuscule, il a l’air fatigué et il se met à baver. Oui, vous avez bien lu, le soleil bave! Et la lune, c’est pire, elle est toujours dans la phase du dernier croissant, et en plus de son sourire sadique, elle est en permanence en train de baver du sang, qui coule jusque par terre dans certaines scènes. Concernant leur design, il me fait penser à la lune de Zelda : Majora’s Mask. Ce sont de simples éléments du décor, ils ne font rien, mais on ne peut pas nier qu’ils donnent une ambiance particulière au truc.


Passons aux personnages. Il n’y a pas grand-chose à dire sur les jeunes héros. On a la gentille fille sérieuse et courageuse, le mec rebelle un peu con mais sympa, la tête brûlée qu’on a envie de taper a chaque fois qu’il fait le malin (Black☆Star, yep, ça s’écrit toujours comme ça),…Enfin, Soul a quand même un look notable : cheveux blancs, yeux rouges, dents pointues qui donnent l’impression qu’il a un piège à loup encastré dans la mâchoire, et (seulement dans le manga et non dans l’anime) il n’arrête pas de baver. Quand il gobe une âme, ça fait son effet.


Death the Kid est déjà plus gratiné, son obsession de la symétrie et son côté maniaque en général sont carrément hilarants. Il est capable de se laisser déprimer en plein combat parce qu’il a peur d’avoir mal aligné un truc avant de partir, sérieusement…

Je plaisantais pas, ça l'angoisse vraiment, le Kid...

Il y a également de sacrés cas parmi les personnages secondaires, entre Marie Mjollnir qui veut épouser une cuvette de WC (parce que contrairement aux hommes, elle ne lui fera jamais de tort), Excalibur, l’arme la plus rasoir de tous les temps, le père de Maka coureur de jupons, Patty la demeurée qui rigole dans les moments les moins congrus, et surtout, mon personnage préféré, le Dr Franken Stein. Alors lui…Déjà, c’est un mec tout rapiécé, qui fume, et qui a une grosse visse en travers du crâne. Et il aime tellement la science et la recherche qu’il se sert de n’importe quoi et de n’importe qui pour ses expérimentations. Surtout que son dada, c’est la dissection, il adore ouvrir les gens qu’il aime, ceux qu’il n’aime pas, ceux qu’il ne connaît pas, et même lui-même, pour les étudier. Citons aussi Crona, mais lui/elle (personne ne sait avec certitude à quel sexe cet individu appartient, moi j'aurais tendance à penser que c'est une fille mais bon...), c’est plutôt dans le genre flippant.

N'empêche qu'il est peut être très gentil quand on apprend à le connaître...

9. Gilgamesh (de  Masahiko Murata)

« La couleur bleue…c’est étonnant, je l’avais déjà vue en photo, mais c’est la première fois que je la vois en vrai… »

Isamu Fujisaki

J’ai lu quelques critiques et apparemment, cette série, c’est tout ou rien, on adore ou on déteste. Je suis plutôt du côté de ceux qui aiment, parce qu’à chaque fois que je la regarde, je ressens des choses inexplicables et pour cette raison, je suis captivée.

Le scénario est un mélange de mythologie babylonienne et de science-fiction bien glauque et dystopique. Je ne sais pas très bien à quelle époque ça se passe, mais on a Terumichi Madoka, un archéologue-astrophysien-généticien-pianiste ou quelque chose comme ça, qui est l’archétype du génie fou mais séduisant devenu mégalo parce qu’il veut changer le monde. Je vous préviens, je ne suis pas certaine d’avoir tout compris, mais en gros, Terumichi était dans sa base scientifique en forme d’œil géant et tout à coup, il provoque un évènement appelé Twin X, qui tue toute son équipe, qui dérange le magnétisme terrestre et change le ciel bleu en «sheltering  sky». Et le tout a un rapport avec des ruines contenant le tombeau du roi mésopotamien Gilgamesh, qui était un demi-dieu obsédé par l’immortalité.


