Campanita - Zelda Manga : Ocarina of Time

Au fin fond du village des Kokiris, Link désespère: étant le seul à ne pas avoir de fée, il subit sans arrêt les quolibets et les vilains tours de Mido, le petit caïd à deux rubis du bled. Heureusement, il peu compter sur son amie Saria pour lui remonter le moral et lui apprendre à jouer de l'ocarina. Mais cette tranquillité prend fin quand le vénérable Arbre Mojo, esprit de la forêt, se meurt sous les faits d'une créature démoniaque. Il envoit la fée Navi chercher Link qui terrasse le monstre. Mojo explique alors au gamin que son véritable destin est d'être un héros, et pour ça, il doit se rendre en Hyrule pour remettre un caillou joli à la princesse Zelda et protéger la Triforce, une relique sacrée, de Ganondorf, le seigneur des Gerudos.

Nous y voilà. Ocarina of Time, ZE jeu Zelda, dont tout le monde ou presque doit avoir entendu parler. Dès lors, j'ai eu, bien plus que pour les autres, peur que ça soit loupé.

Mais ça s'en tire plutôt bien. En vrai, l'histoire ne s'étale pas sur deux tomes complets, car une bonne moitié du second est en fait constitué de bonus. J'y reviendrai.

Pour ce qui est des dessins, s'ils ne sont pas bien différents de ceux des autres mangas, il faut souligner qu'ils sont dans ce cas-ci très proches des graphismes du jeu. Pour ce qui est des dialogues attribués à Link, encore une fois, c'est du shônen typique, mais c'est pas désagréable et il y a de l'humour. Bien entendu, pour résumer une histoire aussi riche que celle de ce jeu, il a fallu opérer des choix, et ils sont judicieux: pas de temps morts, la trame est cohérente, aucun élément important n'est omis. Quelques anecdotes ont cependant été ajoutées pour rendre le tout plus digeste, même si je trouve que l'histoire de Volcania le bébé dragon ami de Link est mal introduite. Enfin, elle aurait eu plus d’impact si ça s'était inséré beaucoup plus tôt, plutôt que de l'expliquer juste avant que Link ne trucide la bestiole.

Dans Minish Cap, Exello était moins barbant, ici, le même phénomène s'opère avec Navi. Pas de "Hey! Look! Listen!", aaaaah, ça fait du bien! Les relations entre les personnages sont aussi plus fortes, entre Zelda et Link, entre Sheik et Link (oui, je sais...j'essaie juste de ne pas spoiler). On apprend également un peu plus sur les origines de Link et sur sa vie chez les Kokiris.

Une qui reste malgré tout aussi énervante que dans le jeu, c'est la princesse Ruto, même si son chapitre est moins long. Et pour le coup moins dégueulasse (enfin, le ventre de Lord Jabu-Jabu, ça reste pas très glamour, mais sans les bruits de gargouillis et les flaques d'eau verdâtre dans lesquelles flottent on-ne-sait-trop-quoi, ça passe).

La seconde moitié du tome 2 livre deux histoires inédites: une avec Link enfant et faisant apparaître un Skull Kid, et l'autre avec Link adulte rencontrant un gamin d'une tribu d'hommes-oiseaux, les Watarara.

Pour conclure, encore une fois nous pouvons constater qu'Akira Himekawa sait nous apporter une vision neuve par rapport au jeu. J'en ai maintenant fini avec ce duo de mangakas, mais je sais qu'il existe d'autres mangas Zelda, et j'espère bien avoir l'occasion de les lire (surtout Link's Awakening ♥)

Autres mangas Legend of Zelda:

The Minish Cap

A Link to the Past

Oracle of Seasons/Ages

Majora's Mask

Phantom Hourglass

Four Swords Adventures

Re:

Re: