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Welcome!

Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petits gribouillages ainsi que mes impressions sur le monde...

***

Vous pouvez emprunter les images de mes peintures et dessins, mais veuillez me créditer si vous le faites.


Vous cherchez un article en particulier? Par ici!


...ou par-là!

Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

Word of God

"I'm a geek. I'm a writer. I spent all of my time in my childhood obsessing about Sherlock Holmes and Doctor Who. I was alone, I was an outsider — what do you expect? I was that bullied kid at the back of the class weeping for loneliness. I don't think, generally speaking, people become writers because they were the really good, really cool, attractive kid in class. I'll be honest. This is our revenge for people who were much better looking and more popular than us. I was a bit like that, I suppose."

Steven Moffat

"De longues recherches m'ont menée à ce constat. : l'aliment théologal, c'est le chocolat. Je pourrais multiplier les preuves scientifiques, à commencer par la théobromine, qu'il est seul à contenir et dont l'étymologie est criante. Mais j'aurais un peu l'impression d'insulter le chocolat. Sa divinité me semble précéder les apologétiques. Ne suffit-il pas d'avoir en bouche du très bon chocolat non seulement pour croire en Dieu, mais aussi pour se sentir en sa présence ? Dieu, ce n'est pas le chocolat, c'est la rencontre entre le chocolat et un palais capable de l'apprécier."

Amélie Nothomb in Biographie de la faim


Doctor Who : Matt Smith Era
--> «Geronimoooooooo! »


Que dire sur le cas de cette onzième incarnation? Ah oui, je sais:

Geronimoooooooooooo!


Eleven a les papilles gustatives très affutées et n’accepte dans son palais de gourmet que le must de la cuisine terrienne: des bâtonnets de poisson trempés dans de la sauce anglaise! En revanche, les haricots représentent pour lui le mal. Bad bad beans!

Fish fingers and custard? Yummy-yummy !

Quand Eleven aime quelque chose, il le fait savoir en décrétant que cette chose est cool comme si c’était une affirmation indéniable. Il porte une veste en tweed et un nœud papillon. Bow ties are cool! Et parfois un chapeau fez. Fezzes are cool! Ou un Stetson. Stetsons are cool!

Quiconque dira que ce n'est pas cool peut aller se faire voir chez les Daleks...

Ce Docteur (pas plus que les précédents, en fait, mais bon…) semble avoir un don pour se tromper dans les horaires. Nine avait ramené Rose douze mois plus tard au lieu de douze heures? Eleven se plante d’une douzaine d’années.

L’infortunée qui accompagnera ce fou s’appelle Amy Pond, une jolie rousse explosive écossaise et fière de l’être. Se joindra à eux le Jules de cette dernière Rory Wiliams, et devinez qui revient de temps à autre de façon toujours aussi énigmatique? River Song!

Et cette joyeuse équipée suivra un Docteur dégingandé, soupe-au-lait, mais, mon Dieu, tellement cool, à travers l’univers et même en dehors (si si!), le tout sous la direction de Steven Moffat, le nouveau showrunner qui n’hésite pas à changer des tas de trucs: le TARDIS, le Docteur, la compagne, les Daleks (Go go Power Rangers! Regardez l’épisode 3 de la saison 5 et vous comprendrez), le tournevis qui ne fait plus du bleu mais du vert, et la structure des saisons.

Mon avis sur ce Docteur:

Still not ginger, but so cool!

Mon avis sur les compagnons :

Je les aime tous.

Amelia «Amy» Pond (Karen Gillan), en plus d’être sexy, a un caractère bien trempé, et est pleine de surprises. On fait sa connaissance petite fille et on la retrouve douze ans après, devenue une «Kissogram» déguisée en policière. Elle a du l’attendre, son Docteur débraillé qui l’a abandonnée, pas étonnant qu’elle ait mordu ses psys.