Quelques années plus tard, on suit les pérégrinations des deux rejetons du génie fou, la jolie Kiyoko qui a l’oreille absolue et qui se promène avec un diapason en pendentif, et son petit frère Tatsuya qui est le portrait craché de leur géniteur. Ils sont orphelins et fuient des vilains mafieux, de fil en aiguille ils se retrouvent impliqués dans une guerre entre des créatures d’antimatière, les Gilgamesh, et Isamu, Fûko et Tohru, des gosses flippants avec des pouvoirs psychiques (Dynamis). Ces derniers sont dirigés par la comtesse Werdenberg, une vieille femme aigrie qui les recueille. Il s’avère qu’elle travaillait avec leur père et qu’elle est la seule survivante du drame de Twin X. Et qu’elle était amoureuse de Terumichi. Et que du coup elle fantasme sur Tatsuya qui a 14 ans. Au fur et à mesure de l’histoire, on découvre que ce sont presque tous des clones, que Tohru mouille souvent son pantalon, qu’un des Gilgamesh a sans doute chosé Kiyoko, et pleins d’autres trucs un peu bizarres.


L’ambiance à côté de ça, est carrément malsaine, les couleurs sont ternes, tous les personnages sont d’une carnation maladive, et ça sent l’odeur de la poussière après la pluie. Tout est sépia et bleu-gris aquarelle, avec de temps en temps un rouge vif et cru. Et les yeux de certains personnages féminins, d’un azur délavé et pénétrant, sont tellement perçants que ça en fait presque peur.  L’atmosphère est glauque, on a droit à pas mal de flash back bien tristes, et c’est assez embrouillé. Quelques combats à coup de Dynamis, mais faut pas trop compter sur l’aspect action, secondaire.  Les graphismes ne me dérangent pas personnellement (on s’y fait), mais pas mal de gens les trouvent rebutants, allant même jusqu’à dire que tous les personnages ressemblent à des junkies mutants.

J’allais oublier la cerise sur le gâteau. Tatsuya aime sa sœur. Beaucoup. A la folie. Passionnément.

C'est pour la réchauffer parce qu'elle est malade et qu'elle grelotte...

Ajoutez à cela le fait que Tatsuya est le clone de son père et que Kiyoko, sans être un clone, ressemble comme deux gouttes d'eau à sa mère, les flash back dans lesquelles on voit les deux parents flirter prennent une drôle de tournure...

8. Hare + Guu (de Renjuro Kindaichi)


Ben tiens, pour contraster avec la morosité et la grisaille de Gilgamesh, rien de tel que la samba absurde et colorée de ce qui va suivre :

Jungle wa itsumo Hare nochi Guu, qui se traduirait par: « La jungle, c’était bien, jusqu’à ce que Guu débarque ». Rien qu’en voyant le générique d’ouverture, on se demande c’est quoi ce bordel.

C’est l’histoire de Mowgli Hare, un gamin qui vit dans la jungle avec sa mère Weda, une des plus mauvaises mères de dessins animés que j’aie vu. Elle passe son temps à vider des cannettes de bières et à pioncer, utilisant son fils de 10 ans pour faire tous les travaux ménagers. Un jour qu’elle rentre d’une soirée (bourrée), elle ramène une gamine de l’âge de Hare, Guu, qu’elle a trouvée on-ne-sais-où et qu’elle a décidé d’adopter, comme ça, passskeuh!

Sauf que Guu n’est pas normale. Et pas humaine. On ne sait pas ce qu’elle est au juste, mais elle a plein de pouvoirs surnaturels, et là, je dois dire que je n’ai jamais rien vu d’aussi random à ce point de vue : elle échange les gens de corps, les fait rajeunir, les fait changer de sexe, voyage dans le temps, devient géante, se transforme en robot, ses membres coupés repoussent, elle joue avec la météo, étire ses bras comme l’homme-élastique…Mais surtout, tenez-vous bien, elle gobe les gens.


Oui, elle avale des humains entiers (en fait, elle avale n’importe quoi, même des trucs plus gros qu’elle), comme si elle était apparentée à Kirby ou à Boo-Boo. Quelques fois, elle gobe Hare, et c’est ainsi que celui-ci découvre que…


…elle a un monde parallèle dans l’estomac. Oui, ce qu’elle mange est miniaturisé et tombe dans un univers complètement schtarbé, avec des répliques de monuments historiques, des chats-mille-pattes et des…euh…je sais pas, c’est quoi ces machins ?


