Mémé Cornemuse est à peine sortie de son court mais intense mariage avec Jean-Michel Michou Betty Boop wathever qu'elle s'installe comme concierge dans un immeuble de Pandore. Il ne faut pas croire qu'elle le fait dans un quelconque but altruiste, ce serait mal connaître l'animal. Non, tout simplement, notre momie tartinée de rouge à lèvres rose fluo prévoit le casse du siècle dans la bijouterie du coin, le tout aidée par une petite frappe qu'elle loge à la cave. Même si le fait que le couvent d'en face ait accepté d'accueillir la criminelle Micheline Martini risque d'attirer trop d'attention sur le paisible quartier et faire capoter l'affaire...

Quartier pas si paisible que ça : Ginette (ooww, c'était le prénom du personnage que j'incarnais dans ma dernière pièce ♥) Plouf, résidente de l'immeuble fascinée par Lady Di, s'envoie en l'air sur un parking avec un poète de mes fesses. Quand elle revient penaude et pétrie de remords chez elle, elle découvre que son mari, Marcel Durite, a été assassiné et mutilé. Même qu'on retrouve son zbob planté dans un camembert. Ginette est en émoi et se tourne vers Mémé Cornemuse pour l'aider (mais est-ce seulement une bonne idée?). Et Mémé veille au grain, toujours avec les mêmes méthodes, à savoir des hectolitres de bière et les conseils télépathiques de son maître à penser, le grand, le beau, le magnifique JCVD...

Bon bon bon. Tout comme dans le roman précédent, on a une intrigue policière qui est plus là pour servir de prétexte qu'autre chose. Même si traquer le meurtrier coupeur de zizis n'est pas inintéressant, c'est quand même le reste qui fait rire. Elle est en forme, notre cougar (quoi qu'à ce stade, c'est pas une cougar, c'est plutôt un fossile), elle porte même des perruques rousses pour ressembler à ma Mylèneke. Et toujours aussi hilarante et truculente, avec sa philosophie tordue. Et n'empêche, elle est très douée pour faire disparaître les corps! Mais plus encore pour lire l'avenir dans les couilles gauches, et encore, la liste de ses talents ne s'arrête pas là...

Jusqu'ici mon roman préféré de la quadrilogie (car j'ai déjà terminé le suivant, critique à suivre), toujours aussi peu catholique, même quand il est question du bon Dieu!

La saga Mémé Cornemuse :

Les vacances d'un serial killer
La petite fêlée aux allumettes

Mémé goes to Hollywood