Son Rory Williams (Arthur Darvill), aussi appelé Mr Pond ou encore Roranicus Pondicus,  est exactement ce que j’aurais aimé que Mickey Smith soit: un gars qui pourrait n’être qu’un faire-valoir mais qui montre rapidement qu’il existe, qu’il est loin d’être inutile, et en plus, le TARDIS plus grand à l’intérieur, lui ça l’impressionne pas. Sa dévotion pour Amy est admirable. En fait, autant j’ai du mal à dire quelle compagne féminine du Docteur est ma préférée, autant pour les messieurs, c’est Rory mon chouchou, ce perso, il est top ! Mais un truc un peu bizarre, c’est qu’il est comme Kenny dans South Park: il n’arrête pas de mourir pour revenir après…

Notre chère River Song (Alex Kingston)…comme je l’ai dit dans l’article sur Ten, c’est un personnage qui ne fait pas immédiatement l’unanimité, mais dans les saisons 5 et 6, on apprend à l’apprécier, et on va même jusqu’à l’adorer. Pour le reste, elle est entourée de mystères et je n’ai qu’une chose à dire: SPOILERS!




Mme Vastra, Silurienne (Neve McIntosh), Jenny Flint, Humaine (Catrin Stewart) et Strax, Sontarien (Dan Starkey) AKA le Trio (c'est ainsi que je les appelle). Un peu comme le Brigadier, ils n'ont jamais mis les pieds dans le TARDIS, mais sont assez récurrents pour compter plus ou moins comme des compagnons. Vastra, comme la majorité de ses congénères, n'aime pas trop les humains, à part de temps en temps dans son assiette (Jack l'Éventreur était un peu filandreux paraît-il), et boire leur sang dans un verre à vin figure également parmi ses goûts culinaires. Néanmoins, elle finira par tomber amoureuse de sa servante Jenny. Vivant dans le Londres victorien, Vastra et Jenny sont des détectives de l'étrange qui auraient notamment inspiré à Conan Doyle les personnages de Holmes et Watson (mais légèrement changés, il semblerait qu'un couple lesbien inter-espèces ça soit un peu trop pour le lectorat du Strand). Strax est un guerrier-infirmier de Sontara qui leur sert d'homme à tout faire. Pour lui, tous les humains se ressemblent, ainsi donc, ils ne saisit pas bien la différence entre un homme et une femme. Comme tous les Sontariens, il pense que tout problème peut être réglé en lançant des grenades dessus, et sa présence génère un nombre incroyable de blagues sur les patates.


 

Clara Oswin Oswald (Jenna Louise Coleman), la fille impossible! Apparemment, cette demoiselle serait à la fois une nana contemporaine, une gouvernante du 18e S et un Dalek...et peut-être même plus! En tous cas, le Docteur ne sait pas et ça l'éneeerve! Elle acceptera cependant de l'accompagner, et ce même si le TARDIS ne l'aime pas!



Mes épisodes préférés avec le onzième Docteur:

The Eleventh Hour (s05 ép01)


Les épisodes de début de saison ont souvent des scénarios un peu légers, en particulier s’il faut introduire un nouveau Docteur et/ou un nouveau compagnon. C’est compréhensible, présenter les personnages qui vont nous accompagner durant toute la saison est important. Et il arrive que du coup, on se retrouve avec un alien en solde qui fait un peu de grabuge sur Terre, le Docteur cherche à résoudre le problème et rencontre un Terrien qui se montre volontaire pour l’aider. Et après cette aventure ensemble, il l’invite à voyager avec lui. C’est ainsi que le tout premier épisode de la nouvelle série, Rose (très bien nommé), était intéressant pour Nine et pour Rose. Mais l’histoire du plastic vivant avec les mannequins qui tirent sur les gens…ouais, bof. A la limite, si on a vu la série classique, ça faisait une référence sympa à la première aventure du troisième Docteur et de Liz Shaw. Après, je dis ça, mais vous remarquerez que tous les débuts de saison de Ten figurent dans mes préférés, comme quoi…

Ici, on peut dire qu’on est aussi dans une exception, car non seulement, Eleven débarque (et nous convainc en cinq minutes qu’il sera un bon Docteur), on introduit Amy, qui est une compagne hors du commun jusque dans la manière dont on fait connaissance avec elle, mais en plus, l’intrigue avec le prisonnier Zéro, sans être la meilleure vue dans la série, est quand même largement à la hauteur. Ajoutez à cela la faille dans le mur d’Amy, élément qui sera récurent dans toute la saison, et le prisonnier Zéro qui prédit la fin de la saison 5 («The Pandorica will open») et le leitmotiv de la 6 («Silence will fall»). Bref, tous les ingrédients sont là pour faire un épisode excellent en lui-même, et qui promet qu’on peut compter sur Moffat pour nous concocter de bonnes intrigues. Et le passage où l’Atraxi projette des images des dix Docteurs précédents avant qu’Eleven ne traverse l’image de Ten et dise «Hello, I’m the Doctor, basically…run!», c’est juste culte.