Il y a même un couple d’abrutis et une dépressive colérique qui y vivent en permanence, dans cet estomac!


Mais s’il n’y avait que ça, les autres personnages de cet anime sont sérieusement cintrés aussi. Déjà, il y a un bon paquet d’hystériques soupe-au lait, un mec qui ne pense qu’à dormir, un mec qui ne pense qu’à bouffer, un qui passe son temps à ricaner comme une hyène, un vieux qui s’enorgueillit d’avoir une grosse touffe de poils écœurante sur le torse, une maid flippante qui saigne du nez en reniflant les vêtements de Weda (yeurk !), un maniaque des armes à feu paranoïaque, un médecin pervers…Et ma préférée, Dama, qui mange des rafflesias comme si c’était des ChocoPrince de Lu. Je citerai aussi les beignets de confiture avec des yeux qui poussent sur les buissons et les Pokute, les trucs qui ne ressemblent à rien. Ces créatures improbables sont des esprits de la forêt que les habitants du village doivent respecter, mais curieusement, c'est aussi leur met favori...

Bon, à la rigueur, ça ressemble à un lapin crétin croisé avec une paire de chaussettes...

Mais le pire, ça reste Guu. Ce qui me gêne le plus, concernant ce personnage, c’est qu’on ne sait rien à propos d’elle. Rien de rien, nada, niente ! Et rien ne sera jamais expliqué à son sujet. Qui est-elle ? Qu’est-elle ? D’où vient-elle ? Pourquoi a-t-elle débarqué dans la jungle ? Quel est son but, sa mission ? Mystère. A part pourrir la vie de Hare (qui en réaction a pourri mes tympans à chaque épisode en hurlant de sa voix aigüe), personne ne sait et ne saura jamais rien. Est-elle une déesse, un esprit de la nature, une extra-terrestre en mission sur Terre, le résultat d’une expérience réalisée par un scientifique détraqué ? Aucune idée.



7. Excel Saga (de Kōshi Rikudō)


L’anime dont l’opening est chanté par une tuberculeuse et l’ending par un chien. Quoi qu’il en soit, ça n’a rien à voir avec un tableau Excel (ha ha ha…elle était nulle celle-là). C’est globalement l’histoire de la sous-fifre d’un mec qui veut conquérir le monde. Excel, donc, notre héroïne ne vit que pour servir Il Palazzo et l’aider dans sa conquête de la ville de F, notamment en assassinant les mangakas (il juge le monde corrompu par toute forme de culture populaire). Elle est complètement déjantée et un peu bête, psychopathe et psychotique, et donne parfois l’impression de ne rien comprendre à ce qui se passe autour d’elle. Elle adopte un chien (qui ressemble à un chat d’ailleurs) rien que pour pouvoir le manger si elle ne trouve rien d’autre. Jusqu’ici, ça reste encore assez cohérent, mais le truc, c’est la manière dont sont organisés les épisodes. J’ai beau avoir eu le courage de regarder un bon paquet d’épisodes, pour chacun d’eux j’ai eu l’impression de débarquer au milieu d’une série que je ne connaissais pas. Le genre ne cesse de changer, un coup c'est de la SF, un coup c'est un manga sportif, un coup c'est une romance, un coup c'est un truc à la fois gore et sexuel...

Quand Excel fait un strip-tease, c'est pas à moitié.

Pour résumer, on dirait que c’est un gosse de 7 ans qui a écrit le scénario : « Alors, d’abord, on a un gars qui veut conquérir le monde, il envoie une fille le faire, mais la fille est capturée et va dans la jungle, où elle rencontre un gars, sauf que le gars, c’est une fille déguisée. Puis, il y a des Bisounours qui attaquent la Terre, et une princesse martienne sort de son cercueil et elle doit conquérir le monde aussi, et la fille veut manger le chien… »

A côté de ça, il y a une histoire qui n’a rien à voir, celle de Pedro. Ce travailleur colombien avait été tué par Excel (sans le faire exprès) . Il revient à la vie grâce à la Volonté Suprême de l'Univers (oui, ce concept pseudo-philosophique est personnifié par une espèce de galaxie miniature avec des jambes et une voix de femme). Malheureusement pour le pauvre Pedro, sa nouvelle vie tournera au cauchemar,  il découvrira entre autres que sa femme le trompe avec son meilleur ami (hijoputa cabrón!) . Il compense d'ailleurs en se tapant la Volonté Suprême de l'Univers (!) Ce qu'il y a, c'est qu'on s'en fout de cette trame secondaire, le reste est déjà assez bordélique comme ça!


