Campanita - Zelda Manga : Majora's Mask

Après la déception que fut pour moi A Link to the Past, Majora's Mask est une excellente surprise.

Eh oui, c'est moi que j'suis le Héros du Temps, m'sieur!

Le manga débute par une introduction où un bonhomme bien laid cherche à nous vendre des masques mais nous met en garde contre les pouvoirs de l'un d'entre eux, qu'il se fait aussitôt dérober par un personnage qu'on ne voit pas mais qu'on sait tous qui c'est si on connaît le jeu.
Et enfin, l'histoire peut commencer. On retrouve Link après les évènement d'Ocarina of Time, repartant à la recherche de ~~la chieuse~~ Navi dans les bois. Quand il se fait attaquer par un épouvantail nain masqué...désolée Skull Kid, je t'aime bien, tu es un personnage chouette, mais c'est vraiment à ça que tu ressembles. Skull Kid, donc, possédé par le Masque de Majora dont les pouvoirs maléfiques le dépassent, aiment jouer d’innocentes blagounettes comme par exemple transformer Link en Peste Mojo après l'avoir racketté de sa monture et de son ocarina. Ensuite de quoi, il se barre en se gaussant, avec ses deux fées, Taya et Taël, mais les circonstances font que Taya reste coincée avec Mojo!Link et qu'ils devront collaborer. Et Taya, elle est encore plus chiante que Navi. Bref, le Mojo et la peste féerique font route ensemble jusqu'à se retrouver au bled de Bourg-Clocher. Link a juste le temps de sympathiser avec une jeune-fille, Anju, et de comprendre qu'il n'est pas en Hyrule mais dans la dimension parallèle de Termina que Skull Kid réapparaît pour présenter sa nouvelle blagounette innocente: faire tomber la lune sur la Terre, comme ça tout le monde va mourir, ce qui est tout bonnement génial, non? Il met d'ailleurs tout de suite son plan à exécution, mais Link parvient à récupérer son ocarina et son apparence habituelle de lutin, il remonte le temps de trois jours. Entre temps, le vendeur du début lui a expliqué que pour empêcher la fin du monde, il devait retrouver quatre masques appartenant à des géants, et pour ça, il a trois jours.

J'imagine que de faire plusieurs tomes aurait permis de représenter l'histoire dans son intégralité jusque dans la moindre quête secondaire, mais ce One-Shot se suffit à lui-même. Contrairement à A Link to the Past qui prenait le temps de se mettre en place pour ensuite accélérer de façon absurde pour caser tout ce qui restait dans les dernières pages, Majora's Mask se contente de supprimer les passages facultatifs pour permettre aux essentiels du scénario de se poser et de se développer sans qu'on ait cette impression que les auteurs avaient peur de rater leur train. Bien sûr, certains assidus du jeu regretteront peut-être ces coupures, mais elles n'empêchent pas l'histoire d'être menée à bien et d'être une bonne histoire en elle-même. Ceux qui n'ont pas joué au jeu ne les remarqueront même pas et pourront apprécier un bon manga. Après tout, si c'est pour que tout ce passe comme dans le jeu, ce n'est pas intéressant, et en plus c'est frustrant, puisqu'on ne peut pas contrôler le Link papier comme on le fait avec le Link vidéoludique.

La classe, Oni Link!

J'ai quand même quelques réserves à émettre, mais la première me semble plus être une grosse bourde dans la traduction: c'est Taël qui change de sexe. En effet, au début, Taya parle de son frère, puis au bout d'un moment, ça devient sa petite sœur pour une raison obscure.

Ensuite il y a Anju et Kafei. Mais bon, là c'est de ma faute, j'aime pas Anju, parce que le premier jeu auquel j'ai joué où elle apparaît, c'est The Minish Cap. Anju y dirige un mini-jeu très énervant, et qui fait que je finis toujours pas l'insulter (Mais oui, connasse, je vais chercher tes cocottes, même si tu vas les relâcher trois secondes après pour que je recommence, et en plus, tu vas me mettre des limites de temps de plus en plus réduites pour ça! T'as de la chance, je fais ça pour le quart de cœur en ta possession, sinon, je ne t'aiderais pas et elles finiraient bouffées par les chats du village, tes sales volailles!).

Elle est bien plus sympa ici, et c'est mignon, sa romance avec Kafei que le petit démon a fait régresser en chiard.

Couleur Kafei, que j'aime ta couleur Kafei! ...Quoi? C'est juste Gainsbourg avec l'accent brusseleir! Je sais où est la sortie, merci.

Sinon, j'adore l'ambiance de Majora's Mask, et je le redis, Skull Kid est un perso chouette, dans le jeu comme dans le manga. Le pauvre chou, il voulait juste des copains pour jouer!

En bonus, à la fin du manga se trouvent quelques planches racontant la création du Masque de Majora.

Autres mangas Legend of Zelda:

The Minish Cap

Ocarina of Time

A Link to the Past

Oracle of Seasons/Ages

Phantom Hourglass

Four Swords Adventures