The Beast Below (s05 ép02)


Le Docteur emmène une Amy en chemise de nuit (la référence à Peter Pan et Wendy qui crève les mirettes) sur un vaisseau terrien du futur transportant toute la population UK (sauf les Ecossais, il y a des choses qui ne changent pas). Mais évidemment, il y a un truc qui cloche quelque part. Le Doc et Amy affronteront des pantins grimaçants (les Smilers), manqueront d’être digérés (oui, digérés!) et feront la connaissance d’un autre membre de la famille royale d’Angleterre, Liz 10, qui enquête elle-même sur les mystères de son vaisseau…

Time of Angels et Flesh and Stone (s05 ép04 et 05)


Les Anges Pleureurs sont le genre de créatures qu’il vaut mieux n’utiliser qu’une fois, au risque de leur faire perdre tout leur impact. Après l’excellent Blink de la saison 3, on pouvait craindre qu’ils ne fassent plus peur à personne cette fois. Surtout si on en fait un double-épisode. Mais c’est quand même une réussite. D’abord parce que l’intrigue ne repose pas que sur eux, ensuite, parce qu’on leur découvre de nouveau pouvoirs, la scène où Amy est coincée avec la vidéo atteint un niveau d’angoisse tout à fait digne de Blink, et celle où elle doit déambuler entre eux EN AVEUGLE fait froid dans le dos également (même si les voir bouger est un peu décevant). On pourrait reprocher à ce double sa lenteur, par contre, surtout dans la première partie. Mais le retour de la faille dans la seconde apporte un nouveau rebondissement. Ajoutez à cela la présence de River pour qui on nous dévoile quelques réponses…mais aussi quelques questions supplémentaires (elle a été emprisonnée pour meurtre, mais le meurtre de qui?)

Vampires in Venice (s05 ép06)


Un épisode plus sympathique que mémorable en vérité, mais que j’adore pour deux raisons:

1) Rory rejoint la TARDIS-crew et il en jette. Notamment avec cette phrase qu’il dit au Docteur:

“You know what's dangerous about you ? It's not that you make people take risks, it's that you make them want to impress you. You make it so they don't want to let you down. You have no idea how dangerous you make people to themselves when you're around.”

2) J’ai l’impression de dire «fuck you» à toutes les groupies d’Edward Cullen.

Vincent and the Doctor (s05 ép10)


Un épisode de rencontre avec un personnage historique. Ici, au tour de Vincent Van Gogh, et même s’il n’avait jamais figuré parmi mes peintres préférés, je me suis prise d’affection pour lui. L’alien du jour passe même au second plan par rapport à la description de ses tourments d’artiste torturé. Et la fin m’a quasiment fait pleurer.

The Pandorica Opens et The Big Bang  (s05 ép12 et 13)


La conclusion de la saison. Et juste Wouhaa! River se fait passer pour Cléopâtre, Rory est de retour, et tous les méchants qui n’aiment pas le Docteur s’allient contre lui. Sans oublier la Pandorica, inspirée bien entendu de la boîte de Pandore dans la mythologie grecque, qui est supposée contenir l’être le plus dangereux qui n’ait jamais existé... La deuxième partie parle de la fin l’Univers, de rebooter celui-ci, de l’absence des étoiles, de River qui parvient à forcer un Dalek à implorer sa pitié (elle a vraiment la classe!) et surtout, le plus important: un fez!

A Christmas Carol (spécial de Noël 2010)


Le célèbre conte de Dickens a du être adapté un millions de fois à différentes sauces. Au tour de Doctor Who d’en proposer sa version? Ou pas. Pas vraiment. En réalité, le Docteur va utiliser le conte (et nous savons depuis la première saison qu’il est fan de Dickens) pour changer le caractère d’un vieux Gripsou en voyageant dans sa propre histoire. L’enjeu étant qu’un vaisseau (où se trouvent accessoirement Amy et Rory) est sur le point de s’écraser à cause d’une mauvaise météo et que le vieux Kazran Sardick est le seul à pouvoir régler la situation. Un univers steampunk, une jolie fille qui fait du chant classique, des requins volants, des conséquences de voyages dans le temps et l’esprit de Noël sont également au programme.