Cet anime, c’est aussi le genre où les personnages partent souvent dans un délire sans prévenir. Par exemple, au début, il y a une scène où Excel est en conflit avec sa conscience, et on nous fait le classique du petit ange-Excel et du petit diable-Excel qui se posent sur ses épaules pour la convaincre de prendre un choix ou l’autre. Sauf que ange-Excel sort un flingue et refroidit son homologue diablesse. Plus tard, une troisième Excel miniature, une flickette, vient arrêter ange-Excel pour son meurtre. Gné ?

Allez, je ne résiste pas à vous mettre l'ending, par Menshi et sa traductrice-interprète.

6.Yakitake!! Ja-pan (de Takashi Hashiguchi)


Prenez un sport, par exemple le tennis. A moins d’être un grand fan, regarder un match de tennis n’a rien de bien excitant. Et même quand on l’est, ça n’est pas supposé prendre des proportions démentielles comme d’imaginer les deux adversaires se battre après s’être transformés en tornades de feu et d’eau…Bah, pourtant, dans l’anime Prince of Tennis, ce genre de choses arrivent.

Prenez maintenant quelque chose d’encore moins passionnant, comme un combat de toupies…chiant, n’est-ce pas ? Eh bien, Beyblade vous donnera l’impression que ce jeu peut être titanesque !

Vous l’aurez compris, je fais ici références à toute une série d’animes qui transforment des sports, des jeux, voire des activités assez banales, en des trucs énormes si bien qu’on organise des tournois incroyables sur ce thème et que toute la planète ne pense, ne mange et ne respire que pour ça. Dieu que je ne voudrais pas vivre dans une société de ce genre !

Je pourrais aisément mettre beaucoup de ces animes dans mon top-10. Je pourrais même y inclure le célèbre Ranma ½ qui par moments détournait ce poncif, avec des disciplines aussi loufoques que le jardinage martial ou le pancake martial, la livraison de nouilles martiale… Mais fallait choisir, alors j’inscris en n°6 celui qui atteint des sommets, Yakitake !! Ja-pan. Cette série parle de faire du pain. Voilà.

Le pain est un produit réputé dans plusieurs pays occidentaux, mais au Japon, il n’y a rien qui tienne la comparaison. Aussi, Kazuma Azuma, notre héros, décide d’y remédier en concevant un pain typiquement japonais et pour les Japonais. Pour ce, il mitonne toute une série de Ja-pan grâce à ses «mains solaires» qui font des merveilles.


Evidemment, le résultat obtenu est tellement bon que ceux qui le mangent sont transportés au paradis gustatif. Mais il y a vraiment des réactions exagérées, ils doivent tous avoir les pupilles qui se dilatent pour voir des trucs pareils !

Et mais...ce sont les mêmes trucs qu'il y avait dans l'estomac de Guu!


Voilà, celui-là, ça l'a carrément transformé en super-saiyan...

C’est aussi une série comprenant pas mal de personnages loufoques : Kyosuke qui au bout d’un moment n’arrête pas de changer de coiffure, des Anglais qui font du rap (fish ‘n’ chips !) mais aussi, pour être boulanger, apparemment, on peut s’habiller en clown, en mime, en panda, ou en samouraï et pétrir au katana!



Terminons par une petite compile des pains les plus étranges inventés par nos héros. Du pain de mie au lait de soja, passe encore, mais que dites-vous de :

-du pain qui goûte le riz

-du pain coloré en vert avec du sirop d’amidon

-du pain aux patates douces et à la sève de cocotier

-du pain au charbon et au bambou

-du pain au wasabi (ça empêche de moisir)

-du pain au poireau

-du pain à la bière irlandaise

-du pain au vin rouge (le corps et le sang du Christ à la fois ^^)

-du pain qui se met à marcher quand on le touche

-du pain qui chante

-le croissant à 648 couches de pâte !

