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![]() Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petits gribouillages ainsi que mes impressions sur le monde... Vous pouvez emprunter les images de mes peintures et dessins, mais veuillez me créditer si vous le faites.
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Word of God
"I'm a geek. I'm a writer. I spent all of my time in my childhood obsessing about Sherlock Holmes and Doctor Who. I was alone, I was an outsider — what do you expect? I was that bullied kid at the back of the class weeping for loneliness. I don't think, generally speaking, people become writers because they were the really good, really cool, attractive kid in class. I'll be honest. This is our revenge for people who were much better looking and more popular than us. I was a bit like that, I suppose." Steven Moffat "De longues recherches m'ont menée à ce constat. : l'aliment théologal, c'est le chocolat. Je pourrais multiplier les preuves scientifiques, à commencer par la théobromine, qu'il est seul à contenir et dont l'étymologie est criante. Mais j'aurais un peu l'impression d'insulter le chocolat. Sa divinité me semble précéder les apologétiques. Ne suffit-il pas d'avoir en bouche du très bon chocolat non seulement pour croire en Dieu, mais aussi pour se sentir en sa présence ? Dieu, ce n'est pas le chocolat, c'est la rencontre entre le chocolat et un palais capable de l'apprécier." Amélie Nothomb in Biographie de la faim ![]() |
![]() Les prénoms épicènes
--> Ameri-Sama!
![]() Chaque année, Amélie Nothomb sort un
nouveau roman à la rentrée littéraire, et chaque année Campanita affiche un
retard affligeant pour ce qui est de sortir l’article qui en fait la critique.
Il est des choses qui ne changent pas. Admirez ma belle régularité dans l’art
de traîner. Alors, sur le thème la dualité dans la
bibliographie d’Amélie, on avait déjà Mercure
qui avait deux fins, ici, nous avons Les
prénoms épicènes qui forme un dyptique avec Frappe-toi le cœur !, le cru de l’année dernière. Les deux ont
un thème commun : les relations parent-fille, avec le parent qui se révèle
toxique pour la fille, la différence étant que si l’an dernier on épinglait
les mamans, ici on s’attaque aux papas. Et croyez-moi, celui dont il est
question donne une nouvelle dimension au mot « obsession ». Mais d’abord, penchons-nous sur le titre, ce qui nous amène à la question : « Mais c’est quoi un prénom épicène ? » On le sait, Amélie Nothomb est une spécialiste des prénoms alambiqués : Prétextat, Plectrude, Déodat, Palamède, et bien d’autres... Bref, quand on connaît l’animal, on n’est même pas étonnés : elle nomme toujours ses personnages avec un grand soin. Eh bien, un prénom épicène, c’est tout simplement le terme correct pour parler d’un prénom « unisexe ». Les protagonistes s’appellent Claude (homme), Dominique (femme) et leur fille...Épicène. Logique. On ne peut plus logique. Après une scène de rupture en guise de prologue, le roman débute sur les prémices de laJ’avais beau avoir plus ou moins deviné le dénouement, l’avoir attendu et espéré avec force, il n’empêche que je l’ai savouré même sans l’effet de surprise. Ce n’est certes pas la première fois que la romancière met en scène un salaud, mais celui-ci m’a tout particulièrement débectée. Sans trop entrer dans les détails : Claude n’a jamais eu d’amour sincère pour femme et enfant, elles ne sont pour lui que les outils d’une vengeance qu’il rumine et met en place depuis des années... Je ne parviens pas bien en identifier la raison, mais il me dégoûte plus que la ribambelle de psychopathes auxquels je suis habituée de la part de cette écrivaine. Peut-être parce qu’eux se contentaient de prendre des vies, parfois par amour. Alors que Claude en crée une par vengeance et par haine. Néanmois, là où dans Frappe-toi le coeur ! toute mon attention se portait sur son héroïne Diane, aux prises avec des mères toxiques (la biologique comme celle de substitution), le père restant effacé ; je trouve que Les prénoms épicènes fait se partager le devant de la scène entre Épicène et Dominique, unies contre un ennemi commun, et j’ai même eu d’avantage d’empathie envers la mère et épouse flouée.Reste qu’Épicène est une héroïne
traditionnelle nothombienne. Alors que sa mère se voile la face sur la
situation malsaine, allant même jusqu’à sacrifier ses envies personnelles,
Épicène, enfant surdouée, comprend rapidement que son père ne l’aime pas, qu’il
est nocif, lui retourne sa haine et tente autant que possible de se préserver
de lui. D’abord en ayant recours à la métaphore animalière : le
cœlacanthe, un poisson qui peut s’éteindre pendant des années si son milieu
devient trop hostile, se laissant alors gagner par une mort temporaire en
attendant de pouvoir « résuciter » quand les conditions se seront
améliorées. Et pour sa résurection, Épicène s’inspire du mythe d’Orphée qui la
fascine depuis un épisode de son enfance, quand suite à un déménagement (encore
un coup égoïste de son père), elle rêvait de rejoindre sa meilleure amie restée
sur l’autre rive de la Seine, fleuve qui joue ici le rôle du Styx. Et enfin, la
jeune fille devenue adulte sortira de ce silence, de cette mise entre
parenthèses, se lancera dans l’étude de la langue anglaise et consacrera sa
thèse au verbe ‘to crave’, terme polysémique faisant référence à la faim sous
toutes ses formes, un écho évident à Biographie
de la faim. Comme d’habitude, l’écriture est fluide et
percutante, chaque phrase calculée, chaque image puissante. L’histoire semble
calme, banale même, mais cache une violence et une cruauté inouïes. C’est une lecture qui en tous cas ne peut laisser indifférent et dont la conclusion apporte un bien-être carthartique. Ecrit par Campanita, le Lundi 12 Novembre 2018, 15:14 dans la rubrique "Critiques bouquins".
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It's dangerous to go alone, take this !
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