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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petits gribouillages ainsi que mes impressions sur le monde...

***

Vous pouvez emprunter les images de mes peintures et dessins, mais veuillez me créditer si vous le faites.


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...ou par-là!

Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

Word of God

"I'm a geek. I'm a writer. I spent all of my time in my childhood obsessing about Sherlock Holmes and Doctor Who. I was alone, I was an outsider — what do you expect? I was that bullied kid at the back of the class weeping for loneliness. I don't think, generally speaking, people become writers because they were the really good, really cool, attractive kid in class. I'll be honest. This is our revenge for people who were much better looking and more popular than us. I was a bit like that, I suppose."

Steven Moffat

"De longues recherches m'ont menée à ce constat. : l'aliment théologal, c'est le chocolat. Je pourrais multiplier les preuves scientifiques, à commencer par la théobromine, qu'il est seul à contenir et dont l'étymologie est criante. Mais j'aurais un peu l'impression d'insulter le chocolat. Sa divinité me semble précéder les apologétiques. Ne suffit-il pas d'avoir en bouche du très bon chocolat non seulement pour croire en Dieu, mais aussi pour se sentir en sa présence ? Dieu, ce n'est pas le chocolat, c'est la rencontre entre le chocolat et un palais capable de l'apprécier."

Amélie Nothomb in Biographie de la faim


Torchwood : Miracle Day


 

« Un jour… personne ne meurt ;

Le lendemain… personne ne meurt ;

Et le jour suivant ;

Et le suivant ;

Et le suivant… »

 

 Les habitués de Torchwood le savent : Jack Harkness est le seul humain immortel.

Mais pas dans cette quatrième saison. Ce coup-ci, la situation est inversée : Jack devient le seul mortel. Un jour, les gens cessent de mourir. Avec les conséquences terribles que cela implique : la population mondiale risque de s’accroître de manière inquiétante et ceux qui devaient rendre l’âme à cause de maladie ou blessure restent dans ce monde.

Ce mystère scientifique devient la préoccupation de l’équipe de Torchwood, ou plutôt de ce qu’il en reste, à savoir Jack et Gwen, lui toujours plus seul, et elle cherchant à retrouver une vie normale au fin fond du Pays de Galle avec son mari Rhys et leur bébé Anwen.

Eh beh c'est loupé!

Comme cette saison a été coproduite par Starz, qui est une chaîne américaine, on ajoute à la bande deux Amerloques agents de la CIA: la blondasse fadasse Esther Drummond (Alexa Havins) et Rex Matheson  (Mekhi Phifer), deux personnages que je n’ai pas réussi à trouver intéressants ou attachants. Tout au plus, on peut apprécier le fait que Rex ait plus de répondant face à Jack que tout autre membre de Torchwood vu jusqu’à présent.


Le quatuor ainsi formé aura fort à faire pour dénouer cette affaire. Comment le Miracle est-il survenu ? Pourquoi Jack est-il le seul mortel ? Et quel est le lien avec Phicorp, la compagnie pharmaceutique ?

Avec Children of Earth, Torchwood s’était non seulement trouvé une formule qui lui permettait d’avoir une identité détachée de Doctor Who, mais aussi de mener des intrigues consistantes à travers des épisodes à suivre, au lieu du bricolage douteux de loners servi pour les deux premières saisons. Et ce Miracle Day le confirme : les histoires d’un seul tenant, c’est ce qui leur réussit le mieux !

Ce qui ne veut pas dire que tout est parfait, car sur les 10 épisodes que compte la saison, on a le temps de sentir le tout s’essouffler par moments et partir dans des longueurs indésirables.

Pourtant, la promesse était plutôt alléchante au vu du contexte épineux de la non-mort de l’Humanité entière. Parce que l’immortalité, ça craint. Mais vraiment hein. Histoire d’aller plus loin qu’auparavant dans le gore, on peut observer les résultats peu ragoûtants de gens refusant de passer l’arme à gauche, même le gars qui s’était fait exploser et qui vit toujours malgré le fait que tout ce qui reste de lui est un tas de charcuterie immonde (ouch, on a mal pour lui !).


La nuque brisée et la tête tournée à 180°? Peuh! Même pas mal!

Mais ce n’est pas tout : il faut bien trouver une solution pour empêcher les hôpitaux d’être surchargés. Et pour ça, rien de tel que de définir des catégories de vie :

Catégorie 3 : les vivants au sens classique.

Catégorie 2 : les vivants avec des blessures que devraient leur être fatales, mais jouissant encore de leurs fonctions vitales plus ou moins correctement.

Catégorie 1 : les vivants avec mort cérébrale.

Et la catégorie 1, pour faire de la place, on les balance dans des fours…

Pour une touche supplémentaire d’immoralité, on ajoute le personnage d’Oswald Danes (Bill Pullman), un assassin et pédophile condamné à mort qui bien entendu survit à sa peine grâce au Miracle. Comme il est supposé être en train de bouffer les pissenlits par la racine, la justice ne sait plus quoi faire de lui dans la mesure où les morts ne vont pas en prison. Il en profite pour devenir une star et rallier les foules à sa cause, avant de devenir le porte-parole de la Phicorp.

Le pire étant qu'on essaie de le rendre sympa à la fin à cause de son sacrifice...

  Le tout en étant aidé par la rousse et pimpante Jilly Kitzinger (Lauren Ambrose), une experte en relations publiques opportuniste qui voit le phénomène du Miracle comme un moyen de promouvoir sa carrière.


Ce qui me vient à l'esprit pour décrire la couleur de son maquillage, c'est «rouge pute».

Quoi qu’il en soit, je n’ai pas encore évoqué les vrais méchants, les responsables du Miracle : les Familles. Ainsi qu’une nouvelle escapade dans le passé trouble de Jack avec un bel Italien…Mais je vais quand même vous en laisser un peu.


Comme je le disais, cette saison 4 posait un contexte intéressant et promettait moult questionnements à explorer, mais malheureusement, tout n'est finalement pas traité à fond et le scénario laisse entrevoir quelques incohérences. Le rythme est plutôt inégal, même si l'histoire reste prenante. Il est à noter que l'aspect extra-terrestre est très très peu marqué ici, au contraire de l'aspect américain (bien qu'il puisse s'agir d'un sentiment personnel). Le personnage de Jack s'enrichit encore de son côté, devenant encore plus sombre qu'avant, mais toujours aussi charmeur. Si le gore a été augmenté, le sexe n'est pas en reste, avec des scènes faisant monter la température ( dont une avec Rex et le Dr Vera Juarez, pour contenter ceux qui préfèrent les hétéros).

La saison se clôt sur une fin ouverte qui suggère qu'il y en aura une cinquième. Ce qui laisse présager le meilleur comme le pire. Auquel cas, rendez-vous quand elle sera sortie, et dans le cas contraire, ça m'étonnerait qu'on n'entende plus parler de Jack dans le Whoniverse.


Article précédent sur Torchwood.

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Ecrit par Campanita, le Lundi 9 Juillet 2012, 10:15 dans la rubrique "Critiques séries".