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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petites créations ainsi que mes impressions sur le monde...

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Vous pouvez emprunter les images de mes peintures et dessins, mais veuillez me créditer si vous le faites.


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Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

Doctor Who
--> The Greatest Show of the Galaxy

“One thing is consistent though and this is why this show is so beloved by geeks and nerds: it’s all about the triumph of intellect and romance over brute force and cynicism!”

Craig Ferguson à propos de Doctor Who, in The Late Late Show, 2010

“Absolutly!”

Matt Smith à propos de ce que Craig Ferguson raconte sur Doctor Who

Doctor Who? C’est quoi ça?

Bah, en résumé, c’est…

 

Doctor Who, c’est des aliens. Plein d’aliens. Des aliens gentils, des aliens méchants, des aliens gracieux, des aliens baveux, des aliens marrants et des aliens flippants. Et quelques fois des robots, des androïdes et des trucs dans le genre.

Doctor Who, c’est des voyages dans l’espace, des planètes lointaines, des mondes perdus, des trous noirs…

Doctor Who, c’est des voyages dans le temps, des civilisations futuristes, des personnages illustres du passé, des boucles temporelles, des dimensions parallèles et autres paradoxes.

Doctor Who, c’est une drôle de grosse boîte bleue avec la mention «Police Box» qui se matérialise un peu partout.

Et Doctor Who, c’est surtout un personnage mystérieux qui se fait appeler «le Docteur», qui n’arrête pas de changer de visage et qui sauve de temps en temps l’univers…avec un tournevis!

J’adore cette série et je me sens investie de la mission sacrée de tous vous faire passer du côté whovien de la Force. Ça vaut le coup, promis.

Entrons dans le vif du sujet: c’est une série britannique de science-fiction, et la plus longue du genre. Eh oui, elle existe depuis 1963, elle a plus de cinquante ans, un véritable record! Cela s’était interrompu en 1989, ensuite, il y a eu un film en 1996, et enfin la série a repris en 2005, et j’espère bien qu’elle ne s’arrêtera jamais. Ce qui est malheureux, c’est qu’elle est très mal médiatisée du côté francophone, alors que c’est quasi une institution en Grande-Bretagne. Après, vingt-six saisons dans la première série, neuf dans la seconde (pour l’instant), un film, des romans, des comics et des audio-stories. Ouf! Ça fait beaucoup. Et je ne parle même pas des spin-off et de tout ce qui n’est pas considéré comme canonique.

Dix raisons de découvrir cette série? Ok, allons-y!

1) Le Docteur est cool.

C’est l’un des personnages de fiction que j’admire le plus et que je voudrais rencontrer. C’est un extra-terrestre d’apparence humaine (un Seigneur du Temps, originaire de la planète Gallifrey), il est malin, il est classe, il a une machine à voyager dans le temps, il a plein de gadgets marrants comme un tournevis sonique, il se balade partout dans l’univers, visite des planètes inconnues, combat des monstres visqueux, rencontre des personnages historiques …Il sait se battre mais son arme principale, c’est son intelligence. Il adore les Terriens et les emmène à l’autre bout des étoiles pour leur faire découvrir les merveilles de l’univers. Il peut se régénérer (phénomène physiologique typique des Seigneurs du Temps, leur corps se transforme intégralement et leur apparence physique se modifie. C’est toujours la même personne, mais avec une autre tête), ce qui lui a permis d’être incarné par treize acteurs différents à ce jour, et même si certains ne sont ni très beaux ni très bien habillés, ils dégagent quand même un certain charme qui donne l’impression qu’ils ont un bonus de +1000 en charisme.

Mais il n’est pas non plus parfait, malgré son statut presque légendaire, il a pas mal de défauts. Il lui arrive de montrer son côté sombre, d’être trop vaniteux, de se prendre pour Dieu ou de se faire entuber par le méchant. Heureusement, ses compagnons (les gens qui voyagent avec lui) sont là pour l’arrêter, il change et progresse grâce à eux, et parfois, il sait qu’il va s’en sortir uniquement parce qu’il a entièrement confiance en eux. Et réciproquement, il les aide à révéler le meilleur d’eux-mêmes. Malgré tout, c’est aussi un personnage dramatique, parce qu’il est condamné à être seul, ses compagnons finissent tous par mourir ou partir.