-la baguette qui danse comme un serpent

Et mon préféré, celui que l’auteur a dû avaler avant de pondre son manga :

Le donut au cannabis !


5. Bobobo-bobo-bobo (de Yoshio Sawai)



Je n’arrive tout simplement pas à regarder ce truc plus de trente secondes sans que mon attention décroche. Impossible de me concentrer tant ça part dans tous les sens sans raison. Ma théorie est que le scénario a été conçu par écriture automatique, cadavres exquis, et toutes sortes d’expériences de l’OuLiPo. Et qu’après on a essayé de dessiner le résultat ainsi obtenu.

Néanmoins, pour que cet article tienne un minimum la route, j’ai été faire un rapide tour sur son Wikipédia histoire de pouvoir avoir un résumé potable :

 

« Le manga met en scène les aventures de Bobobo-bo Bo-bobo, un héros à la coupe afro qui se bat contre l'Empire Chauvekipeut, qui a décidé que chacun devait être chauve, à l'image de l'Empereur Crâne d'Œuf 4e du nom. Pour cela, les brigades capillo-tracteuses (les "Tondeurs flingueurs" dans l'anime) sèment la terreur. Bo-bobo ne peut pas laisser faire une telle tuerie. Grâce à sa technique secrète du Hanagé Shinken, l'art ancestral des poils de nez, où il utilise ses poils de nez à des fins offensives, il compte faire régner la paix dans son monde. Il connait des techniques de combats telles que "la technique des poils de nez constrictor" ou “la technique de la furie des poils de nez". Au cours de sa quête, il rencontrera diverses personnes qui le suivront, comme la jeune Beauty ou encore le non-moins excentrique Don Patchi.

Les combats et le scénario sont complètements idiots et d'un humour très étrange, si bien que l'on a l'impression que le but est de sombrer dans la folie la plus totale.

Le manga est en réalité une parodie caricaturant les shônens en général. Les allusions, bien cachées et très nombreuses, vont de Ken le survivant à Dragon Ball en passant par Saint Seiya: il faut disposer d'une solide culture manga pour les déceler. »

 

La phrase que j’ai mise en gras résume à peu près mon sentiment. C’est vrai que le coup des références, c’est quelque chose que je trouve sympa d’habitude, mais là, de une, il y en a tellement que c’est l’indigestion, et de deux, le scénario est juste complètement décousu. Tout ce que j’ai à peu près retenu de mes rares visionnages, c’est un mec qui lance des pets explosifs et un autre qui a un excrément à la place de la tête. Charmant, n’est-ce pas ?

4. Bokusatsu no Tenshi Dokuro-chan (de Masaki Okayu et Torishimo)


Cet anime semble avoir été créé dans l'unique but d'exploiter un gag à répétition gore. A savoir, une fille qui défonce le crâne d'un mec à coup de batte à pics, pour ensuite le ressusciter, pour ensuite le retuer, puis le ressusciter, etc.

Et c'est à croire que le scénario n'a été inventé que pour répéter ce gag le plus de fois possible. Mais il y en a un, tenez-vous bien:

Sakura Kusakabe (ouais, un mec qui s’appelle Sakura…) est destiné, dans le futur, à inventer une technologie qui empêche les femmes de grandir au-delà de 12 ans (putain, c’est quoi ce pervers fan de lolicon ?). L’ange Dokuro est donc envoyée sur Terre pour empêcher cela et le tuer. Mais finalement, elle décide de le sauver et de plutôt tenter de changer l’avenir. A chaque fois qu’elle explose la tête (voire la moitié du corps) de Sakura à l’aide de sa batte à pics nommée Excalibolg, elle use de ses dons angéliques pour le ramener à la vie, mais pour mieux le trucider trois minutes après.

Le tout bien entendu dans une effusion de sang. Ce qui place d’ailleurs notre héros sur la première marche du podium en ce qui concerne le personnage fictif contenant le plus de sang. Parce qu’il est assez récurrent dans les mangas et animes de voir jaillir du corps de quelqu’un une quantité d’hémoglobine surréaliste, je pourrais citer pas mal de persos connus pour déverser du ketchup à profusion, comme Yakumo de 3x3 eyes. Mais Sakura Kusakabe…c’est un geyser humain !


