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Hello, je suis Campanita. Juste un petit blog pour partager mes petites créations ainsi que mes impressions sur le monde...

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Voyons ce qui se raconte dans la jouebosphère...

L'Épée de Vérité, Tome 7 : Les Piliers de la Création
--> « La vie est le futur, pas le passé. »


Un agréable rafraîchissement, voilà comment je nommerais ce septième tome!

Bien sûr, je suis attachée à Richard et Kalhan (malgré le côté Gary-Stu/Mary-Sue qu'ils peuvent avoir par moment), ainsi qu'à quelques personnages secondaires comme Zedd, Verna, Cara...Mais près d'un tome entier racontant les aventures de nouveaux venus, c'était une bouffée d'air frais.

Comme nous le savons, Darken Rahl ayant droit de cuissage sur toute la population féminine d'harane, Richard a de possibles demi-frères et demi-sœurs éparpillés dans le monde. Étant nés sans le don, leur terrible géniteur les fait tuer à la naissance, mais pas seulement parce qu'il les juge indignes: non seulement les bâtards de la lignée Rahl n'ont pas de pouvoirs magiques, mais
certains d'entre eux sont également insensibles à ceux des autres, ce qui fait d'eux des «trous dans le monde», et donc des dangers potentiels.

Certains ont survécu, nous connaissions déjà Drefan, le guérisseur douteux du Temple des Vents. Ici nous sommes introduits à Oba et Jennsen (comme cela n'est pas devinable à leurs seuls prénoms, le premier est un homme et la seconde une femme). Tous deux trous dans le monde, le roman alterne entre leurs deux points de vue, ce qui permet de découvrir l'univers de L'Épée de Vérité avec un regard nouveau.

Ayant fui Darken Rahl toute sa vie, Jennsen est convaincue que Richard est comme lui (voire pire) et la traque pour la tuer. À ses yeux, le Sourcier et la Mère Inquisitrice sont le Mal en personne, et ce n'est pas Sebastian, le jeune stratège de Jagang qu'elle rencontre, qui l'amènera à réviser son jugement. Oba est lui un paysan constamment rabaissé par une mère abusive. Le jour où il prend conscience de son héritage, il cherchera par-dessus tout a récupérer le trône du paternel pour avoir la richesse, la gloire et les femmes. Bien que Richard, Kahlan et Cara fassent leur retour dans les cinquante dernières pages, la fratrie est réunie et c'est le point de vue de Jennsen qui est adopté.

Richard est donc presque totalement absent de ce tome, mais reste un des personnages les plus importants, ses frangins évoluant en fonction des perceptions qu'ils ont de lui. Cela met aussi en lumière à quel point il est normal pour quelqu'un qui ne connaît pas Richard de ne pas le trouver sympathique immédiatement juste parce que c'est le héros de l'histoire. En outre, il est intéressant de voir le contraste entre Oba et Jennsen, qui partent de la même situation mais qui prennent des chemins différents.

Jennsen est le genre de personnage qu'on aurait facilement vu dans le rôle de l'héroïne d'un spin-off: elle est à placer dans la catégorie « neutre-bon», est courageuse, vive d'esprit, loyale, déteste les tyrans, et possède juste ce qu'il faut de naïveté et de candeur pour se laisser porter par des évènements imprévus faisant irruption dans sa vie. Sa romance avec Sebastian est suffisamment bien amenée et bien développée pour qu'on soit désolé de la voir finir (même si c'était prévisible). Et c'est un peu dommage, pour une fois qu'on avait un mec du camp de Jagang qui n'était pas une brute sadique et sans cervelle, qui était moins endoctriné que la moyenne et qui semblait sincèrement repentant à la fin, c'est un peu dommage.

Quant à Oba, nous ne nous le cacherons pas: c'est un des pires dégénérés vus dans la saga. Mais pour autant qu'on apprécie un humour un peu décalé, les passages écrits de son point de vue sont assez amusants avec sa logique tordue.

L'intrigue principale n'est cependant pas négligée, puisqu'il est suggéré que Richard et compagnie ont fait quelque chose de leur côté pendant ce temps-là, et l'arrivée de Jennsen dans la bande pourrait être la solution à leur nouveau problème. Pour cette raison, le tome semble être un moment-charnière de la série. Et en plus, pas de prêchi-prêcha politique pour une fois!

Malgré tout, quelques défauts. Primo, encore une fois, la fin est bâclée, et la manière dont Jennsen change d'avis trop rapide et peu crédible. Secundo, la septième leçon du sorcier: « La vie est le futur, pas le passé. ». En plus d'avoir l'air de philosophie au rabais, elle est très mal exploitée, voire
sans intérêt et sans lien avec l'histoire.

Tomes précédents

La première leçon du Sorcier
La pierre des larmes

Le Sang de la Déchirure
Le temple des Vents
L'âme du feu
La foi des réprouvés

Tomes suivants

L'empire des vaincus
La Chaîne de Flammes
Le fantôme du souvenir
L'ombre d'une Inquisitrice
La Machine à présages

La série télévisée Legend of the Seeker
Ecrit par Campanita, le Lundi 3 Juin 2013, 18:17 dans la rubrique "Bouquins".