Space et Time (Chidren in Need)



La jupe d'Amy...la source de tous les problèmes!

The Impossible Astronaut et Day of the Moon (s06 ép01 et 02)


La saison commence par un double, et malgré une intro plutôt rigolote, le ton change vite quand Amy, Rory et River voient le Docteur se faire tout bonnement tuer sous leurs yeux par un mystérieux personnage en combinaison d’astronaute, et pas le temps de se régénérer, il meurt vraiment! Tout de suite, ça casse l’ambiance. Sauf que c’était le Docteur de 200 ans dans le futur, et que son moi du présent (présent par rapport aux autres personnages, je veux dire) les accompagnera durant la saison. Commence alors une aventure aux USA tournant autour du premier pas de l’homme sur la Lune avec des aliens à la Roswell appelés Le Silence qu’on oublie dès qu’on ne les regarde plus, et une petite-fille qui appelle Nixon à l’aide. Bien que les moments d’humour ne manquent pas, c’est plutôt sombre. Et rétrospectivement, je me rends compte que cette entrée en matière résume bien le ton de cette saison et la voie que Moffat veut dessiner pour le Docteur: les temps vont être durs, et le Seigneur du Temps va petit à petit tomber de son piédestal de gentil dieu comique qui sauve l’Univers pour devenir un personnage plus dark. Fini le Docteur rayonnant de l’ère Davies et de la série classique qui emmenait ses compagnons vers des mondes merveilleux, place à un Docteur qui, même s’il reste gentil et nanti de toute la volonté de faire le Bien, bousille ses amis sans le vouloir. Le glauque remplace l’onirique. Et au milieu de ces temps sombres, une lueur de bonheur: River Song.

The Curse of the Black Spot (s06 ép 03)


Un épisode avec des pirates, dont le titre même fait écho à The Curse of the Black Pearl, premier volet des aventures de Jack Sparrow. L’ambiance est glauque à souhait sur une mer d’un noir d’encre. L’équipage semble craindre de se faire la moindre égratignure…ah bon? C’est quoi ces pirates lopettes? Soudain, une lumière apparaît, telle une lueur d’espoir…en fait, non, c’est une sirène qui kidnappe les gens, sans doute pour les mener à leur perte. Musique magnifique et envoûtante.

The Doctor’s Wife (s06 ép04)


LE TARDIS PREND FORME HUMAINE!!! L’apparence d’une femme plus précisément, une femme qui a l’air à côté de ses pompes, et qui aime mordre le Docteur.

A Good Man Goes to War (s06 ép07)


Cet épisode est en fait long, plus sombre que drôle, et assez compliqué. Mais il est important pour River (en fait, c’est toute la saison qui tourne autour de ce personnage), et j’adore les épisodes avec River, tenez-vous-le pour dit. Et puis, on découvre qui elle est, enfin. Même si nombre de zones d’ombre de son histoire demeurent encore. C'est également la première apparition du Trio.

Let’s Kill Hitler! (s06 ép08)


Mouhahaha, matez-moi ce titre, tout un programme! Alors qu’on s’attendait à quelque chose de bien sombre avec le führer, ben, en fin de compte, l’implication de celui-ci dans la trame de l’histoire est anecdotique, et après s’être pris un coup de poing de Rory dans la tronche, il passe le reste de l’épisode enfermé dans un placard…Mais d’une certaine manière, le titre renseigne quand même sur le thème principal: les paradoxes temporels. Car oui, si vous avez un minimum de culture en matière de voyages dans le temps, vous s’avez qu’Hitler est l’un des exemples souvent cités en la matière. Mais le paradoxe du jour concerne notre Melody/River, et Alex Kingston semble au sommet de son talent. L’épisode est encore une fois complexe et déroutant, mais contrairement au précédent, c’est l’humour qui prédomine dans la mise en scène, malgré les thèmes traités qui sont plutôt sensés émouvoir. Avec en prime des références à The Curse of the Fatal Death, le film parodiant la série avec Rowan Atkinson. Et Rory est trop un badass!