Sakura et Dokuro ne sont pas les seuls protagonistes, il y a notamment d’autres anges, et d’autres armes diaboliques qui font mal, mention spéciale pour Zakuro, la sœur de Dokuro, et son Eckilsax, sa teeeeerible serviette de bain tueuse (si si !)

Elle rigole pas.

Sinon, qu’est-ce qui est particulièrement bizarre à propos de cet anime ?

Ben, le fait que la tête des personnages soit aléatoirement remplacée par des photos d’animaux sans qu’on sache pourquoi, peut-être…


3. Axis Power Hetalia (de Hidekaz Himaruya)


Seulement diffusé sur le net, l’idée de cet anime n’est pas mauvaise, originale même, je dois dire. Axis Power Hetalia présente l’Histoire avec un grand H, en particulier celle de l’Europe, avec chaque pays personnifié par un humain, et les divers évènements historiques deviennent des interactions entre les personnages. Ceux-ci sont liés par des parentés/tutelles/mariages/ect. pour symboliser les interactions entre les pays (par exemple, Liechtenstein est la petite sœur de Suisse). Chaque pays ou presque a droit à sa ou ses propres histoires, même si le héros principal reste Italie, qui a donné son nom à la série, «Hetalia» étant un jeu de mot sur «Italia» et «hetare», ce qui dans la langue de Mishima signifie quelque chose comme «incompétent». Voilà qui est particulièrement gentil pour les Italiens, mais passons…(Cependant, entre ce boulet et Mario, on peut se poser des questions à propos de la vision nippone de l'Italie...)

Bien entendu, aucun pays n’a échappé aux stéréotypes, qui au bout d’un moment sont franchement lourds. Certes, les «Pastaaaaaaa !!!!» d’Italie ont tout de la réplique culte, mais bon…pareil pour Allemagne qui est sévère, autoritaire et comme par hasard grand, blond, et aux yeux bleus…Amérique qui avale des hamburgers façon morphale…Russie obsédé par la vodka…je ne vais pas les faire tous. Brefs, on va souvent de cliché en cliché et ça en devient un peu grotesque.

This is...PASTAAAAA!

Le format est aussi inhabituel: des épisodes de cinq minutes. C’est sans doute pour ça que j’ai réussi à en regarder autant sans presque m’en rendre compte. Car il ne faut pas leur retirer ça, ça se regarde rapidement…même si tout va tellement vite et que la narration est affreusement brouillonne ! Encore heureux que les épisodes soient courts, parce qu’entre toutes ces sous-intrigues, j’ai perdu le fil à de nombreuses reprises. Cherche-t-on par le biais de cette série intéresser le public à l’Histoire ou à en faire une parodie divertissante? Peu importe, sur moi, ça n’a pas marché, car on passe tellement du coq à l’âne que ça devient vite incompréhensible.

Problème suivant: Chibitalia. Cette séquence est une mini-série dans la série, insérée à l’intérieur de chaque épisode. Les personnages sont chibi, (petits et mignons), et on y présente l’enfance d’Italie. Je ne vois tout simplement aucun intérêt à Chibitalia, dont les intrigues sont encore plus embrouillées et soporifiques que le reste. A chaque épisode, je détestais quand la séquence arrivait et espérais qu’elle termine vite. Et la voix de chibi Italie est couinante et insupportable.


Ensuite, avouons-le quand même, ce concept est original, et le fait qu’il s’agisse d’un manga, et que donc nous bénéficions d’un point de vue japonais, est intéressant puisque ça nous change de notre point de vue à nous, eurocentriste. Un point de vue japonais, d’accord, mais le résultat, les voilà, nos héros, nos personnages principaux:

Allez le trio du Mal, dites bonjour à la caméra.

Italie: Buon giorno!

Bien entendu, c'est pas non plus comme si cet anime disait tout de go que le nazisme, le fascisme et cetera c'était bien. Disons que ce genre de sujet est systématiquement omis. Mais si ça vous paraît quand même tordu, évitez d'aller jeter un œil du côté des fan arts et fanfictions, car vous risquez de tomber sur une phrase telle que : «Allemagne/Italie font un trop beau couple, ils sont mignons tout plein tous les deux!». Hors contexte, ça donne des frissons. Je précise que je n'ai rien contre tout ce qui est slash/yaoi/shônen ai, même si ça ne m'intéresse pas, s'il y en a qui aiment, ma foi...Mais avec ces personnages-là...-_-

2. Pani Poni Dash! (de Heriku Hikawa)


Quand je vois le titre, je pense à des sandwichs, des poneys et de la poudre à lessiver...

