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Mylène Farmer: Monkey Me
--> atavisme ou singeries?
Comme beaucoup de fans, c'est à l'adolescence que le déclic a eu lieu, pour ma part en 2001, alors qu'elle venait de sortir son best of Les Mots. S'en suivit une frénésie durant laquelle je lisais la moindre biographie, analyse de paroles ou de clips que je trouvais, durant laquelle je m'intéressais à tous ceux qui l'avaient inspirée, de Baudelaire à Buñuel en passant par Vian. Ensuite, débuta le temps de l'après, celui où j'avais presque tout consommé de ce qui existait d'elle/sur elle (ouais, d'accord, tout sauf Giorgino) et donc n'avais plus qu'à attendre et à découvrir ses nouveaux albums. Avant que l'ombre... avait déjà un goût de «c'est plus comme avant», Point de suture m'avait surprise dans le bon sens mais aucun des morceaux ne m'avait pas paru inoubliable en fin de compte (mais je reste fan de l'artwork qui m'avait notamment inspiré ces deux peintures). Bleu Noir, avec ses couleurs inhabituelles (ou pas, le noir, c'est l'une de ses préférées, et le bleu était déjà celle d'Innamoramento) était pas mal, mais manquait de morceaux suffisamment efficaces pour me faire planer (en dehors de Lonely Lisa). Le premier extrait de ce nouvel album, A l'ombre, balancé sur les ondes depuis fin octobre, me semblait de bonne augure, mais ça ne voulait encore rien dire à ce stade. Poétique, rythmé, mystique, côté musique, ça semble être un bon équilibre entre les ambiances éthérées de ses débuts et la touche electro introduite qui assaisonne (judicieusement ou non) les derniers albums. Côté paroles, c'est du Mylène tout craché, ça ressasse encore et encore les sempiternels questionnements existentiels qui tourmentent les êtres. Le clip est sombre et sobre, inspiré du travail du sculpteur et plasticien Olivier de Sagazan mêlé à de la danse tribale, et bien entendu, des loups. Et un clin d’œil à la prestation d'Heath Ledger dans le rôle du Joker si je ne m'abuse. Et maintenant, quid de l'album? Voyons voir, le titre est Monkey Me (j'ai deux traductions: «Moi, le singe» ou «Singe-moi», laquelle est correcte? Peut-être les deux, va savoir avec Mymy) et la pochette montre une Mylène ayant troqué la chevelure ignescente qui est sa marque de fabrique contre une perruque digne d'une choriste d'Albin et les Albinos (mais juste pour l'effet de style, sinon, elle est plus rouquine que jamais!). Ah, et Laurent est de retour dans les coulisses. Donc, faut-il s'attendre à un album blanc (limite un pléonasme au vu de l'étymologie du mot «album») dans lequel elle prendrait conscience de notre héritage simiesque? Mylène aime les singes, elle a même nommé sa propre société de production «Stuffed Monkey», et les aficionados les plus assidus sauront que ET son capucin est récemment décédé. Rest in peace, ET. Alors, Monkey Me, après écoute, je suis séduite! Elle a dit, le morceau d'intro, évoque une jeune-fille assise sur son lit, une jeune-fille à part, à qui on dit que les choses ne sont pas ainsi. Ah, Mylène, tu n'es pas la première à chanter sur ce sujet tribade...euh trivial, mais il faut reconnaître que c'est efficace. Et c'est son charme! S'en suit une collection de morceaux mi-electro mi-retour aux sources, dont le majeur défaut que je leur trouve est de trop se ressembler dans l'ensemble. Contrairement à ses habitudes, Mylène nous offre cette fois peu de chansons calmes où son filet de voix effleure des mélodies tristounettes. Il y a du rythme, et je me suis très vite retrouvée à fredonner les airs qui restent facilement en tête. L'univers est toujours le même, mélancolique, voguant entre amour, sexe, mort et religion (Ave, Marie, Alléluia, et cetera). Mais un brin plus optimiste qu'à accoutumée: A force de mourir, je n'ai pas su te dire que j'ai envie de vivre..., nous susurre-t-elle, comme pour se moquer d'elle-même, et de sa réputation d'artiste dont le monde n'orbite qu'autour du chagrin et de la déprime. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'elle se tourne en dérision pour contrer ses détracteurs, rappelez-vous que du temps d'Ainsi-soi-je, on avait déjà eu droit à The Farmer's Conclusion, parce que voilà, les gens n'avaient qu'à pas la traiter de «Vilaine Fermière»! Singeries, donc. Mylène est plus cabotine, plus sautillante, son écriture est aussi plus simple, pas de vocable capillotracté, ni même de référence artistique de la mort qui tue (ou alors, je les ai loupées). J'ai la double et terrible impression qu'à la fois elle se lâche et qu'elle se calme. Le seul bémol, comme dit plus haut, c'est cette sensation d'album trop homogène, mais peut-être n'ai-je pas encore suffisamment écouté la galette, il faut parfois entendre et entendre encore pour que les nuances se dégagent. Et Love Dance me rappelle trop Sextonik que je n'avais pas aimé sur Point de suture. Notons une très belle ballade à la fin, Je te dis tout. Et qui me fait dire que ma Mylène, qui est toujours parvenue a rester discrète sur sa vie privée, nous révèlerait un certain événement... Le plus surprenant restera cependant la petite perle qu'est Nuit d'hiver, cette petite cendre de lune, que seul un fan de longue date pourra savourer pleinement. Dès les premières notes, des images issues des clips des années 80 ont fait irruption dans mon esprit. Boutonnat is back! Les paroles, c'est: Ecrit par Campanita, le Dimanche 9 Décembre 2012, 17:19 dans la rubrique "Musique".
Commentaires :
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Qui va là?
It's dangerous to go alone, take this !
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à 21:17