The God Complex (s06 ép11)


L’épisode précédent, The Girl Who Waited, parlait déjà de la relation entre le Docteur et ses compagnons, et comment voyager avec lui pouvait se révéler être un cadeau empoisonné, mais je ne l’avais pas trop apprécié, car ça sentait un peu le réchauffé, et le jardin à la Tim Burton n’avait pas réussi à contrebalancer le comportement un peu boulet et pénible d’Amy (puis, suis-je la seule à penser que le bouton vert aurait été un choix plus logique que le rouge, quitte à oublier de demander au Docteur et à Rory sur lequel ils  ont appuyé ?)

Dans cet épisode-ci, on aborde à nouveau le même thème, mais ça fait mouche. Beaucoup de gens aiment un seul de ces deux épisodes et détestent l’autre, ça ne se commande pas. Mais deux fois le même thème en deux semaines, c’était un chouïa risqué. J’ai préféré celui-ci parce qu’on a l’impression qu’avec Amy et Rory, on en a terminé. L’épisode se déroule dans un hôtel des années 80 dont les plans doivent provenir de l’architecte qui a conçu ceux de Poudlard, avec des éléments qui rappellent en vrac: les escaliers qui bougent, la salle-sur-demande, et les Epouvantards. On repart une fois encore du principe du monstre qui se nourrit de la pire peur des personnages, mais en fait, c’est pas ça, c’est plus subtile, et même si les peurs en question sont plutôt classiques, il y a une ambiance de claustrophobie et de paranoïa qui s’installe. Le personnage de Rita, bien qu’on sache de suite que c’est la Redshirt du jour, est intéressant, et ce qu’elle apprend au Docteur sur lui-même est très pertinent. Rory montre une fois de plus quel badass il est (vive Mr Pond, il a pas sa pièce à lui, hourray!) et on a même droit à une flopée de références, que ça soit à Poudlard, à Shining, à Tron, où à la série elle-même: le labyrinthe avec le Minotaure de The Horns of Nimon (avec Tom Baker), le fait que le Docteur fasse volontairement perdre sa confiance en lui à une compagne pour la sauver et l’aider à grandir, coup déjà fait dans The Curse of Fenric (avec Sylvester McCoy) et même au propre premier épisode de Matt Smith, «I’m definitely a mad man with a box». Après, reste à savoir ce qu’il y avait dans la pièce du Docteur…

Edit: en me refaisant un énième marathon quelques années après, j'ai réalisé que mon avis avait évolué, désormais, je préfère The Girl Who Waited à The God Complex. Sans que je puisse dire pourquoi, il se trouve juste que je prend plus de plaisir à revoir cet épisode.

The Wedding of River Song (s06 ép13)


Il y a énormément de trucs cools dans cet épisode:

-Des échecs électriques

-Un train qui mène dans des pyramides

-Des crânes carnivores dans une cave à la Indiana Jones

-Le retour du Tesselecta

-La fin de la vieille maquerelle Madame Kovarian

-Churchill en empereur romain qui se déplace à dos de mammouth

-Dickens qui passe à la télé

-Des ptérodactyles

-Des montgolfières transportant des voitures

-Toute l’Histoire qui se passe en même temps

-Amy qui se la joue James Bond («Pond, Amelia Pond»)

-Le mariage de River Song (sic !)

-La pensée qu’on a tous eue à la fin que le Docteur devait s’appeler 42!

Night and the Doctor (s06 special)

Une compilation de cinq minisodes révélant enfin un grand mystère: que fait le Docteur quand les compagnons dorment?

Asylum of the Daleks (s07 ép01)



Un épisode qui semble plus être là pour introduire la nouvelle compagne, mais il y a vraiment de quoi jaser. Déjà, on avait dit qu'elle apparaîtrait dans l'épisode 6 de la même saison et en fait non, on nous la catapulte d'entrée en jeu! Et la délicieuse enfant tente de nous concocter des soufflés en écoutant la Habanera de Carmen, pendant que les Daleks appellent le Docteur à l'aide...mince, kézako ce bordel encore?

