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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petits gribouillages ainsi que mes impressions sur le monde...

***

Vous pouvez emprunter les images de mes peintures et dessins, mais veuillez me créditer si vous le faites.


Vous cherchez un article en particulier? Par ici!


...ou par-là!

Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

Word of God

"I'm a geek. I'm a writer. I spent all of my time in my childhood obsessing about Sherlock Holmes and Doctor Who. I was alone, I was an outsider — what do you expect? I was that bullied kid at the back of the class weeping for loneliness. I don't think, generally speaking, people become writers because they were the really good, really cool, attractive kid in class. I'll be honest. This is our revenge for people who were much better looking and more popular than us. I was a bit like that, I suppose."

Steven Moffat

"De longues recherches m'ont menée à ce constat. : l'aliment théologal, c'est le chocolat. Je pourrais multiplier les preuves scientifiques, à commencer par la théobromine, qu'il est seul à contenir et dont l'étymologie est criante. Mais j'aurais un peu l'impression d'insulter le chocolat. Sa divinité me semble précéder les apologétiques. Ne suffit-il pas d'avoir en bouche du très bon chocolat non seulement pour croire en Dieu, mais aussi pour se sentir en sa présence ? Dieu, ce n'est pas le chocolat, c'est la rencontre entre le chocolat et un palais capable de l'apprécier."

Amélie Nothomb in Biographie de la faim


Doctor Who : William Hartnell Era
--> «Our destiny is in the stars, so let’s go and search for it!»

Après avoir parlé des derniers Docteurs, passons à William Hartnell, l’original, celui avec qui tout à commencé. One.


Voici donc comment débutent les aventures du Docteur :

1963. Deux professeurs, Barbara Wright et Ian Chesterton, enseignant respectivement l’Histoire et les sciences, sont assez préoccupés par une gamine appelée Susan Foreman, incroyablement douée dans leurs matières, au contraire des autres. De plus, cette demoiselle de 15 ans a un caractère étrange. Inquiets à son sujet, les deux enseignants la suivent discrètement jusqu’à chez elle. Elle vit dans une décharge…What? Non, attendez, elle vit dans une cabine de police au milieu d’une décharge. What? Ian et Barbara entrent dans la cabine. Celle-ci est plus grande à l’intérieur. What ? Apparaît alors le seul parent de Susan, son grand-père, qui dit s’appeler «Le Docteur». Juste «Le Docteur». Les deux profs n’en croient pas leurs yeux, mais il s’avère que cet homme voyage dans le temps et dans l’espace, et que cette drôle de cabine est en fait son vaisseau. Ils ont à peine le temps de s’en remettre que voilà le quatuor ainsi formé plongé au cœur de la Préhistoire…


Grosso modo, ceci était le résumé du tout premier épisode de Doctor Who. La série était initialement à but éducatif (parler d’Histoire et de sciences par le biais d’un étrange personnage qui voyage dans le temps et l’espace et de deux adultes plus terre-à-terre pour y apporter le point de vue plus « réaliste »), mais l’aspect «science-fiction délurée» prendra plus que rapidement le pas.

Maintenant, si vous venez à peine de découvrir la série, je ne vous conseille pas de commencer par cet épisode pour ensuite traverser bravement les cinquante ans qui vous séparent de la dernière aventure diffusée (quelle que soie la date à laquelle vous lisez cet article).   Car la série classique, elle commence en noir et blanc, avec un rythme lent, des effets spéciaux réduits et toutes sortes d’éléments qui marchaient bien dans les années 60, mais aujourd’hui, c’est une autre paire de manches. En plus de ça, certains épisodes ont été perdus (parfois recomposés mais ce n’est pas la joie) et trouver de simples sous-titres se révèle parfois un véritable chemin de croix (va falloir travailler son anglish, mates !). Bref, allez voir la nouvelle série, et quand vous en serez accro, revenez ici !

Mais nous devions parler de One, donc.


Pour la plupart des fans, le premier Docteur est un «papy grincheux». C’est vrai qu’il a un petit côté ronchon. En plus, c’est un vieux, faut s’y faire, il court moins vite que David Tennant. C’est un vieux, avec des habits de vieux, des pantalons à carreaux, un style edwardien. Et même une canne. C’est à ce moment-là que le fan du New Who comprend que le personnage a grandement évolué et s’est construit petit à petit pendant 50 ans. On dira même de Tom Baker (le Doc numéro 4) qu’il a «redéfini le personnage».