Bref, un génie excentrique sympathique, amusant mais parfois manipulateur, un personnage aux multiples facettes.

2) Les compagnons justement


Parce que c’est à eux que nous, spectateurs, nous identifions, du moins, nous rêvons d’être à leur place, même quand il leur arrive des trucs pas drôles. Parce que, comme dirait Sarah Jane Smith «Certaines choses valent la peine d’avoir le cœur brisé». Ils sont indispensables à la série, tout comme ils sont indispensables au Docteur. Il change grâce à eux et ils changent grâce à lui. Certains plaisent plus que d’autres, certains nous émeuvent, certains nous intriguent (Jack Harkness ou River Song…). Beaucoup sont des gens simples qui ignoraient leur valeur avant de rencontrer le Docteur, ce qui les rend touchants.

3) Le TARDIS est génial

Cette incroyable machine appelée TARDIS (Time And Relative Dimension(s) In Space), coincée sous la forme d’une cabine de police londonienne des années 60 depuis le premier épisode, où son Circuit Caméléon (qui normalement lui permet de se transformer en n’importe quoi pour passer inaperçu) est cassé, est le vaisseau spatio-temporel du Docteur. Et elle (oui, le TARDIS est une fille) est «bigger on the inside».


Déjà en temps que machine, elle en jette. C’est ma machine à voyager dans le temps préférée, avant celle de Wells, avant la DeLorean de Retour vers le futur, et avant le grille-pain magique d’Homer Simpson (désolée, Homer). Mais le TARDIS est bien plus que ça, elle est vivante, elle a son caractère, sa sensibilité. Et c’est finalement la compagne la plus fidèle du Docteur, celle qui est avec lui depuis le début. C’est un personnage à part entière, pas un simple outil.

4) L’univers est énorme


C’est un putain d’univers de malade que cette série! Le simple fait de combiner voyages dans l’espace et voyages dans le temps permet des possibilités à n’en plus finir. Au fil des épisodes, on visite des galaxies, on découvre des civilisations entières, on croise des créatures sympathiques et moins sympathiques, on explore le passé, le futur, on rencontre Shakespeare, Marco Polo, on parle latin sans s’en rendre compte, on déjoue des énigmes et des plans diaboliques…On débusque aussi des créatures fantastiques telles que fantômes, sorcières, loups-garous, vampires, sirènes…même si on découvre que finalement, c’étaient des aliens. On rencontre des gens formidables, simples mais héroïques, tout comme des phénomènes qui en tiennent une sacrée couche. Bref…cet univers est d’une richesse étonnante!

5) Les méchants sont mythiques

Parce que ce ne serait pas drôle s’il n’y avait pas des méchants.


Bon, les Cybermen, je les ai toujours trouvés un peu limite, mais les Daleks, quand même, ils sont cool, non? D’accord, ils sont chiants, mais ils sont cool. Ils ont un design bizarroïde, original, unique. Ils sont un élément emblématique de la mythologie whovienne au même titre que le tournevis sonique ou le TARDIS. «EXTERMINAAAATE!»


Ensuite, il y a le Maître, alors lui, ça c’est un méchant qu’il est trop bien! C’est un autre Seigneur du Temps, un peu la version négative du Docteur, sa Némésis, son Moriarty, aussi fou et excentrique que lui, mais avec moins de sens moral et carrément psychopathe et mégalomane. Un personnage que je trouve particulièrement jouissif tellement il est barré.

Et même en dehors de ces trois-là, le Docteur a pleins d’ennemis, plus ou moins inoubliables, des Slitheens aux Anges Pleureurs en passant par les Sontariens. Sans oublier certains humains ou d’autres Seigneurs du Temps comme la Rani.