Bon alors, Panini Poney Dash, c'est une Hight School Comedy avec des personnages dessinés dans le style super déformé. Donc, là, on aime ou on aime pas. J'ai un peu hésité à le mettre dans le classement, car c'est très clairement une série parodique, et la parodie, en principe, ça fait exprès d'être délirant. Oui, mais, il y a des limites. Allégrement franchies. Du coup, c'est intégré au classement, et ça se hisse facilement en deuxième place. Et puis, Bobobo-bobo-bobo aussi c'est une parodie...

Rebecca «Beckie» Miyamoto, de père américain et mère japonaise, vient de sortir de la prestigieuse université du Massachusets, et est appelée au Japon pour  enseigner dans un collège.

Le truc, c'est que la demoiselle est une surdouée de 11 ans, ses élèves sont plus âgés qu'elle.


Je vous vois arriver, «Oh, tous les mecs de cet anime doivent être fans de loli et aussi bien ses collègues que ses élèves vont baver sur elle!» Ben en fait, non, il y a très peu de personnages masculins, et ils sont plutôt effacés. Voyez plutôt Rei pour l'aspect fan-service.

La folie envahit littéralement cet anime de la première à la dernière minute, on est sans arrêt distrait par les délires qui partent en live à tout bout de champ. Ça fourmille de blagues, de références à la pop culture, et l'écran est presque constamment  pris d'assaut par des éléments qui n'ont rien à voir, genre des animaux qui passaient par là, Dieu seul sait pourquoi, et toutes sortent de personnages secondaires qui font des trucs et des machins. Difficile de se concentrer sur autre chose, y compris sur la trame principale, ou sur le développement des personnages (de toute façon quasi inexistant).

Justement, parlons-en un peu, des personnages: la gamine est...une gamine. Elle essaie d'être autoritaire, mais finit presque tout le temps par aller se cacher dans les rideaux en pleurnichant, et c'est aux élèves d'inciter leur prof à revenir devant le tableau en l'attirant avec des sucreries...WTF? Elle change régulièrement de tenue et donne cours habillée en lolita, ou en pijama-chat.



Les classes sont toutes constituées d'une part par une poignée de personnages d'importance relative, et de l'autre par des figurants qui ont tous la même trogne, comme si le dessinateur avait été trop paresseux. Ça peut se comprendre, chercher des physiques diversifiés pour des personnages aussi importants que des meubles, c'est fastidieux, mais ici, ce défaut est volontairement mis en avant. Certaines scènes, notamment les cours de gym, voient de véritables armées de clones défiler, et on le montre assez longtemps pour que le spectateur ait le temps de buguer sur ce détail. Toujours la même fille, assez moche en plus, qui apparaît peu importe où on porte le regard.



La classe 1-C, celle où enseigne
«Kawaii-sensei» comme ils l'appellent, contient les personnages centraux de l'anime, sauf qu'à l'instar de Beckie, on n'a pas envie de retenir leurs noms et les surnommer «La Taupine», «Petite Sadique», «Mèche Rebelle», «Numéro 6», «Miss Transparence», ect. Ces filles sont supposées être des stéréotypes ambulants: on a la déléguée de classe irresponsable, la bûcheuse, la sadique doucereuse, la débile surexcitée, et même la fille effacée et sans saveur. Dans les autres classes, on a même droit à une magical girl.



Tous trouvent le moyen d'être délurés, ma préférence se partageant entre  la coconne cinglée (Himeko pour ceux qui veulent vraiment connaître son nom) et son ahoge de la mort; et la Taupine (Miyako), dont le front est inexplicablement plus grand et plus brillant d'épisode en épisode,  devenant un miroir pour ses camarades quand elles veulent rectifier leur maquillage, voir en était étincelant comme du métal chauffé à blanc.



Des fois, certains personnages meurent, mais reviennent frais comme des roses dans l'épisode suivant. Comme Kenny, quoi.