Mais le côté mystérieux était déjà là avec One. Déjà on avait un homme qui n’aimait pas trop dévoiler ses secrets, qui n’avait pas l’air particulièrement dangereux à première vue (un fragile ancêtre) mais qu’il ne fallait pas trop énerver, car doté d’une grande intelligence et d’une combativité certaine quand il le faut. One, si on le chatouille trop, il devient hargneux ! Don't mess up with Grandpa!

Au départ réticent à emmener Ian et Barbara dans les étoiles, il y prendra rapidement goût. Ma théorie personnelle est que le Docteur a commencé à devenir un aventurier à cette époque, ce qui expliquerait comment sa première incarnation a pu atteindre un âge aussi avancé alors que ses successeurs tiendront moins longtemps : parce qu’avant, il n’aimait pas prendre des risques, il voulait vivre peinard. Mais avec l’arrivée de ses premiers compagnons, il décide de mettre du piquant dans son existence, ce qui transforme sa personnalité jusque là rigide, sa propre mort lui fait alors moins peur tant qu’il peut avoir des frissons et des sensations fortes. Au début, il passe pour une espèce de savant fou pas très souriant, et il termine en étant le genre de vieil excentrique dont le monde étoilé fait rêver. William Hartnell définissait son Docteur comme étant un mix entre le Père Noël et le Magicien d’Oz.

One a aussi un aspect assez moralisateur, jouant au vieux sage qui prodigue des conseils et enseigne son savoir à ses jeunes compagnons. On lui connait aussi quelques accès de colère, et sa phrase fétiche  est: « Nonsense! »


Il est à noter que plus tard, il y aura des épisodes « multi-Doctors », où plusieurs incarnations du Docteur apparaissent. William Hartnell ne pourra participer qu’à The Three Doctors, avec Patrick Troughton et Jon Pertwee (un clown et un dandy d’après One). Dans le suivant, The Five Doctors (avec les mêmes + Tom Baker et Peter Davison), Hartnell étant mort le premier Docteur sera incarné par un autre acteur, Richard Hurndall, ce qui est exceptionnel dans l’histoire de la série; mais sera néanmoins renouvelé dans l'épisode de l'ère Capaldi Twice Upon A Time, il sera incarné par David Bradley, qui avait déjà interprêté Hartnell lui-même dans un biopic.

Mon avis sur ce Docteur:

C’est loin d’être mon préféré, mais il y a une sorte de respect mystique qui s’impose quand je pense à lui.

Mon avis sur les compagnons :

Susan Foreman (Carol Ann Ford): la petite-fille du Docteur, qui vivait avec lui et qui a partagé ses premières aventures avant de rester sur Terre avec un certain David Campbell…Sa parenté avec le Docteur est discutable et d’ailleurs discutée. Rien ne prouve qu’elle soit une Time Lady, même si on sait depuis la nouvelle série que le Docteur a au moins été père. Il est possible qu’il l’ait juste adoptée. Ça expliquerait pourquoi on ne reparle pas d’elle après la Guerre du Temps, et que son nom soit Foreman. A part ça, Susan passe surtout son temps à crier et chialer.

Ian Chesterton (William Russel), tout comme Barbara, son rôle est d’apporter un point de vue terrien et replacer le tout en contexte. Mais en plus de ça, Ian est aussi l’ « homme d’action » de la série, le Docteur étant trop vieux pour ça (plus tard, c’est Steven Taylor qui aura cette occupation). Le Docteur aime écorcher son nom.



Barbara Wright (Jaqueline Hill) commence en étant presqu’aussi hurleuse que Susan, mais au fil du temps, elle se décoince et finit par devenir une sorte de pendant féminin de Ian.




Vicki Pallister (Maureen O’Brien) a plus ou moins l’air d’être un ersatz de Susan (elles ont le même âge), sauf que dans son cas, elle est plus appréciable, plus rieuse, moins pleurnicheuse (sauf dans son premier épisode, mais les circonstances expliquent) et surtout, elle ne hurle pas comme le Spectre de la Mort. Originaire du 25e S, le vaisseau dans lequel elle se trouvait s’est crashé sur la planète Dido, tuant tout l’équipe. Survivante, elle repartira avec le Docteur quand celui-ci visitera la planète.


Steven Taylor (Peter Purves), un pilote spatial du futur (on ne sait pas trop quand exactement, TARDIS Index File dit le 23eS), est assez marrant. Introduit clandestinement dans le TARDIS après la mésaventure sur la planète Mechanus, Steven est une sorte de remplacement de Ian, et le Monsieur Muscle de service. Il a un panda en peluche auquel il tient beaucoup, HiFi.