Dinosaurs on a Spaceship (s07 ép02)



Parce que parce que. Puis, c'est pas tous les jours qu'un épisode signé Chris Chibnall se révèle bon.


Smithou ne s'est jamais autant amusé.

Mark Williams! Mais alors, Rory est un Weasley!

The Power of Three (s07 ép04)




Quoi? Deux bons épisodes de Chibnall d'affilée? Il nous balance des cubes bizarres et en plus, il arrive à faire des jeux de mots sympas avec des maths...Retour de papa Williams, danse des canards, nombreuses allusions à la série classique et la fille du Brig, très plaisant, n'est-il pas? Quant à l'alien de la semaine...hum...je parie qu'on va les revoir, ces Shakris!

The Angels Take Manhattan (s07 ép05)


You must be kidding me!


Wouah, parce qu'en plus, ça se reproduit, les Anges Pleureurs (on peut d'ailleurs se demander comment se déroulerait le processus mais...je ne veux pas le savoir, en fait).

En vrai, cette Statue de la Liberté angélifiée est plus un ressort comique qu'effrayant. D'ailleurs, pour apprécier l'épisode, il vaut mieux partir du principe que les anges ne le sont plus autant qu'autrefois, normal, à chaque utilisation, ils le sont un peu moins. Mais justement, je vois ça comme une invitation à s'attarder sur d'autres éléments. L'ambiance polar, tiens. Et River. Oui, un épisode où joue ma Melody préférée ne saurait pas être mauvais. Le timey-wimey, la ferme temporelle. Rory qui assume être le Kenny de la série et le prouve en mourant trois fois. Et le départ des Pond. Snif. Même si ça tirait en longueur depuis environ trois quarts de saison.



Sinon, euh..Yowzah!

The Snowmen (s07 épisode de Noël)

Un spécial de Noël...en plein milieu d'une saison. Et à la BBC, on aime démolir la magie des fêtes. Après les robots-Pères Noël tueurs, le traîneau tiré par un requin volant, les sapins tournoyants lançant des boules explosives, les étoiles tirants des lasers et autres invasions aliens, voici que la neige devient intelligente et que les bonhommes agressent les gens (en fait, il s'agit de la Great Intelligence, un ennemi classique)! Et on en profite pour (ré)introduire Clara, version 18e S ce coup-ci. Avec l'aide du Trio, elle et le Docteur tenteront de comprendre ce que cache le Dr Simeon (joué par Richard E. Grant...c'est toujours un plaisir de le voir dans le Whoniverse).


Cheeeeese!

Edit: Mon premier visionnage datait très certainement d'avant ma découverte de Game of Thrones, sinon, je n'aurais pas manqué de mentionner la référence à cette série servie sur un plateau lumineux entouré de guirlandes de Noël.

Hide (s07 ép09)



C'est une bonne nouvelle de savoir qu'il peut y avoir plusieurs fois une histoire de fantômes qui n'en sont pas vraiment dans DW (ce coup-ci c'est la troisième fois...voire quatrième si on compte Sarah Jane Adventures) sans que la solution soit toujours la même.  Ajoutons des personnages secondaires qui servent vraiment à quelque chose et un bon coup de pelle pour creuser le mystère Clara, et cela donne un épisode de qualité (contrairement à ma métaphore).

Journey to the Center of the TARDIS (s07 ép10)



Alors qu'il est manifeste que Tardissounette n'aime pas la nouvelle copine de son Seigneur du Temps, voilà que suite à un accident, Clara est coincée dans les couloirs du vaisseau qui, telle une belle-mère acariâtre, ne lui facilitera pas la tâche. En plus, il y a un truc pas beau et tout cramé qui la poursuit.

Et dans la bibliothèque (tape-à-l’œil il faut dire) du TARDIS, on trouve des livres dont la présence sur un présentoir est douteuse:


Pour ceux qui ne parviendraient pas à lire: c'est l'Histoire de la Guerre du Temps. Rien que ça!



Gosh! Le vrai nom du Docteur...à voir la tête de Clara, ça doit être un truc comme Brodick Jeanfuret.

Par contre, le Docteur nous offre un beau moment de lucidité à propos de ses congénères les Time Lords:


Exactement ce que je pense!