6) Tout se renouvelle


Le secret de longévité de Doctor Who ? Ben, tout change continuellement : le Doc, les compagnons, les scénaristes, le générique, le logo, le design de l’intérieur du TARDIS…Plusieurs acteurs se sont succédés dans le rôle titre, chacun d’eux ayant imposé ses marques, avec un physique, un look vestimentaire et un jeu différent, tout cela ayant rendu le personnage encore plus riche et mystérieux qu’il l’était déjà à la base. Certains de ses compagnons sont humains, d’autres sont aliens, et certains sont des chiens robots. Tous ont leur histoire et une alchimie particulière avec le Docteur. Du côté des scénaristes, il y en a qui innovent, inventent de nouveaux monstres, des papiers psychiques, et d’autres qui reviennent aux éléments classiques. Bref, ce qu’il y a bien avec cette série, c’est qu’on y injecte sans arrêt du sang neuf, la faisant évoluer en digérant les influences du moment tout en gardant la recette de base. Quand bien même vous n’aimeriez pas un Docteur (il y en a qui ne font pas l’unanimité *tousse* Colin Baker *tousse*) ou un compagnon, dites-vous qu’il finira bien par s’en aller et laisser sa place à un autre.

Le scénariste Steven Moffat, aka the Moff aka God

7) C’est un subtil mélange de genres bien dosé

Si on me demande de dire à quel genre appartient Doctor Who, je répondrai sans doute «science-fiction», parce qu’à la base, c’est ça. Mais pas que. Il y a aussi de l’action, de l’aventure, de la découverte, de l’exotisme intergalactique et temporel. Un côté magique, un soupçon de merveilleux. Des énigmes à déchiffrer également, des mystères. Certains épisodes tirent sur le policier, d’autres vers le fantastique, et d’autres encore vers l’épouvante (honnêtement, qui n’a pas eu peur de croiser un Ange au détour d’un couloir après avoir vu l'épisode Blink?).


Evidemment, il y a aussi de la romance, parce que, la vie, ça serait triste sans un peu d’amûûûûr. On a aussi droit à du drame, des moments sombres. Et de la comédie, une bonne dose d’humour british bien kitsch et parfois complètement délirant et insensé. Doctor Who, plus c’est décalé, mieux c’est.

8) L’émotion

Un des reproches qu’on fait généralement à la SF, c’est le manque d’émotion, que même si l’univers est soigné et bien décrit, tout est cependant un peu froid et «mécanique». Ici, ce n’est pas le cas, ici, l’émotion est présente et ça marche. Même quand on tombe sur un scénario plus faible qu’à l’accoutumée ou sur les effets spéciaux mal fichus de l’ancienne série, ça marche, on entre dans l’histoire et on y reste pris.  C’est vraiment la série dont on peut attendre tout et n’importe quoi et encore se prendre des baffes qu’on les a pas vues venir.


9) C’est destiné à un public de tout âge

Il y en a qui pourraient croire que c’est une série pour gosses (ça l’était au début, mais ça a très vite changé), ou à l’inverse, la trouver trop compliquée et trop tordue, trop dur à suivre pour les plus jeunes. En vérité, ça s’adresse à tous, tout le monde peut y trouver son compte, même si on ne s’attache pas aux mêmes aspects en fonction de l’âge.


Les spin-off sont plus ciblés en revanche, Torchwood est plus adulte (ambiance sombre, sexe, violence, gore et langage fleuri), tandis que Sarah Jane Adventures (et autres K-9 and Company) vise le public enfantin avec des épisodes plus courts et colorés.

10) Bow ties are cool!

Je n’ai rien à ajouter de plus si ce n’est que l’univers est vraiment prenant, déjà rien que le générique me hante. Cette série fait aimer des trucs qu’on ne soupçonnerait même pas, des solos de cuillères à thé aux nœuds pap’, tout ça nous paraît irrémédiablement fantastique.

Vous pensez que porter un fez ça donne l’air idiot ?


Ben, Smithounet vous fera changer d’avis. Il y a sans doute un pouvoir mystique là-dessous!

Et pour conclure, voici la chaîne d'un youtubeur qui a réalisé des vidéos trop bien et qui vont imprimer cette mélodie dans votre cerveau à tout jamais :

Wouhouuuuu wouhouuuuu hihouhou hihouhouuuuu!


Article suivant sur Doctor Who.

Sommaire Whoniverse
Ecrit par Campanita, le Mardi 13 Mars 2012, 18:02 dans la rubrique "Séries Télé".


Commentaires :

  Cari
Cari
19-03-12
à 22:14

Bizarre mais j'ai pas du tout accrocher XD 


  Campanita
Campanita
19-03-12
à 23:18

Re:

Bah, il en faut pour tous les goûts^^