Un autre personnage est Mesousa, le lapin blanc, qui n'est là que pour détourner le stéréotype de l'animal mignon qui sert de mascotte. Ici, nous avons affaire à un rongeur dépressif et masochiste quotidiennement persécuté par un chat se prenant pour Dieu, qui change de couleur à chaque épisode, et qui vit dans les distributeur de boissons automatiques. Ce félin psychopathe s'amuse à réchauffer les canettes rien que pour Mesousa ne puisse jamais en obtenir de fraîche. Craignez la vengeance divine, bouh!




Les animaux sont vraiment dessinés d'une manière simplifiée à l'extrême, voilà à quoi ressemble un castor pour eux:



Et à côté de ça, Beckie est en permanence surveillée par des aliens en forme de champignons. On ne sait pas trop ce qu'ils veulent, mais ils passent pas mal de temps à comploter ou a philosopher sur n'importe quoi dans leur vaisseau.

1. Cat soup (écrit par Nekojiru et réalisé par Tatsuo Sato)

Et pour couronner le tout, ils ressemblent au Lord Cat de Pani Poni Dash...

Les neuf animes précédents possèdent tous un scénario. Un scénario pas toujours très intelligent ou très cohérent, un scénario assez tordu, et certains partent  très souvent en hors-sujet. Mais quand même, on peut dire qu'il y en a un, et il est possible de le décrire.

Pas celui-ci.

Enfin, pour être exacte: si Cat Soup dispose de quelque chose qu'on puisse qualifier comme étant un scénario, alors, c'est celui d'un rêve fait par une version japonaise de Salvador Dalí défoncé à l'opium!

Honnêtement, la logique de cette histoire est identique à celle produite par un cerveau endormi. C'est une succession de scènes plus étranges les unes que les autres et sans aucun rapport entre elles à part la présence des personnages principaux, deux chatons anthropomorphes. Je suis incapable d'expliquer quoi que ce soit de plus à propos du contenu. C'est juste sur-réel, à la frontière de la conscience!

Ce n'est pas une série mais un simple court-métrage d'une demi-heure, il y a peu de paroles et quand il y en a, soit elles sont passées en accéléré façon chipmunk, soit elles sont écrites dans des phylactères. Ça a l'air de vouloir être poétique, mais c'est surtout incroyablement absurde.

Le mieux, c'est encore que vous alliez voir vous-mêmes pour vous rendre compte d'à quel point c'est zarb. J'imagine que c'est ce qu'on peut voir quand on fait une overdose de psilocybes.



Ainsi donc s'achève ce top-10 des animes chelous. Comme précisé au début, il y a des tas d'autres séries étranges que je ne connais pas encore ou que je ne pouvais pas mettre. J'ai notamment entendu parler de Fooly Cooly, Dead Leaves, Paranoid Agent ou Magical Shopping Arcade Abenobashi qui seraient particulièrement bizarres,  mais je n'ai pas encore eu le temps de m'y intéresser. En attendant, j'espère que les dix que je vous ai présentés ici sont déjà très parlant en matière de fiction bien allumée. Après, ce n'est pas parce que je les ai trouvés bizarres qu'ils sont mauvais. J'ai peut-être l'air d'en dire du mal, mais sur les dix, il n'y en a que deux que je n'aime vraiment pas, Bobobo-bobo-bobo et Axis Power Hetalia. Et je ne sais pas quoi penser de Cat Soup. En revanche, j'adore Soul Eater et Gilgamesh, et je considère tous les autres comme suffisamment sympathiques pour, si on en a le temps, prendre la peine de les découvrir.

Ils sont fous, ces Nippons, mais au fond, c'est aussi pour ça qu'on est fans de leur travail.
Ecrit par Campanita, le Vendredi 4 Mai 2012, 18:19 dans la rubrique "Divers".


Commentaires :

  castor
castor
05-05-12
à 15:41

En fait, j'en ai vu quasiment aucun, de ceux là.

Mais dans le genre déjanté, je conseille Sayonara Zetsubô Sensei.

  Anonyme
08-05-12
à 15:47

Cet animal à poil dur et au sens de l'humour aiguisé comme son propre dentier est effectivement un brin
chelou.Bravo pour cette pêche miraculeuse.
-capitaine Luffy de la Morale.