Katarina (Adrienne Hill), n'apparaît que dans des épisodes perdus/incomplets, je ne peux donc pas me prononcer sur elle. TIF dit que c'est une Troyenne qui confond le Docteur avec Zeus. Et le premier compagnon à mourir pour lui.





Sara Kingdom (Jean Marsh), pareil que Katarina, n'apparaît que dans un épisode non-vu, et y perd la vie. Mon ami me dit qu'elle, c'est un agent de sécurité de l'espace de l'an 4000.




Dorothea «Dodo» Chaplet (Jackie Lane), une jeune-fille de 1966, d’ascendance française. Une compagne peu appréciée, d'après ce que j'ai lu. Eh ben moi je l'aime bien, même si elle est complètement inconsciente et irresponsable par moments. C'est le genre de fille qui presserait le gros bouton rouge d'auto-destruction en disant «Hi hi! Ça fait quoi si j'appuie là?» 


Polly Wright (Anneke Wills) travaillait comme secrétaire sur le projet WOTAN. Je ne l'ai vue que le temps d'un épisode, elle a l'air sympa.


Ben Jackson (Michael Craze), un marin bagarreur qui apprécie beaucoup Polly. Semble être là pour remplacer Steven.





Mes épisodes préférés avec le premier Docteur:

Dans la série classique, chaque saison comportait entre 4 et 10 épisodes, appelés «serials», chacun étant lui-même divisé en parties (généralement 4, mais ça peut aller de 2 à 12) qui étaient diffusées au rythme d’une partie par semaine. Ces parties duraient environ 25 à 30 minutes.

Sous l’ère du premier Docteur, ces parties possédaient des titres indépendants, elles n’en n’auront plus à partir de son successeur. L’épisode possédait aussi un titre général.

An Unearthly Child (s01, ép01 part01)


Parce que c’est le premier. Le premier Doctor Who, vous vous rendez compte du truc ?

NB : techniquement, il y a eu un pilote qu’on pourrait appeler « Episode 0 », mais c’est surtout une répétition du premier en moins bien joué, donc, peu intéressant.

The Daleks (s01 ép02)


Parce qu’on fait la connaissance avec un des trois grands antagonistes de la série, sur leur planète natale, Skaro. Et le Docteur ne les avait jamais vu avant, c’est plus que bizarre de le voir se demander qui ils sont. Il est à noter que les Daleks ont grandement évolué depuis cette première apparition. Ils capturent le Docteur and co, et plutôt que de les exteeeeermineeeeeer, ils les gardent dans une cellule et leur apportent même à manger. Pareil pour les effets spéciaux, sous leur armure en forme de salière, pas de tentacules mais des espèces de pattes de loup…enfin, je ne sais pas trop.

The Keys of Marinus (s01 ép05)


Le premier serial à posséder un scenario qui m’a vraiment plu (je ne cacherai pas que les précédents, c’était plus pour leur côté «historique» que pour leur histoire), avec la petite équipe qui part dans la quête d’objets (les clefs de Marinus) éparpillés à différents endroits.

The Sensorites (s01 ép07)


En fait, ces créatures ressemblent tellement aux Oods de la nouvelle série, ça me perturbe.

Planet of Giants (s02 ép01)


Chérie, j’ai rétréci le TARDIS!

The Dalek Invasion of Earth ou World’End (s02 ép02)


Enregistrement dans la base de données Dalek de l'ennemi suprême et badass total : première prise!

Le Docteur croit ramener ses compagnons chez eux mais…ben son problème pour viser la bonne année (voire le bon siècle), ça date pas de la nouvelle série. Le TARDIS se matérialise bien à Londres, mais en 2164, sur une Terre ravagée où les Daleks font la loi et contrôlent des esclaves humains qui terrifient les rescapés. Susan tombera amoureuse d’un David pendant cette aventure et quittera Papy pour vivre avec lui. A cette occasion, le Docteur prononcera à la fin un discours d’adieu qui sera repris dans The Five Doctors en 83  (« One day, I will come back… »).

The Rescue (s02 ép03)


L’équipe du TARDIS devenue trio atterrit sur Dido (nan, rien à voir avec la chanteuse), où un vaisseau terrien du 25e S s’est crashé et attend les secours. Les deux seuls survivants, Vicki et Bennet, doivent endurer la menace d’un indigène nommé Koquillion…

The Romans (s02 ép04)


 “— Hey, Doctor, ça boum?

