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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petites créations ainsi que mes impressions sur le monde...

***

Vous pouvez emprunter les images de mes peintures et dessins, mais veuillez me créditer si vous le faites.


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...ou par-là!

Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

Zelda Manga : Oracle of Seasons & Oracle of Ages
--> en deux tomes, évidemment

Oracle of Seasons et Oracle of Ages, le dyptique sur Game Boy Color. On commençait par un des deux, à la fin duquel on obtenait un mot de passe. Ensuite de quoi on utilisait ce code sur l'autre jeu pour le jouer en mode
«secrets» et avoir à combattre un ennemi ultime après le boss final. Moi, je commence toujours avec Ages, va savoir pourquoi. Peut-être parce que je trouve que voyager dans le temps est  plus excitant que de contrôler les saisons. Mais Akira Himekawa a opté pour Seasons comme point de départ. C'est peut-être mieux dans la mesure où Ages est plus compliqué (du moins de mon point de vue) et que Veran est une antagoniste plus intéressante qu'Onox. Ce qui ne veut pas dire que je préfère forcément Ages, les deux jeux sont pour moi aussi intenses l'un que l'autre, et j'adore leurs mythologies respectives (dans Seasons, j'aime notamment Subrosia, au point de regretter que le manga passe trop vite dessus. Un monde souterrain plein de feu et de lave avec de drôles de bonshommes encagoulés qui prennent des bains de magma...)

Mais voyons le manga!





Link vit chez ses grands-parents, qui s'attendent à ce qu'il devienne un jour un grand héros, car une tache de naissance triangulaire sur sa main constitue une preuve de ce fait. Et puis, il y a ce tableau représentant un de leurs ancêtres qui trône dans leur salon... Mais Link, lui, préférerait être un fermier jusqu'à la fin de ses jours et élever des poussins de cocottes (oui, une cocotte n'est pas  tout à fait une poule mais un volatile propre à l'univers de Zelda). Même qu'il en adopte un qui le prend pour sa mère, étant la première créature que le pioupiou ait vue. Le papy de Link se fache et l'envoie participer à un tournoi d'escrime dans la cité d'Hyrule. De mauvaise grâce, le garçon accepte.


La mort de la petite cocotte, celui qui a fait ça a plutôt intérêt à fuir Link jusqu'à la fin des temps....

J'aime assez qu'on développe la personnalité de Link, tout en laissant une marge et que le personnage reste relativement «vierge». Après tout, c'est lui le moins tri-dimensionnel de toute la saga, et c'est pour ça qu'on l'apprécie (bon, okay, cette réflexion n'est pas de moi, je l'ai lue dans cet article intéressant (si vous comprenez l'anglais). Il y est même dit que Link est au jeu vidéo ce que Tintin est à la bande dessinée. Nice, non?)

Histoire de bien mettre en place les deux histoires, la brève visite d'Hyrule (lieu non présent dans les jeux) permet d'entrapercevoir la princesse Zelda (qui n'apparaît que lorsqu'on joue en mode
«secrets»). Après tout un concours de circonstances, Link est subitement téléporté dans un pays lointain, Holodrum, où il rencontre Din, une sulfureuse danseuse au regard pourpre. Notre héros se fait adopter par la tribu de gitans avec laquelle Din voyage, et commence même à projeter son avenir dans la peau d'un saltimbanque. Jusqu'à ce que son destin héroïque se rappelle à lui: Din, qui est en réalité l'oracle des saisons, est kidnappée par le roi maléfique Onox. Grâce aux pouvoirs de Din qu'il contrôle désormais, il peut modifier les saisons et faire mourir la nature. Link finit bien par comprendre que c'est à lui de sauver sa nouvelle amie et remettre de l'ordre dans le climat.

Une fois qu'il y sera parvenu, il découvrira que rien n'est fini. Tout ce qui s'était déroulé jusque là étant en réalité un complot de deux sorcières, les sœurs Twinrova. Le temps passe, et Link est embarqué dans une nouvelle aventure, dans le pays de Labrynna. L'histoire est presque la même: cette fois, il rencontre Nayru, une sublime chanteuse à la voix divine qui donne des concerts aux animaux de la forêt. Mais une magicienne nommée Veran utilise
son aptitude à prendre possession du corps d'autrui pour incarner Nayru et user des dons temporels de celle-ci (puisqu’elle est l'oracle des âges) pour remonter près d'un demi-millénaire en arrière. Et foutre la pagaille.

Quand Link lui aura régler son compte à elle aussi, les Twinrova réapparaitront pour révéler la vrai finalité de toutes ces machinations...





Les personnages sont globalement comme je les imaginais. Link est assez paresseux et maladroit, mais courageux et effronté. Zelda...pas grand chose à dire mais pour le peu qu'on la voit...Din et Nayru sont jolies et mystérieuses, mais on ne leur en demandait pas plus. Mapple la sorcière mimi m'a bien fait rire, et Ralph est moins crétin que dans le jeu, ce qui n'est pas un mal.  


Elle ne vous fait pas penser à Maléfique dans La Belle au Bois Dormant de Disney?

Après, si je savais qu'une partie des personnages serait évacuée, je me demande quand même parfois si certains choix étaient vraiment judicieux:


Moosh, je te hais. Nous te haïssons tous. Tu aurais du être coupé au montage!

Parce qui s'ils retirent des personnages, ils n'hésitent pas à en ajouter d'autres, tout à fait originaux. Ici, le plus intéressant fut Raven. Jusqu'au bout, j'ai cru qu'il s'agissait de un Link issu d'un autre jeu, genre celui d'Ocarina of Time, ça aurait été sympa de faire ce clin d’œil entre les jeux; mais en fait c'était l'ancêtre qui figure sur le tableau chez les grands-parents.



La seule que je suis déçue de ne pas avoir vue (même dans un tout petit rôle), c'est Farore, aka le troisième oracle. La pauvre, je crois qu'on ne lui donne pas assez de crédit à cette petite.

Naturellement, les auteurs ont choisi de simplifier les événements du jeu, mais sont quand même parvenus à travailler et développer l'intrigue. Il y a une grande part d'interprétation, qui était nécessaire. Ils ont également bosser sur les interactions entre personnages. Même si les réflexions sur la force de l'amitié peuvent être mièvres, il y a une bonne dynamique entre le héros et les adjuvants.


 
Four Swords Adventures
Ecrit par Campanita, le Jeudi 28 Mars 2013, 16:39 dans la rubrique "9ième art".