The Crimson Horror (s07 ép11)



Ce gag pas finaud mis à part, il y a une drôle de maladie qui fait rage dans le Londres victorien. Et si vous aimez quand le méchant est une vieille femme complètement à la masse...



Nightmare in Silver (s07 ép12)



Quand on trouve le ticket d'or, on décroche un épisode à Cybermen où ceux-ci ne sont pas  lassants. Mais faut pas trop faire attention au personnage d'Angie.

The Name of the Doctor (s07 ép13)



N'entrez pas dans le trollage de ce gros malin de Moffat, nous n'apprendrons pas le vrai nom du Docteur. Par contre, on saura que Clara préfère être Soufflé Girl que Impossible Girl. Les soufflés...une valeur sûre!

Et en plus, on voit plein d'anciens Docteurs!



Celui-ci de toutes façons, il ne peut pas passer inaperçu.

Mais ce n'est pas tout:


o_O
The Time of the Doctor (s08, ép00)

Terminus pour Matt Smith, et comme d'hab', l'épisode de régénération me botte bien. Bon, il a ses défauts et j'ai du le visionner plusieurs fois pour vraiment apprécier ce qui n'était pas la transformation en Peter Capaldi. C'est aussi un épisode de Noël, et cette fois, l'élément de la mythologie de la fête qui est tourné en conte moffatien est Papa Noël lui-même, dont il est plus ou moins suggéré qu'il est le Docteur (rien que ça!). Docteur qui passe encore une fois quelques siècles à vieillir loin des compagnons pour se transformer peu à peu en vieux croulant façon William Hartnell (qui définissait son Docteur comme étant un mélange du Magicien d'Oz et du Père Noël, tout est lié, je vous dis!)? Ajoutez à cela une ville qui s'appelle Christmas...des villes qui portent des noms de fêtes, ça me rappelle un certain film, ça...


Tasha Lem, l’ersatz de River Song...regardez-moi ce regard et ce sourire de psycho. Je parie qu'elle vient de tuer des chatons!

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Sommaire Whoniverse
Ecrit par Campanita, le Lundi 30 Avril 2012, 13:24 dans la rubrique "Critiques séries".


Commentaires :

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
01-05-12
à 16:55

Ah, je suis contente de voir que quelqu'un a apprécié The Curse of the Black Spot, je me sentais un peu seule! Il y a des faiblesses dans le scénario c'est sûr, mais c'est quand même éminemment sympathique avec une musique qui botte (et le châtelain de Downton Abbey en capitaine pirate).

Très bon article, sinon!

  Campanita
Campanita
01-05-12
à 18:48

Re:

Merci.

Et puis, c'est difficile de ne pas aimer un épisode avec des pirates (à moins d'être vraiment vraiment loupé)!

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
02-06-13
à 16:47

J'imagine qu'à l'heure qu'il est tu as dû apprendre la grosse nouvelle du dimanche matin?

  Campanita
Campanita
02-06-13
à 21:38

Re:

Oui, je viens de le voir...mais c'est encore trop récent...je ne sais pas si je dois le croire. Mais si c'est vrai eh bien...trois saisons, c'est dans la moyenne pour un Docteur, et Matt Smith a apporté une contribution satisfaisante. Maintenant, quand j'ai découvert la série, c'était le tout début de Matt Smith, donc, j'étais préparée aux fins d'Eccleston et Tennant. Ici, ce sera une expérience nouvelle pour moi.

Mais du coup, la question que je me pose est: est-ce que John Hurt sera son remplaçant? Ou, s'il s'agit d'une génération entre Eight et Nine, verra-t-on un tout nouvel acteur en plus?

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
03-06-13
à 08:53

Re:

Je crois que la BBC a confirmé, bon, en un sens c'est logique, mais comme il avait dit avoir signé pour la saison 8, je ne pensais pas qu'il partirait dès le début de celle-ci avec l'épisode de Noël.

Je ne pense pas que John Hurt soit le remplaçant, c'est plus le genre d'acteur qu'on fait venir pour jouer les guests à mon avis, et même si on s'oriente vers un Docteur plus vieux, j'imagine davantage quelqu'un de la génération d'Eccleston, encore capable de gambader dans les couloirs. Hurt est sans doute en bonne santé mais peut-être pas au point de sprinter comme doit souvent le faire le Docteur désormais.