—Oui, my dear Vicki, et toi, quoi de neuf ?

—Oh, vous savez…des trucs…tiens, j’allais oublier : j’ai empoisonné Néron…

—…euh…quoi? Mais je t’avais dit qu’il ne fallait pas interférer dans l’Histoire!”


 “Oops, je pense avoir accidentellement donné à Néron l’idée de brûler Rome… ”


 ” —C’est la première fois que vous venez dans la Rome Antique?

—Non, j’y suis allé…oh, ça fait des années…mais avant que vous ne posiez la question, cet incendie n’avait rien à voir avec moi…enfin, pas vraiment…

—Hein ?”

The Space Museum (s02 ép07)

Héhéhéhé, qui a dit que Pépé Doctor n'était pas rigolo?

Le TARDIS se matérialise sur une planète étrange, et la petite bande visite un musée non-moins étrange. Mais plus étranges encore sont les phénomènes suivants: Vicki laisse tomber un verre d'eau, celui-ci, après s'être cassé, se reconstitue et saute dans sa main (un peu comme un Crtl Z IRL). Ensuite, les pas de nos quatre voyageurs ne laissent aucune empreinte dans la poussière, et il semble qu'ils ne peuvent pas saisir les objets solides, leurs doigts passent au travers...Et pour finir, ils tombent nez-à-nez avec eux-mêmes enfermés dans le musée comme des pièces de collection...on dirait que le temps fait encore des siennes!

The Chase (s02 ép08)


Connaissez-vous le Cache-Cache-Dalek? C'est un nouveau jeu, et ça consiste à fuir les Daleks en se cachant dans le temps et l'espace. Je ne crois pas que Doc and Cie aient trouvé ça aussi amusant que moi, ceci dit. NB: apparition des Beatles au début de la première partie, de la musique classique, dixit Vicki.

The Ark (s03 ép06)


Une Arche de Noé dans l'espace transportant la race humaine, et Dodo qui leur refile un rhume. Alors que le virus avait disparu et est du coup mortel pour ceux devenus incapables de fabriquer les bons anticorps. En plus, il n'y a pas que des humains dans cette Arche, il y a aussi des espèces de cyclopes appelés Monoids.

The Gunfighters (s03 ép08)


Un Doc aux cheveux blancs qui voyage dans le temps et qui se retrouve en plein Far West...ça me rappelle quelque chose...Un épisode avec des cowboys donc...avec le Docteur qui cherche un dentiste et de la musique country qui raconte l'histoire (et Steven qui chante pendant que Dodo l'accompagne au piano, c'est priceless).

The War Machines  (s03 ép10)


"Doctoooooooor Who isssss reeeeequired! Bring him heeeeerrrre"

Quand je pense que les fans d'aujourd'hui prennent en grippe ceux qui l'appellent «Who»...A part ça, c'est une histoire d'ordinateur qui devient fou et se rebelle contre les humains. Un ordinateur qui ricane et qui parle en fourchelang (c'est à peu près ça).

Episodes que je n’ai pas pu voir car perdus en partie ou intégralement. J'ai essayé de visionner ceux qui étaient reconstitués, mais j'ai beaucoup de mal à suivre. Peut-être qu'un jour je trouverai le courage de retenter, auquel cas j'éditerai cet article:

Marco Polo (s01 ép04)

The Reign of Terror ou The French Revolution (s01 ép08)

The Crusade (s02 ép06)

Galaxy 4 (s03 ép01)

Mission to the Unknown (s03 ép02)

The Myth Makers (s03 ép03)

The Daleks' Master Plan (s03 ép04)

Le plus long serial avec les Daleks…

The Massacre of St Bartholomew's Eve (s03 ép05)

The Celestial Toymaker (s03 ép07)

Dommage, parce que je trouve le titre chouette pour celui-là.

The Savages (s03 ép09)

The Smugglers (s04 ép01) 

The Tenth Planet (s04 ép02)

Sachant que c’est la toute première régénération (et que cet épisode est considéré comme un des meilleurs), je rage puissance 1000! Mais bon, j'ai quand même pu  regarder pas mal d'épisodes, et j'ai été étonnée d'apprécier One plus que je ne l'aurais imaginé. Le rythme de la vieille série est surprenant au début, mais on finit pas s'y habituer.

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Ecrit par Campanita, le Vendredi 15 Juin 2012, 11:24 dans la rubrique "Critiques séries".